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Exercice de virtuosité, teinté de sensualité et d'humour, dans ses références littéraires (Stendhal) et cinématographiques (la plupart des personnages secondaires portent des noms d'acteurs ou de réalisateurs italiens illustres), sans oublier, évidemment, la référence central aux fresques du Bienheureux Fra Angelico. Une saisissante et drôle inventivité, notamment dans le contraste fréquent entre l'exiguïté des décors et la très grande élasticité du vocabulaire. J'aurais aimé sans aucune réticence cette esquisse brillante, sans quelques lourdeurs de style (un goût pour des mots d'apparence rare, pour les périphrases un peu lourdes) non dénuées de naïveté…
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Un livre étonnant qui surprend jusqu'au bout : pourquoi cet homme qui se fait enfermer par mégarde dans le musée national San Marco de Florence reste-il impassible ? Il a avec lui son téléphone mais n'appelle personne ; une femme dans la rue d'en face le voit mais il ne demande pas de l'aide. Pourquoi accepte-t-il d'être captif ? Pourquoi ne réagit-il pas ?
Un récit très bien mené qui rappelle les événements politiques qui ont eu lieu en Italie dans les années 1970.
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Une écriture un peu prétentieuse, qui m'a agacée au départ, puis finalement, un petit livre qui se lit sans déplaisir et qui permet de se replonger dans le magnifique Musée San Marco de Florence (j'avoue que c'est l'allusion aux Fra Angelico qui m'a attirée dans la 4ème de couverture).
La deuxième partie est plutôt drôle, lorsque le héros est libéré de sa cellule et qu'il est amené à des confrontations assez absurdes. Dommage que les allusions aux Brigades rouges, qui m'intéressaient bien, n'aient pas été plus approfondies...
Pas inoubliable, mais original...
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Le 16 mars 2002, Fabrizio Annunziato, traducteur, se trouve, par erreur, enfermé au musée national Saint Marco, dans une cellule où a vécu Fra Angélico. Un début prometteur et un personnage atypique. L'enfermement,, loin de l'angoisser, lui est profitable. Serein, il entend de loin les bruits des manifestations anti-Berlusconi, rêve d'une serveuse rencontrée la veille et finit sa traduction. Quelques problèmes à sa sortie dix jour plus tard : Tito, le commissaire de police, le prend pour un adepte des ex-Brigades Rouges. La fin reste ouverte, après quelques possibilités proposées au conditionnel par l'auteur...
Celui-ci s'amuse, et le lecteur aussi, avec la culture et l'histoire de l'Italie. Outre Fra Angelico, le musée abrite un directeur, Gasmann, et une gardienne ,Loren! L'atmosphère n'est pas sans rappeler Calvino.
Drôle et surprenant, un premier roman à découvrir.
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Conseillé par Olivier
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Belle performance pour un premier roman mais sans plus.
Avec "Le cas Annunziato" Yan Gauchard nous emmène en Italie. le titre est tout à fait adapté car c'est un cas Fabrizio Annunziato, traducteur trentenaire (bien qu'il ait presque 40 ans). J'ai eu envie de le secouer à plusieurs reprises.
Il reste volontairement enfermé 10 jours dans une des cellules du musée San Marco à Florence. Mais pas n'importe laquelle celle de Fra Angelico d'où il peut admirer la fresque "Annonciation". Mais après cette parenthèse sur l'histoire de l'art, le rebondissement va venir de l'extérieur car, au printemps 2002 à Florence, la contestation gronde sous les fenêtres du musée. Les manifestations sont violentes. Ça ne se passe donc pas très bien et quand le directeur du musée s'aperçoit qu'un intrus est dans les murs, il appelle les carabiniers, lesquels sont convaincus qu'il s'agit d'un comploteur pro-Brigades rouges. Ses démêlés avec le lieutenant-colonel Tito Santanelli vont le mener en prison. Puis, c'est le couvent qu'il choisira en se contentant d'une vie réduite à minima.
Je ne suis pas complètement entrée dans l'histoire. C'est peut-être parce que je m'attendais à plus de description du musée et de Florence où j'ai passé un très bon week-end il y peu de temps. C'est aussi sans doute parce qu'en matière d'enfermement, il y a l'oeuvre de Beckett qui fait de l'ombre à ceux qui s'y frotte.


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