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4,4

sur 329 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je ne sais pas,
Quand j'ai écrit mon premier billet, je me suis promis de chroniquer tous les romans que je lirai, que la lecture soit bonne ou mauvaise. Un an et demi plus tard, je cale, je ne sais pas, je ne peux pas, je suis juste en train de pleurer

Un roman où « ce qui est raconté dans cette histoire s'est réellement passé. »

Le deuil, le Je de J'existe, l'amour, la honte, la solitude, la peur, la douleur

« On t'enferme dans un sac-poubelle noir. Quand tu meurs du sida. Je le sais. Comme si tu étais un déchet. Je ne veux pas, Benjamin. Je ne veux pas être un déchet. »

Un livre qui m'a bouleversée au sens propre, qui m'a secouée, je suis encore en larmes et je ne sais même pas pourquoi.
Peut-être parce qu'il y a presque quarante ans j'ai enterré un ami et qu'on n'était pas si nombreux que ça à l'accompagner, que je me souviens des « sidatoriums » chers à un homme politique français, de Tom Hanks dans Philadelphia et du baiser de Clémentine Célarié en plein direct. Et que si les mentalités ont un peu évolué en ce qui concerne l'homosexualité, et encore, la semaine dernière, en réunion, une remarque homophobe et une raciste en moins de cinq minutes, bref, en ce qui concerne les trans ou les non-binaires, il y a encore du boulot… Et cela, uniquement dans les grandes villes occidentales car au fin fond de ma campagne, c'est pas gagné.

Un bouquin où toute chronologie est oubliée, où des parties entières sont reprises à la façon de leitmotivs, où la seule chose qui compte, c'est vivre, vivre vraiment

« Ma seule vie. La seule vie que j'ai eue. La seule vie que j'aurais voulu avoir ! Ma seule vie ! »
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En refermant ce livre, j'ai le sentiment de quitter des amis, des êtres devenus chers à mon coeur, avec lesquels j'ai vécu pendant 15 jours, au travers de trois longs chapitres - l'amour, la maladie et la mort.

C'est un livre ample dans son ambition et extrêmement intime dans son approche et qui réussit les deux à la perfection :
- embrasser l'histoire d'une génération d'homosexuels dans la Suède du début des années 1980, fuyant les provinces aux moeurs étriquées dont ils sont originaires pour trouver à Stockholm la liberté tant attendue d'être enfin eux-mêmes. Alors qu'ils accèdent - enfin - à cette liberté, ils se trouvent confrontés à une épidémie que nul ne voit venir, que les autorités comme les intéressés d'ailleurs, commencent par nier avant que la terrible réalité ne les rattrape et les décime - je ne "spoile" pas, le premier chapitre nous plonge directement à au chevet d'un mourant.
- nous donner à voir, à sentir, à ressentir les émotions d'une poignée d'entre eux : Rasmus et Benjamin, les héros, à qui l'on doit des passages parmi les plus beaux et romantiques qu'il m'a été donné de lire mais aussi leurs amis : Paul, le trublion, qui surjoue la provocation pour mieux se jouer de la maladie ; Bengt, l'acteur prodige qui veut à la fois vivre sa sexualité et rentrer dans le rang pour mieux réussir, le timide Reine traumatisé depuis l'enfance, le couple de référence Lars Ake et Seppo... On les aime chacun et tous aussi comme la famille qu'ils forment.

C'est un livre qui ne se dévore pas... Certains chapitres se dégustent - certains passages, surtout lorsque Paul est de la partie (j'adore Paul !), sont incroyablement drôles, dans le genre cynique certes mais vraiment empreints d'humour. Pour d'autres, il m'a fallu poser le livre tant j'avais la gorge serrée car Jonas Gardell refuse catégoriquement de nous épargner. Pas d'euphémisme, pas d'ellipse pour nous éviter une agonie terrible. Nous vivons tout avec les héros : leur sexualité débridée qu'ils jettent à la tête de la société de l'époque, la pureté de leurs sentiments amoureux - les couples se soignent jusqu'au bout dans une abnégation totale - et cette putain de maladie qui les détruit au paroxysme de leur jeunesse et de leur vitalité.

Romain terrible et éblouissant, le livre emprunte aussi à l'univers du récit pour contextualiser la réalité de l'époque, avec force articles de presse, citations et études : l'ignorance dans laquelle étaient les élites qui voyaient le sida comme un cancer uniquement gay et exclusivement nord-américain, la peur panique de la contamination que le titre annonce déjà. Un travail de recherche minutieux qui donne encore plus d'authenticité au livre. La fiction donne toute son humanité à la réalité et la réalité son authenticité à la fiction.

Le livre multiplie également les allers-retours chronologiques : pour mieux faire ressortir l'injustice extrême de voir ces jeunes détruits par la maladie, il nous offre des instantanés de vie où ils étaient libres, insouciants et éblouissants. Nous les suivons depuis l'enfance, d'où l'impression de les connaître vraiment, ce qui rend leur contamination inacceptable pour le lecteur et notre impuissance intolérable.
Le rapprochement des deux temporalités est imparable pour nous faire prendre conscience de cette maladie avec laquelle nous vivons depuis petits mais dont nous n'avons même pas une petite idée de l'effroyable réalité.

Cela s'est passé il y a 30 ans dans l'un des pays les plus libéraux au monde sur le plan des moeurs. C'est saisissant. Jonas Gardell nous rappelle plusieurs fois que c'est vraiment arrivé et il fait bien car on peine à le croire. BREF LISEZ-LE, vous n'avez jamais rien lu de comparable. Un livre dur mais terriblement beau, épouvantable et indispensable.
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Première lecture de l'année
Premier coup de coeur et même plus tant ce livre est indispensable.

Indispensable pour ne pas oublier Rasmus, Paul, Reine et les millions d'autres morts d'avoir vécu, d'avoir aimé.

N'essuie jamais de larmes sans gants, c'est les terribles années SIDA, l'exclusion, la souffrance mais c'est aussi l'amitié, l'amour, la furieuse envie de vivre libre.

Lisez ce roman, émouvant, révoltant, intelligent.
Lisez le pour eux.
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En Suède, au tout début des années 80, il n'est pas facile d'être soi-même pour un jeune homosexuel. Quelques années auparavant, l'homosexualité était encore considérée comme une maladie mentale par les médecins et chercheurs suédois. Ni l'église, ni la presse, ni le système judiciaire, ni le monde éducatif ne reconnaissaient cette différence.
À tout juste dix-huit ans, Rasmus quitte le village où vivent ses parents, et la petite ville où il allait au lycée, pour s'installer à Stockholm, pouvoir enfin vivre son identité au grand jour. Cela ne va pas être simple, mais Rasmus va rencontrer Paul et une petite communauté de colocataires. Pour Benjamin, Témoin de Jéhovah, aller à l'encontre des préceptes familiaux va être encore plus compliqué, mais le jour où il croise Rasmus et où le choix se présente à lui, il n'hésite pas.
Vient ensuite le sida, considéré comme la peste des homosexuels, et dans l'entourage de Paul, Rasmus et Benjamin, beaucoup sont touchés, certains plus fort et plus rapidement que d'autres.

Quand un roman plaît à tout le monde ou presque, je crains toujours de ne pas me joindre à l'unanimité et d'être carrément déçue, mais cela n'a pas été le cas du tout avec ce très beau roman.
J'ai tout aimé de cette lecture : le style qui ne me plairait pas forcément ailleurs, le sujet qui pourrait sembler plombant, ou parfois démonstratif, les personnages qui ne sont pas toujours montrés sous leurs meilleurs aspects. Et pourtant l'ensemble est formidable, bien dosé et impressionnant de sincérité et de justesse, jamais ennuyeux ni didactique. Les personnages secondaires, notamment les parents de Rasmus et ceux de Benjamin, ou les amis des deux jeunes gens, Paul, Reine, Bengt, Lars åke, Seppo, ne sont pas oubliés et approfondissent la description soignée de cette période, et aussi de l'évolution psychologique de chacun, lente et douloureuse bien souvent. L'humour, la dérision ne manquent pas dans le texte et viennent encore davantage éclairer ces portraits.
On pense au film de Robin Campillo, 120 battements par minute, mais le livre possède une dimension supplémentaire, je trouve. C'est difficile d'expliquer ce qui fait la force de ce roman, sa grande liberté peut-être, sa manière de ne pas se cacher derrière des périphrases et d'appeler un chat un chat : efficace et bouleversant à la fois, un grand roman !
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Ce livre est le genre de livre que l'on n'oublie pas. Je l'ai fini il y a quelques semaines déjà et je repense encore aux personnages de temps en temps, je repense encore à leurs histoires, à leur combat, à leurs relations, à leurs joies, à leurs peines, et surtout à leurs souffrances. Je crois que je ne me suis jamais autant attaché à des personnages de roman. Et en plus de ses personnages parfaits, ce livre est parfaitement documenté et transpire le réalisme, exactement comme j'aime. Et il aborde différents problèmes de la société suédoise de l'époque, pas seulement le Sida, mais aussi comment les homosexuels sont perçus, traités, aussi le problème des sectes à travers la religion de Benjamin. Franchement j'ai adoré, je ne sais que dire de plus. Je n'ai pas vu passer les pages et j'ai même envie de l'acheter, alors que je ne n'achète pas les livres que je prends à la bibliothèque, même ceux que j'ai beaucoup apprécié. Enfin un vrai coup de coeur livresque, cela faisait longtemps. Et certainement le meilleur livre sur ce sujet et j'ai pourtant à peu près tout lu sur ce théme dans la littérature Française, anglaise et Espagnole. Ce sera donc un;
livre Suédois ,le grand roman sur le sida des années
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Un livre d'une beauté sans nom, à mi-chemin entre le roman et le docu-témoignage, tant il est bien structuré ! Un livre qu'il faut reposer régulièrement, sous peine d'un débordement d'émotions insoutenables, tant la souffrance est palpable …
Les deux protagonistes principaux, Benjamin (témoin de Jéhovah) et Rasmus (l'enfant chéri de ses parents) vont s'aimer follement, dans un Stockholm des années 80, au tout début de la découverte du Sida, lorsque la population affolée “diabolisait” les homosexuels. Il sont entourés de Paul, Reine (qui sera une des premières victimes à en périr), Bengt, Seppo et Laes-Ake. Tous forment une “famille” car les temps sont difficiles pour les gays en cette période de terreur monumentale …
Jonas Gardell nous décrit avec une terrible authenticité et une immense humanité la stigmatisation des années 80 en Suède, atmosphère identique à celle de nombreux pays - notamment à celle de la France - je m'en souviens parfaitement ! La situation des premiers malades du Sida fut absolument épouvantable et la réaction de rejet indigne de nos sociétés, car il faut bien le dire : la peur n'excuse pas tout ! …
Sublime donc, mais attention : il faut se blinder pour parvenir aux dernières lignes de ce chef-d'oeuvre de 845 pages !
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Ce fut une lecture particulièrement difficile (et pas uniquement parce que c'était un pavé)! "N'essuie jamais de larmes sans gants" nous plonge dans les années SIDA en Suède.

Au début des années 80, on suit la rencontre de Benjamin, jeune témoin de Jéhovah, et Rasmus, un jeune provincial qui rêve de croquer la capitale à pleine dents. Leur histoire amoureuse va se construire au sein d'un groupe haut en couleurs mené par Paul, un homme extravagant, provoquant mais ô combien bienveillant.

Malheureusement, ce qu'on appelle à l'époque le "cancer gay" va venir faucher de plein fouet leur vie, leur innocence et leur rêves.

Jonas Gardell nous dépeint une réalité que nous avons malheureusement tendance à trop souvent oublier. Il nous transcrit un monde du début des années 80, où le SIDA vient chambouler la société. J'ai plusieurs fois été ému, choqué voire révolté durant cette lecture. Les mots justes parfois crus de l'auteur, nous confrontent à un tableau cruel, mais qui fut un passage malheureusement nécessaire pour construire le monde d'aujourd'hui.

Merci Alexandre pour cette lecture déchirante mais nécessaire
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Dès les premières pages, le ton est donné : une infirmière d'expérience réprimande fortement une novice «N'essuie jamais de larmes sans gants!».

À une époque pas si lointaine, l'homosexualité était vue comme une déviance, une maladie mentale. On les fuyait, on les stigmatisait, on souhaitait les enfermer. Les parents se demandaient ce qu'ils avaient bien pu faire ou ne pas faire pour que ça arrive à leur enfant. C'est aussi à cette époque que l'on croyait que «ça» se guérissait et qu'on pouvait devenir «normal».

Grâce à des pionniers engagés et courageux, la fin des années 70 a également marqué la fin de l'homosexualité en tant que maladie et ouvert la porte à une nouvelle ère, celle d'un avenir meilleur.

Rasmus, Benjamin, Paul, Seppo, Lars-Ake, Bengt et Reine, tous des hommes de différents milieux convergeant vers Stockholm avec l'espoir d'être libres, de pouvoir vivre leur homosexualité. Les temps ne sont quand même pas faciles; ils sont encore pointés du doigt, mal vus. Les croyances ont la couenne dure!

Et voilà qu'à travers leur joie de vivre et leur émancipation, une ombre se dessine. Au départ, les contours sont diffus. Des homosexuels meurent, mais le mal qui les atteint prend plusieurs formes : pneumonie, cancer, sarcome de Kaposi, etc. et les symptômes sont nombreux. Ce n'est que plus tard qu'on lui donnera le nom de sida.

Cette histoire, ce n'est pas celle de Rasmus, Benjamin, Paul, Seppo, Lars-Ake, Bengt et Reine. Cette histoire est celle de tous les homosexuels qui ont vécu le début des années 80, qui ont eu peur ensemble, qui se sont soutenus, qui se sont aimés et qui ont dû se dire adieu. Elle est d'une beauté exceptionnelle, mais aussi crève-coeur.

Ce roman m'a fait l'effet d'une danse... on valse du passé au présent et du présent au passé. Pas d'une section à l'autre, non. Pas même d'un chapitre à l'autre. Mais quelques fois, souvent, d'un paragraphe à l'autre voire d'une phrase à l'autre. Et c'est brillamment exécuté.

Je ne me rappelle pas avoir déjà lu un roman où j'ai eu un demi-sourire aux lèvres du début à la fin, mais où j'avais aussi la poitrine serrée comme dans un étau. Cette oeuvre est magnifique et absolument à lire!
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FORT, ATROCE, SUBLIME... 💫

Rasmus quitte la Suède profonde pour Stockholm où il va enfin pouvoir être libre et assumer son homosexualité. Benjamin, issu d'une famille de témoins de Jénovah voit ses certitudes bousculées dès qu'un garçon de son âge lui dit : "Tu le sais au moins que tu es homosexuel?".
Rasmus et Benjamin vont s'aimer, ils vont s'entourer d'un groupe d'amis qui va devenir leur famille. Et puis arrive le sida, une épidémie mortelle qui semble toucher plus particulièrement la communauté homosexuelle...

J'ai profondément aimé ce roman. de la première à la dernière page (et pourtant il y en a 800 !) je l'ai lu la gorge serrée et je vous assure que les mots me manquent pour vous en parler... La plume de l'auteur est incroyable, tantôt brute, tantôt poétique, toujours sincère et délicate. Rien que le titre est poignant... Une maladie dont on ne sait rien, mais dont on pense à l'époque qu'elle peut se transmettre par les larmes.

C'est une lecture révoltante et extrêmement bien documentée qui vous plongera tel un documentaire dans une période effarante. Quotidien des homosexuels dans les années 80, apparition et évolution du sida, comportements des soignants, vie sectaire des témoins de Jénovah et bien plus encore...

Cette histoire, marquée par la souffrance et l'injustice, rend un bel hommage aux malades qui ont dû lutter contre le rejet, l'exclusion, la honte.
Un des rares romans dont je me souviendrai très longtemps, il m'a appris des choses, il m'a pris aux tripes, m'a remuée...

Et dire je ne l'aurais jamais lu sans la Kube ! Merci infiniment à cette libraire indépendante qui a choisi de glisser ce roman dans ma box ! 🤩

Vraiment, je vous le recommande de tout mon coeur...
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Ce livre n'est pas un roman, ce livre est une ode aux morts homosexuels du SIDA en Suède, lors de leurs folles années de libération.

Nous suivons Rasmus et Benjamin, ainsi que leurs amis Paul, Lars-Ake, Seppo, Reine et Benrgt.

Au fil des pages, nous découvrons leur histoire : leur enfance, souvent dans des petits villages ; leur adolescence et leur arrivée à Stockholm où ils peuvent enfin vivre leur sexualité, même de façon cachée.

Benjamin, bien qu'ayant grandi à Stockholm est celui qui a fait le plus de chemin, ayant été élevé par des parents témoins de Jéhovah.

Il tombe amoureux de Rasmus dès leur première rencontre un soir de Noël par l'intermédiaire de Paul.

C'est le temps de l'amour. Puis vient le temps de la maladie : l'entrée dans l'inconnu sans le savoir. Reine sera le premier touché.

L'auteur décrit les conditions horribles de non-soins des premières victimes du SIDA.

Puis vient le temps de la mort : le deuil des amis, mais aussi la méconnaissance des familles.

J'ai aimé le leitmotiv de Benjamin : Je veux dans ma vie pouvoir aimer quelqu'un qui m'aime.

J'ai découvert le leitmotiv des témoins de Jéhovah dans leur famille : amour et surveillance.

L'auteur reprend aussi plusieurs leitmotivs : ces jeunes hommes, forces vives de la nation, que la société laisse mourir ; certains passages sont repris comme celui sur la tour de garde de la famille de Benjamin.

Il est beaucoup question de lecture de Picsou magazine !

J'ai aimé les réveillons de Noël chez Paul, année après année, jusqu'à la dernière.

Je ne savais pas que la lettre lambda était l'un des signes de reconnaissance des homosexuels.

J'ai aimé que Rasmus écrive son nom sur la buée de la vitre qui disparait, alors que Benjamin inscrit ses empreintes indélébiles.

J'ai aimé l'analyse de l'auteur sur le SIDA : le malade du SIDA n'est pas en premier lieu une personne que la société doit protéger. Il est une personne dont la société doit se protéger.

J'ai aimé le parallèle entre Rasmus et l'élan blanc : eux, à part, si différents.

J'ai aimé le cri de vie de Paul : oui, il a existé.

L'image que je retiendrai :

Celle de la couleur jaune qui revient par touches.
Lien : https://alexmotamots.fr/ness..
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