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Citations sur Vivre pour la raconter (39)

Colgué con la conciencia horrible de que aquel día se acababa mi juventud, y de que todo lo poco que ya nos quedaba de nuestro río de nostalgias se había ido al carajo.

Hoy el río Magdalena está muerto, con sus aguas podridas y sus animales extinguidos. Los trabajos de recuperación de que tanto han hablado los gobiernos sucesivos que nada han hecho, requerirían la siembra técnica de unos sesenta millones de árboles en un noventa por ciento de las tierras de propiedad privada, cuyos dueños tendrían que renunciar por el solo amor a la patria al noventa por ciento de sus ingresos actuales.
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« Ce préjugé atavique, dont les séquelles subsistent encore aujourd’hui, a fait de nous une vaste fratrie composée de vieilles filles et d’hommes débraguettés avec toute une ribambelle d’enfants semés dans les rues ».
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« Je n’ai jamais oublié qu’on ne devait lire que les livres qui nous obligent à les relire ».

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"Dans l'imagination tout peut arriver, mais savoir en extraire une perle avec naturel, avec simplicité et sans excès n'est pas donné à tous les garçons de vingt ans qui font leurs premières armes en littérature." Et il concluait sans réserve : "Avec Garcia Marquez, un nouvel et remarquable écrivain est né."
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Je me souviens comme d'une torture du brossage de dents matinal que m'infligeait Mina, alors qu'elle jouissait du privilège magique de pouvoir enlever les siennes pour les laver et les plonger la nuit dans un verre d'eau. Convaincu qu'il s'agissait de sa dentition naturelle qu'elle mettait et ôtait grâce à ses artifices de guajira, je voulus qu'elle me montre l'intérieur de sa bouche afin de voir de l'intérieur ses yeux, son cerveau, son nez, ses oreilles et je fus déçu de ne rien découvrir d'autre que son palais. Mais personne ne m'expliqua ce prodige, et je m'obstinai longtemps à réclamer au dentiste qu'il me fasse la même chose qu'à ma grand-mère, afin qu'elle brosse mes dents pendant que je jouais dans la rue.
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(Mon professeur) se moquait de moi, mort de rire, en disant que j'étais l'unique élève ayant un niveau de cours élémentaire qui réussissait dans le secondaire. Aujourd'hui, je sais qu'il avait raison. Surtout en ce qui concernait l'orthographe, qui a été mon calvaire tout au long de mes études et qui continue d'épouvanter les correcteurs de mes manuscrits. Les plus bienveillants se consolent en pensant que ce sont des fautes de frappe.
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Pour l'épopée dont je rêvais, le modèle ne pouvait être autre que ma propre famille, qui n'avait jamais été acteur ou victime de quoi que ce soit, mais un témoin inutile qui avait souffert de tout.
p.456
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« Ce préjugé atavique, dont les séquelles subsistent encore aujourd’hui, a fait de nous une vaste fratrie composée de vieilles filles et d’hommes débraguettés avec toute une ribambelle d’enfants semés dans les rues ».
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« Ce préjugé atavique, dont les séquelles subsistent encore aujourd’hui, a fait de nous une vaste fratrie composée de vieilles filles et d’hommes débraguettés avec toute une ribambelle d’enfants semés dans les rues ».
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Je n'ai jamais pu dominer ma timidité. Quand il me fallut faire face aux recommandations qu'avaient laissées notre vagabond de père, je compris que la timidité est un fantôme inexpugnable.
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