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Citations sur Psy, jeûne et randonnée (25)

C'est étrange, pensé-je, comme certaines personnes peuvent parler sans pause, sans discontinuer, sans se soucier de la fatigue auditive de leurs interlocuteurs.
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J’ai toujours trouvé que c'était un gros cliché, cette histoire du masque à oxygène dans l'avion, qu'il faut commencer par plaquer sur son nez avant d'aider les autres, mais finalement ça me rattrape.
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La fissure dans le plâtre, c'est tout ça à la fois, son absence d'aujourd'hui, les colères d'alors et les coups d'autrefois.
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Parce que moi, je suis sans cesse sur mes gardes, je ne peux jamais m’abandonner, c’est drôle ce mot, non, s’abandonner, comme on se lâche la main à soi- même pour s’adosser sur l’autre, avec la certitude d’une réception douce et respectueuse. J’ignore quel goût ça peut avoir, je n’ai même jamais eu le temps de me poser la question, occupée que j’étais à barricader les issues pour l’empêcher de pénétrer en moi plus profondément.
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Je suis un bernard-l'hermite. Je ne me sens bien nulle part.
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On devient moins regardant quand on a pris l'habitude de respirer dans la boue.
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J'ai beaucoup pensé à une phrase que j'ai lue dans un livre de développement personnel : « Il faut savoir rendre les poubelles a ceux qui les ont remplies ». Je crois que j'ai envie de faire ça, de rendre sa responsabilité, ses phrases assassines, le venin qu'elle exstude à gros bouillons. Et en même temps, je flippe, vous commencez à me connaître. Je suis sûre que je vais rêver de courses-poursuites à l'issue desquelles je me retrouverai coincée au pied d'un mur.
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La notion principale, dans le corpus théorique de la Gestalt thérapie, c'est le contact. Ça peut paraitre abscons, mais ça a des conséquences très concrètes en séance. La vie psychique n'est pas envisagée sous l'angle d'une psyché enfermée à l'intérieur de l'individu, mais délocalisée dans les sites de contact. Contact avec les autres, avec l'air que je respire, le fauteuil sur lequel je suis assise, avec mes souvenirs... L'interdépendance est une évidence, pourtant nous avons toujours tendance à nous imaginer isolés, autarciques. Dans cette approche, les éprouvés qui surgissent ne sont pas considérés comme seulement miens, comme cloisonnés dans mon être, mais reliés au contexte. Ils appartiennent à la situation, ils en disent quelque chose. Ils sont là, dans le champ. Ils nous servent de boussole. La situation, dans sa globalité, est première, c'est notre postulat de départ.
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J'avise les chips, j'avise le saucisson, les pommes à la peau lisse, je crois que je n'ai pas faim, je ne sais pas ce que je veux, comment fait-on pour savoir, dans la vie, ce qu'on désire vraiment ? Pas ce que les autres ont prévu pour nous, non, pas les actes que l'on pose en réaction à leurs demandes, leur chagrin ou leurs supplications, mais les délicates palpitations de notre intuition profonde ? A force de dire oui à tous et à chacune, je me suis retirée de ma propre existence. Le pire, c'est que je ne sais même pas pourquoi. Et soudain l'évidence me frappe : je suis remplie de ces introjects dont Cécile Millet parle dans son livre, les postulats que l'on ingère sans prendre le temps d'y réfléchir. « Tiens-toi bien. » « Sois solide. »« Obéis. »
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Je passe la parole au tamis, certains termes tintent longtemps à mon oreille, certains champs lexicaux insistent. Je sonde ce qui me traverse, mes inconforts, un sentiment de quiétude, l'atmosphère, mon agacement lorsque cette dernière me semble cotonneuse ou illisible. Mon corps tout entier travaille à devenir capteur de la situation.

Et en cet instant, j'entends avec acuité les atténuateurs, les « un peu », les « légèrement», les « pas beaucoup», les « il y a pire», comme des brides prêtes à craquer tendues sur ses phrases. Je la vois recroquevillée sur le fauteuil, s'affaissant à chaque évocation de sa mère. Je me sens par moments aspirée par ses mots, par les propos et attitudes qu'elle me relate et qui me font bouillir, il me faut prendre le temps de respirer et de me décentrer, d'appréhender ce qui se passe. Elle parle et c'est très doux, comme une caresse presque paradoxale, quelque chose de contenu, de très calme, qui contraste avec mon émortion. Lydia en formation, disait souvent que nous percevons des choses que nos patients ne sentent pas encore.
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