C'est quand une génération arrête de penser à la suivante et qu'elle veut tout changer pour elle-même que commence la déchéance d'un pays.
Toute erreur avait un sens quand on la commettait par conviction.
"Les libraires n'oubliaient jamais que les livres étaient encore un très jeune moyen d'expression pour changer le monde et renverser les tyrans. Quand Jean Perdu voyait des livres, il ne voyait pas que des histoires, des prix de vente et des premiers soins pour l'âme. Il voyait la liberté avec des ailes de papier."
Car les morts que nous avons aimés une fois, nous les aimerons toujours. leur absence nous accompagne jusqu'à notre dernier jour.
Les livres ne cesseraient jamais de donner de l'amour à un lecteur ou à une lectrice. Ils étaient un pôle sécurisant dans tout ce qu'il y avait d'imprévisible. Dans la vie. Dans l'amour. Dans la mort.
- Ici, les gens travaillent et vivent pour l'avenir. Ils pensent à ceux qui viendront après eux. Et ceux-là, quand leur tour viendra, feront pareil. C'est quand une génération arrête de penser à la suivante et qu'elle veut tout changer pour elle-même que commence la déchéance d'un pays. (p.179)
Lire: un voyage sans fin. Un long, oui, un éternel voyage qui vous rendait plus doux, plus aimant, meilleur envers vos congénères. (p.165)
Tout le monde dispose d'une alcôve intérieure, un recoin où se cachent ses démons. Ce n'est qu'à condition de l'ouvrir et de les affronter que l'homme devient libre.
Papa dit que la Provence a taillé ses hommes dans les arbres, les falaises multicolores et les sources vives, et qu'elle les a baptisés Français. Ils sont ligneux et flexibles, pétrifiés et forts, ils s'expriment depuis les profondeurs de leurs différentes couches de sédiments et s'enflamment aussi vite qu'une brindille au contact du feu.
Les livres protègent de la bêtise. Des faux espoirs. Des mauvais hommes. Ils vous revêtent d'amour, de force, de savoir. C'est la vie depuis l'intérieur. (...) Les livres ne cesseraient jamais de donner de l'amour à un lecteur ou à une lectrice. Ils étaient un pôle sécurisant dans tout ce qu'il y avait d'imprévisible. Dans la vie. Dans l'amour. Dans la mort.