Macédoine Royale
Ces quelques lignes risquent de ressembler à une double critique (pour les premières lignes en tout cas). J'ai eu la très mauvaise idée de lire Chasse Royale de
Jaworski en parallèle au Lion de Macédoine de Gemmell.
De fait, au début c'était plutôt plaisant et instructif de comparer ces peuplades d'ante-christ, la gouaille sanglante, bruyante et débordante des Bituriges à la société très organisée mais néanmoins tout aussi belliqueuse de la Grèce et ses pays limitrophes.
Et puis rapidement j'ai peiné sur le Gemmell, que j'ai trouvé beaucoup trop manichéen, gentillet, policé. Mou.
Alors j'ai arrêté ma lecture du Lion, terminé le
Jaworski, attendu quelque temps, puis rouvert l'intégrale.
Bien m'en a pris. Les pages se sont faites légères et je me suis peu à peu intéressée à cette épopée militaire. J'en ai déduit qu'apprécier un livre non seulement dépend de l'humeur du moment mais aussi des lectures parallèles.
Et puis j'ai recalé en deuxième partie, pourtant plus mystique et fantastique, alors que mes autres romans en cours, certes plaisants, étaient d'un tout autre genre pour éviter les comparaisons.
Du coup, je ne sais pas trop quoi penser.
Peut être que, tout simplement, je n'apprécie pas Gemmell.