Un livre léger et plaisant qui nous balade dans les rues de Paris, dans les salles obscures et dans la tête amoureuse du narrateur.
Un dimanche soir, en faisant la queue à la caisse d'un cinéma de quartier parisien, une jeune femme partage un coin de parapluie avec notre narrateur. Sa Vénus avait un parapluie, alors partageons un coin de parapluie, un accoudoir de cinéma, des séances de comédies américaines, romantiques à souhait évidemment (vive les rétrospectives dans les salles parisiennes (Paris capitale des salles obscures, qui n'aime pas découvrir dans ces "vieilles salles" de quartier, quelquefois aussi âgées que les films projetés.
Poésie, belle langue pour ce court texte, qui est réel plaisir de lecture. J'ai aimé déambulé dans les rues, les ponts parisiens et aller (re)voir les films classiques du cinéma.
De l'humour aussi, des piques bien senties sur les british (eh oui, sa Vénus a un compagnon anglais, il faudrait peut être envisager de fermer le tunnel sous la Manche !)
Du suspens, de la la tendresse pour cet homme et ses questionnements face à cette Vénus, un peu fantasmé, qui a partagé un bout de parapluie et une belle théorie d'accoudoir (attention lors de votre prochaine séance de cinéma, vous y penserez en partageant un accoudoir avec un ami ou un inconnu !
Vous aurez ou pas envie d'aller au cinéma seul(e), tellement envie de partager avec un(e) bel(le) inconnu(e) un coin de parapluie, un 10% d'accoudoir, des sourires, des rires face à de bonnes vieilles comédies américaines, puis refaire le film en déambulant le nez au vent, dans les rues parisiennes.
Un bel hommage à la rêverie, au pouvoir du cinéma, de l'imagination.
Allez, allons nous faire une séance de cinéma dimanche soir dans un petit cinéma de quartier, à Paris ou ailleurs.
#
LaVénusauparapluie #NetGalleyFrance