la planète peut pourvoir aux besoins de tous
mais pas à la cupidité de certains
Le nom de satyâgraha connut le jour avant même que l'on eut trouvé le nom qui le désignerait. De vrai, lors de sa naissance, j'aurais moi-même été bien incapable de le définir. En goujrâti même, nous nous servions de l'expression anglaise de - résistance passive -, pour décrire ce principe. Lorsque, au cours d'une réunion publique d'Européens, je m'aperçus que ces mots de - résistance passive - impliquaient un sens étroit, qu'ils étaient censés désigner l'armes des faibles, et que rien ne les empêchait de se traduire par la violence, je ne pus faire autrement que de m'élever contre toutes ces déclarations, pour expliquer la vraie nature du mouvement indien.
Il était clair qu'il fallait aux indiens frapper un mot nouveaux, pour designer leur lutte.
Vous pourriez dire, bien sûr, qu'il n'y a pas de rébellion non violente, et qu'il n'y en a eu aucune dabs l'histoire. Eh bien, mon ambition est de fournir un exemple, et mon rêve est que mon pays puisse gagner sa liberté grâce à la non-violence.
Et je voudrais répéter indéfiniment au monde que je n'achèterais pas la liberté de mon pays au prix de la non-violence...
Dieu n'a jamais fait l'homme pour qu'il puisse considérer d'autres hommes intouchables.
Je veux la sympathie du monde pour cette bataille du droit contre la force.
Je n'ai pas mentionné jusqu'ici, simplement parce que la vérité ne peut être exprimé sinon par la non-violence.
La liberté à petite vitesse, ça n'existe pas. La liberté c'est comme une naissance. Jusqu'à ce que nous soyons complètement libres, nous sommes esclaves. Toute naissance ne due qu'un moment.
Seuls ceux qui possède la crainte se munissent d'armes.
On ne peut demander à personne de garantir la liberté d'un autre en le laissant s'attaquer à lui. Ce serait une politique suicidaire.
De tous les maux dont l'home s'est rendu responsable il n'en est pas de plus abject, de polus honteux et de plus brutal, que sa façon d'abuser de ce que je considere comme la meilleure moitié de l'humanité : le sexe féminin, non le sexe faible.