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3,64

sur 261 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je remercie chaleureusement les éditions Préludes pour l'envoi du roman Les suppliciées du Rhône de Coline Gatel.
Lyon, 1897. Alors que des corps exsangues de jeunes filles sont retrouvés dans la ville, pour la première fois des scientifiques partent à la recherche du coupable, mettant en pratique sur le terrain toutes les avancées acquises en cette fin de XIXe siècle.
Ce roman est présenté comme "les experts à Lyon en 1897". Je trouvais ça prometteur et tentant. On apprend énormément de choses sur l'anthropologie criminelle, les débuts de cette technique qui allie la science médico-légale et les enquêtes policières. Tout ce qui concerne ces nouvelles techniques m'a d'ailleurs passionné.
Mais.. que cette lecture fût laborieuse ! Que j'ai peiné à lire ce roman !
Pour la petite histoire, j'ai d'abord essayé de le lire au format numérique via net galley mais je n'accrochais pas du tout dès les premières pages ! Quand Babelio m'a proposé de me l'envoyé au format papier dans le cadre d'une masse critique privilégiée, j'ai foncé. Il a été plus facile pour moi de le lire en l'ayant dans mes mains mais je dois avouer avoir du m'accrocher pour le terminer enfin !
Les informations techniques sont très intéressantes toutefois je n'ai pas accroché avec les personnages. Les dialogues ne m'ont pas toujours semblé crédibles. J'ai eu du mal avec l'ambiance, très glauque, et qui m'a souvent mis mal à l'aise.
A mon grand regret, je n'ai pas réussi à apprécier ma lecture. J'ai même l'impression d'être passé à coté et pourtant, on ne peut pas dire que je ne me sois pas accrochée !
Grosse déception donc en ce qui me concerne, et je ne mets que deux étoiles.
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Des cadavres en bord de Rhône dans la bonne ville bourgeoise de Lyon. Des médecins légistes aux instruments, un pseudo journaliste à l'enquête, du sang et des larmes...

S'il m'a paru très intéressant d'en apprendre plus sur l'anthropologie criminelle, et les débuts de cette technique associant science médico-légale et enquêtes policières, j'ai beaucoup besogné avec des personnages peu crédibles dans leurs interventions verbales. Il est incontestable que l'auteur a une virtuosité de plume dans les dialogues mais ce jeu de ping-pong oral m'a vite agacée.

Comment peux croire qu'en 1897, on utilisait l'expression « Arrête ton char, Ben Hur »? (p 75)*
Si je suis une adepte inconditionnelle des romans historiques, c'est surtout pour la qualité des sources et de la documentation... ça commençait donc mal...

J'ai néanmoins continué par loyauté pour une lecture proposée par partenariat d'éditeur. Mais pour moi, il n'y a pas grand-chose à sauver, si ce n'est la ville de Lyon. L'accroche de plus en plus sordide avec une certaine complaisance dans la noirceur, les secrets enfouis au burin, l'intrigue alambiquée imposée au lecteur au détriment du contexte historique...

Une lecture finie en diagonale pour en connaître la chute. Mais une évidente déception.

*http://www.expressio.fr/expressions/arrete-ton-char-ben-hur.php
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Les suppliciées du Rhône Coline Gatel Editions Préludes septembre 2018 #LesSuppliciéesDuRhône #NetGalleyFrance
LE POLAR HISTORIQUE ÉVÉNEMENT SUR LA NAISSANCE DE LA CRIMINOLOGIE. C'est ainsi que ce roman est annoncé en 4 ème de couverture. Comment refuser? Impossible et voilà patatras la déception était au rendez-vous !
Lyon, 1897 , le Professeur Lachassagne réputé pour la qualité de ses autopsies souhaite que la médecine légale puisse intervenir au plus près des enquêtes criminelles. Alors lorsque les corps de toutes jeunes filles sont retrouvées aux 4 coins de la ville il demande à Félicien Perrier , son étudiant préféré, de mener une enquête scientifique. Félicien , personnage brillantissime mais énigmatique s'associe à son condisciple Bernard Lécuyer. le duo se retrouve trio quand Irina, jeune femme habillée en homme , journaliste se joint à eux...Ils vont à eux trois suivre à la trace le tueur .Voilà pour les grandes lignes . L'éclairage porté sur les personnages, acteurs et tueur , est bien sur un éclairage d'époque mais difficile de s'en satisfaire. L'histoire au fur et à mesure devient sordide , glauque et le mélodrame s'impose. L'auteure semble se complaire dans cette atmosphère irespirable et nous entraîne dans les quartiers populeux, miséreux et mal famés du Lyon de la fin du XIX è c'est sans aucun doute ce qui est le mieux réussi .Un roman bancal donc où il n'y a pas à proprement parler d'enquête policière au sens propre puisque nos médecins sont hors les murs des commissariats. Une grande déception donc. Je serai curieuse de connaitre les attentes du jury qui a attribué le PRIX DU ROMAN KOBO BY FNAC-PRÉLUDES-LE POINT à cet ouvrage! .
Je ne peux que remercier les éditions Préludes pour ce partage .
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Un livre à la jaquette très vendeuse...
On attend un bon polar, qui se passerait à Lyon et dont on suivrait les 1er pas de ce qui va devenir la police scientifique....
Mais on n'en est quand même bien loin.
Certes l'histoire se passe à Lyon, certes il y a des crimes, donc des assassins à débusquer... mais pourtant j'ai trouvé que la mayonnaise ne prenait pas. L'histoire est sordide et totalement invraisemblable, les personnages peu crédibles, les liens avec les débuts de la police scientifiques trop anecdotiques. Normal, car Alexandre Lacassagne avait juste ouvert la brèche. C'est à peine quelques années plus tard que le vrai fondateur de la médecine scientifiques, Edmond Locard a oeuvré, toujours à Lyon d'ailleurs, en créant en 1910 le 1er laboratoire de police scientifique.
Bref un 1er roman, pas inintéressant, mais pas franchement non plus à la hauteur des promesses...Sacré jaquette !
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Ce livre me faisait énormément envie depuis sa parution. Un polar historique sur la naissance de la criminologie, un roman entre "les enquêtes de Murdoch" et "Bones" quoi !!

Eh bah nan !

Les côtés historiques sur la médecine légale et les faiseuses d'anges ont pas mal retenu mon attention, et heureusement sinon j'aurais abandonné ce livre que j'ai souffert à lire.
Il m'avait tellement tentée que je me suis forcée à le finir, au cas où...

Mais non décidément. Aucun des trois personnages ne se laisse approcher, connaître par le lecteur, chacun se cache derrière des faux semblants, ne se révèle pas ou par énigme. Entre eux, ils ne parlent que par piques. On ne les comprend pas finalement et du coup pour s'attacher et s'intéresser à eux c'est compliqué. Moi qui aime les personnages développés, ceux que j'apprends à connaître et à qui je peux me fier, là ce n'est pas pour moi.

Pour ce qui est de l'enquête, j'avoue avoir deviné l'identité du coupable assez tôt (grâce aux gros indices mais sans avoir deviné le mobile, forcément vu mes attentes je ne pouvais pas aller dans cette direction) même si le fait que chaque personnage de l'histoire est successivement proposé comme coupable m'a fait douter. Les liens qui se sont fait entre les personnages au fil du récit m'ont paru bien trop.....trop ! Trop poussés pour être crédibles ou épatants, comme si tout et tous devaient être reliés. Ce qui n'a absolument pas fonctionné avec moi.

J'avoue que l'ambiance est bien glauque et parfois crue, ce que j'aurais pu apprécier si les trois personnages principaux ne m'avaient pas mise mal à l'aise de bout en bout.
Et finalement, le dénouement et le mobile n'étaient pas du tout ce que j'attendais de ce roman, je suis passée d'une enquête scientifique à un pseudo drame familialo-psychiatrique...

Ma déception vient peut-être de là, de mes attentes.
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L'accroche du roman, "Les experts à Lyon en 1897", par la référence à une célèbre série télé, pouvait laisser penser que l'on allait découvrir un thriller historique médical dans la droite ligne des romans de l'américaine Tess Gerritsen qui met à profit ses compétences de médecin pour nourrir ses intrigues policières tout en informant le lecteur sur l'évolution de la pratique médicale au cours des deux derniers siècles.
Je n'ai pas dans ce texte pu satisfaire mes exigences didactiques, mais ce n'est pas le moindre des reproches que je ferai à ce livre dans lequel j'ai eu beaucoup de mal à entrer et que je n'ai terminé qu'avec peine.
Mis à part le professeur Lacassagne, figure historique à l'origine de l'anthropologie criminelle qui intervient dans l'intrigue, les autres personnages ne m'ont nullement convaincue, qu'il s'agisse des deux médecins, l'un psychopathe, l'autre dissimulateur et perturbé, de la journaliste féministe qui joue de l'ambiguïté de son travestissement, sans parler de l'auteur des crimes... dont je ne dirai rien pour ne pas déflorer l'intrigue, mais dont les motivations profondes m'ont quand même laissée bien perplexe...
L'intrigue est la suivante: un tueur fou s'attaque aux jeunes filles qui viennent de se faire avorter et sème des mortes sur sa route . La police est impuissante à arrêter ce terrible criminel et une équipe d'experts est formée pour tenter de faire "parler les cadavres".
Au fil des pages, l'affaire devient de plus en plus glauque et sanglante, les pulsions se déchaînent, et pas seulement chez l'auteur des meurtres... Les apparences volent en éclat et chacun dissimule un lourd secret. Les soupçons empoisonnent l'atmosphère comme l'odeur de putréfaction qui se répand depuis la barge qui sert de morgue.
Ce roman très noir a pour cadre la ville de Lyon à la fin du 19ème siècle et l'auteur s'y promène avec ravissement sur les traces de ses enquêteurs, ce qui pourra ravir les familiers de la ville qui retrouveront leurs repères géographiques.
Peut-être que ma longue fréquentation professionnelle du milieu judiciaire et criminel, m'a rendue trop exigeante pour me permettre d'apprécier cette catégorie littéraire...

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Le résumé était intéressant mais je suis très déçu. Les personnages ne sont pas attachants et ne communiquent qu'en s'envoyant des vannes, même quand il y a un rapport hiérarchique entre eux. La langue utilisée ne se replace pas dans l'époque, non plus que les personnages notamment la journaliste qui n'est que provocation féministe anachronique.
On appréciera cependant les "fun facts" disséminés dans le roman pour ceux qui s'intéressent à la ville de Lyon et son histoire.
Concernant l'enquête, elle est plutôt assez bien menée, même si les motivations de l'assassin sont étranges, après tout la folie n'a pas de règles.
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La mise en scène des débuts de la médecine légale est pour moi le principal intérêt de ce polar historique. Pour le reste, des personnages et des dialogues qui ne « fonctionnent » pas très bien ; et une atmosphère de plus en plus glauque au fur et à mesure que l'on avance dans le roman, jusqu'au dénouement à la fois sordide et complètement pervers.
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Trois jeunes gens, une journaliste polonaise et deux jeunes médecins légistes, mènent l'enquête pour résoudre les meurtres de jeunes femmes avortées. Dans un Lyon mal fréquenté à la fin du 19ème siècle, nous voici donc embarquez avec ces trois jeunes gens pour résoudre l'enquête à l'époque des balbutiements de la science policière…

Embarquez oui, mais pas entièrement, et pour deux raisons en ce qui me concerne.
Première raison, j'ai trouvé que l'auteure s'éparpillait beaucoup trop dans le récit, en abordant beaucoup trop de sujet comme la drogue, l'avortement, la prostitution, la misogynie… qui donne un peu cette impression d'avoir une enquête qui passe au second plan.
Deuxième raison, j'ai trouvé les personnages beaucoup, beaucoup trop bruyants, et de fait beaucoup trop fatigants. A cause de leurs oppositions constantes, leurs prises de bec incessantes, mais aussi à cause de leur personnalité trop forte. La journaliste polonaise par exemple, m'a fatiguée au plus haut point - et je crois que c'est la première fois de ma vie qu'un personnage fictif me fatigue !

Toutefois, si tout ceci a mal joué sur ce moment de lecture, que je ne qualifierai pas de spécialement bon donc, je dois dire que la fin était par contre bien trouvée, et qu'elle a réussi à rattraper un peu mes deux défauts. Elle était un peu compliquée à suivre pour ma part car je n'ai pas été très concentrée sur ma lecture, mais ces dernières scènes où il y avait de la haine, de la vengeance, de la folie, de la colère étaient surprenantes et agréables à lire malgré tout. Et j'avoue que j'ai été contente de voir que je n'ai pas souffert pour rien, que la fin au moins était à la hauteur d'un bon roman policier.

En résumé, je n'ai pas été si emballée que ça par cette lecture, mais si les ambiances tendues vous plaisent, pourquoi pas.
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On avait tout pour avoir une bon livre. Tout d'abord, on aborde les débuts de la médecine légale au 19e siècle, dans ma bonne ville de Lyon. Ensuite le thème de l'intrigue : des jeunes filles sont retrouvées atrocement mutilées après avoir subi des avortements clandestins. Malheureusement la mayonnaise n'a pas pris avec moi. Les personnages sont falots, les dialogues d'une pauvreté à mourir, le dénouement invraisemblable. J'ai terminé en survolant les pages afin d'avoir la clé de l'énigme, mais pour moi c'est un livre non abouti. Je mets quand même 2**, pour Lyon.
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