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3,64

sur 259 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
L'histoire nous plonge à Lyon en 1897. de très jeunes filles sont retrouvées dans différents quartiers de la ville, vidées de leur sang. Leur point commun, elles étaient toutes enceintes et avaient fait appel à une "faiseuse d'ange".
Le police n'a aucune piste, entre, alors, en scène Alexandre Lacassagne, premier anthropologue criminel de France. Il charge deux de ses étudiants Félicien Perrier et Bernard Lecuyer de résoudre cette affaire. Pour cela, il leur demande d'arriver les premiers avant la police sur les lieux des crimes pour relever les indices, analyser les corps et étudier les environnements.
Ils seront aidés par la belle Irina, journaliste pseudo-polonaise pendant leur investigation.

Ce trio va s'aventurer dans une enquête sombre et un brin gore et ils vont se rendre compte assez rapidement que chacun à quelque chose à cacher ce qui fera naître des soupçons dans les esprits des autres.

C'est un ouvrage intéressant qui combine polar, roman historique et place de la femme dans la société de 1897.
J'aurais juste aimé que le personnage de Irina soit plus développé.

L'autrice Coline Gatel nous tient en haleine jusqu'à la fin, c'est un roman passionnant.
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J'ai mis du temps pour pénétrer dans l'ambiance de ce roman. La lecture des 100 1ères pages fût fastidieuse.. Et puis, le rythme s'accélère, les personnages prennent une réelle dimension, les rues de Lyon se dessinent et j'ai dévoré ce polar historique. Lyonnaise, j'ai beaucoup appris sur les rues et les rites de ma ville. C'était très amusant d'imaginer les personnages dans ces rues que je peux fréquenter et de plonger dans cette ambiance sombre de la fin du 19ème siècle.
Je lirai avec plaisir "le labyrinthe des femmes" pour retrouver cette atmosphère.
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Premier thriller historique lu, je n'ai pas été déçue!

L'intrigue se déroule à la fin du XIXe siècle dans la ville de Lyon.
Le professeur Alexandre Lacassagne, éminent médecin et professeur, père de l'anthropologie criminelle, confie à un étudiant prometteur l'instruction d'une enquête mystérieuse.
Plusieurs corps de jeunes filles sont en effet retrouvés, ayant pour point commun d'avoir subi un avortement récent.
Pour résoudre ce mystère et trouver le coupable, l'équipe d'enquête utilisera les méthodes du professeur, prélèvera des empreintes, réalisera des autopsies.

Le sujet est passionnant, l'auteure s'est beaucoup documentée et offre au lecteur un voyage scientifique et historique très enrichissant, plein de détails sans tomber dans de longues descriptions ennuyeuses.
Les personnages, et notamment le professeur Lacassagne (qui a réellement existé), sont drôles, mystérieux et attachants.
L'écriture de Coline Gatel est agréable, l'intrigue présente des rebondissements intéressants et un dénouement à la hauteur.

Un polar historique atypique et fascinant, un premier roman qui tient toutes ses promesses.
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Les suppliciées du Rhône ne passera pas à l'histoire comme étant mon meilleur polar historique à vie… mais je l'ai quand même beaucoup apprécié. Bien documenté sur les rues, ruelles et lieux de la ville de Lyon, ce roman placé en 1897 s'inspire d'évènements sordides pour mettre en premier plan la naissance de la criminologie et de la médecine légale.

Coline Gatel a un sens du suspense, c'est indéniable. Elle s'y connaît aussi dans la terminologie médicale et les actualités de l'époque. le rythme, même si parfois un peu lent, est bien dosé et facile à suivre. L'histoire se passe en quelques jours, durant les festivités de fin d'année et implique trois principaux protagonistes et trois cadavres féminins retrouvés très amochés. Ces femmes, marginales et laissées pour contre, qui avaient subies un avortement clandestin ont été mutilées et mise au rebut. Qui fait cela?
Chacun des personnages principaux soupçonne l'autre.

Irina, femme libérée et têtue, journaliste en culotte, revendique le droit d'être elle-même et devra pourtant obtenir un certificat de travestissement pour s'habiller comme elle le désire. Elle participe à l'enquête avec Félicien, médecin qui s'évade dans l'opium et qui a une rage de découvrir le meurtrier. Finalement, Bernard qui est… mais qui est-il vraiment?
Ces trois compères se réfèrent au fameux professeur Alexandre Lacassagne, éminent médecin français, fondateur de l'anthropologie médicale.
J'ai bien aimé l'importance donnée à l'enseignement aux étudiants en les mettant en première ligne des enquêtes. Il est certain que la différence entre les classes sociales est aussi très présente. Coline Gatel conduit ses personnages au-delà des limites.

« L'éducation donne le pouvoir d'être si l'on veut bien s'en donner la peine. » p.248
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J'ai apprécié ce roman policier historique qui dépeint la société et notamment la condition féminine à la fin du XIX siècles.
Les personnages sont haut en couleur avec des personnalités très différentes.
L'histoire connait de nombreux rebondissements et je suis allée de surprise en surprise.
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C'est un roman qui me faisait envie depuis sa sortie mais qui également me faisait un peu peur. Les romans historiques hormis ce qui a trait à la seconde guerre mondiale, ce n'est pas trop ce qui m'attire habituellement. Mais en le refermant, je m'en suis voulue de ne pas l'avoir ouvert avant.
Nous sommes dans le Lyon de la fin du 19eme siècle. Des jeunes filles sont retrouvées mutilées après avoir subi des avortements clandestins.
Bernard et Félicien, élèves du professeur Lacassagne, professeur à la faculté de médecine, vont enquêter, aidés par Irina, une jeune femme journaliste.
Coline Gatel a su intégrer des personnages réels et fictifs. Car le professeur Lacassagne a bel et bien existé car il s'agit du père de l'anthropologie criminelle. Et que ce fût passionnant d'apprendre sur les prémices de la criminologie, façon "Les Experts au 19ème siècle". le fait d'intégrer une personne ayant existée rend l'intrigue d'autant plus crédible.
J'ai aimé déambuler grâce à l'autrice dans ce Lyon, lever les yeux, observer. Car ici la ville de Lyon est aussi pour moi un personnage à part entière. Elle prend son temps pour nous présenter la métropole lyonnaise de cette époque. C'est un roman très documenté qui se met doucement en place. La première moitié est plutôt lente mais elle nous laisse le temps de découvrir, de déambuler...
Et puis elle met l'accent également sur les conditions des femmes à cette époque. La question de l'avortement y est abordée ainsi que celle du certificat de travestissement, qui autorisait les femmes à porter des pantalons avec de très "bonnes" raisons.
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Bref, vous l'aurez compris c'est un roman passionnant sur Lyon et la condition féminine au 19ème siècle.
Le tome 2 (Le labyrinthe des femmes) sera bientôt en ma possession, c'est certain.
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On part aujourd'hui à Lyon en 1897 pour suivre la naissance de la criminologie, dans le premier roman de Coline Gatel. Et je dois dire qu'il était très sympa !

Je ne suis toujours pas spécialiste du XIXe, mais toute cette ambiance historique autour de ces premières autopsies était prenante ! On est directement plongés dedans et tout ce jargon médical est compréhensible ! J'étais contente de ça, j'avais peur d'être perdue dans le médical, mais tout va bien !
Dans l'ensemble, le roman est quand même sombre, dans son atmosphère comme par ses personnages.

Personnages d'ailleurs très intéressants dans leurs personnalités. Ils se révèlent complexes au fur et à mesure du livre et on comprend leurs réactions passées. Même si je dois avouer que leurs relations sont assez ambiguës et que je me suis dit qu'ils étaient quelques fois assez brutaux entre eux dans leur amitié.
Au niveau de leurs dialogues, j'y ai trouvé un rythme, des joutes, quelque chose qui m'a énormément plu. Mais il m'est arrivé, dans la rapidité du dialogue, de complètement perdre le fil et de ne pas le retrouver.
Je me suis aussi un peu perdue dans les noms et les situations, vu qu'il y a plusieurs meurtres à résoudre en même temps. Mais ça se rattrapait !

J'ai aussi trouvé vraiment très jolie la plume de Coline Gatel dans les instants de mort imminente et d'angoisse. Tout en images et presque en douceur, j'ai adoré ce ton pour ces moments spécifiques !
Sinon les enquêtes se déroulent bien, et je trouve le sujet final de la résolution (NO SPOIL xD) vraiment poignant.

Je l'ai refermé la bouche ouverte.
Et malgré les petits points que j'ai notés, c'était un très chouette premier roman !
Je me laisserai sans aucun doute tenter par le tome 2 !
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J'ai beaucoup aimé le contexte historique, la documentation précise sur les prémices de la médecine légale en 1897, et la description des rues de Lyon. le début du roman avec le médecin légiste Lacassagne et l'autopsie réalisée par ses étudiants est une très bonne entrée en matière. le désir des femmes qu'incarne Irina, de travailler dans des métiers d'hommes comme le journalisme est très intéressant également.
En revanche l'intrigue policière ne m'a pas convaincu, les personnages des trois enquêteurs en herbe sont un peu excessifs. J'ai eu beaucoup de mal à identifier Bernard de Félicien. Et cela a gêné ma lecture. Et puis la façon qu'a l'auteur de nous faire croire par des actions exagérées que chacun d'entre eux peut être le coupable manque un peu de subtilité, notamment quand Bernard s'acharne sur Clarisse. Tout cela est un peu embrouillé.
Et puis la raison de tous ces meurtres est vraiment biscornue. Malgré cela j'ai bien aimé ma lecture et je vais poursuivre mes lectures de Coline Gatel.
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Glauque, sordide, morbide. Bien torché, joliment troussé dans une langue fin de siècle (19ème). Trop de détails sur les pratiques des faiseuses d'ange. Une description impitoyable des cloaques lyonnais. le roman se veut populo et réussit à l'être. Son trio hybride d'enquêteurs est original. Mais tant de gesticulations verbales finissent par lasser avant de rebondir sur un final alambiqué. Ce curieux polar au style suranné a le mérite de sortir le lecteur de la routine policière. Sans plus... ni moins.
Lien : http://cinemoitheque.eklablo..
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Nous sommes à Lyon en 1897. Plusieurs corps de jeunes filles sont retrouvés dans les rues. Pour la première fois, la police souhaite bénéficier de l'expertise de médecins pour résoudre ces meurtres. Deux étudiants sont alors assignés à cette affaire. Ils vont en parler à leur amie journaliste qui va les aider dans leur quête de vérité. Ce qu'ils vont découvrir est pire que ce qu'ils pensaient...

Quel travail de l'autrice tant dans les expressions de l'époque que les descriptions des rues de Lyon. J'y ai habité pendant mes études, j'ai donc eu l'impression de mener l'enquête avec cette fine équipe ! Mais surtout, c'est un roman qui aborde avec atrocité les avortements de l'époque, les travers de la médecine, les complots ou encore l'homosexualité et la condition féminine. J'ai vraiment été happée dans l'histoire, j'avais envie d'en savoir plus. J'ai été triste, en colère, perdue... j'ai ressenti tous les sentiments des personnages. Ces derniers sont d'ailleurs tous singuliers, avec leurs personnalités et leurs travers. Longtemps, on est baladés par l'autrice qui sème de nombreux indices pour le dénouement. Et pourtant, j'ai été surprise... Un roman que je conseille pour les fans de polar et d'histoire.
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