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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Certes un roman mais basé sur des faits historiques vécus et relatés.
J ai beaucoup apprécié ce livre qui nous donne la vision d un soldat allemand à Stalingrad,et surtout la déroute et la défaite.
Le cauchemar qu ont vécu les soldats mourant faute de soin,de nourriture,et la débrouille pour pouvoir rentrer auprès de leur famille .
Un livre poignant qui nous emmène dans l enfer de la guerre et des conséquences pour les perdants
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L'histoire du chaudron de Stalingrad écrite à hauteur d'homme sans préjugés ni ressentiments, sans manichéisme ni biais idéologique, dans un camp de prisonniers entre 1944 et 1945.
L'indéniable qualité littéraire de cet ouvrage retrouvé dans les archives militaires russes en 2012 propose un récit glaçant et passionnant du quotidien de ses hommes aux prises avec l'histoire de la plus grande défaite de l'armée allemande dans le Kessel, le Chaudron - 35 km sur 60 et 150 km de ligne de front -, le tombeau de la Wermacht.

Sans idée préconçue, sans biais, l'auteur met en scène des personnages représentant les différentes sensibilités et les sentiments contradictoires des officiers et hommes de troupe au sein de l'armée. L'on participe à des conversations livrant des vérités sur l'entre-deux guerres, la montée du nazisme, de l'administration tatillonne, sur les officiers supérieurs perdus entre leurs devoirs – drapeau, fidélité, humanité – et leurs peurs et leurs lâchetés : « Hommes fiers devant le trône des rois ! Les officiers de Frédéric le Grand jetaient leur épée au pied de leur souverain… Comment se fait-il qu'aujourd'hui, ils aient des âmes de valets ? Comment cela se fait-il ? »
Lien : http://www.quidhodieagisti.c..
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Un témoignage terriblement " Réel " qui suinte la peur, la primauté de l'instinct sur la morale et le poids inquantifiable de la guerre qui pèse et écrase les épaules de misérables individualités. L'humanité devient un concept abstrait et seul les souvenirs et la nostalgie, emplies d'images réconfortantes peuvent donner un répit, trop court, à ce déchainement de mort qui fait s'affronter deux idéologies. le froid terrible semble figer les choses comme les hommes, le blanc de la neige s'apparente plus à un linceul qui engloutit les formes jusqu'à les faire disparaître, dans l'indifférence la plus totale.
Ecrit, pendant et après, en captivité, on se demande comment l'auteur a pu puiser aussi profondément en lui même pour restituer avec acuité ce sentiment de panique qui nous étreint tous lorsque la mort est à nos trousses. Ce témoignage confirme que le pathos est un magnifique vecteur pour sublimer une vérité aussi inhumaine soit-elle.
Avec Guy Sager, Einrich Gerlach rend compte, avec malgré tout, un indéniable esthétisme, l'horreur du front de l'Est entre 41 et 45. "Eclairs Lointains" s'attache plus particulièrement à la défaite de Stalingrad fin 42, début 43. Un tournant décisif de la guerre qui mènera à la chute du nazisme.
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Fin 1942, Stalingrad, l'hiver s'amorce sur le front Russe, les allemands sont toujours bloqués dans leur avancée et tentent de s'emparer de la "ville", ou du moins des quelques façades d'immeubles qui restent.

Le lieutenant Breuer arrive d'Allemagne et motive les troupes. Bientôt la grande offensive, et la victoire finale.

Il est vite mis au courant de la construction de deux nouveaux ponts au nord et au sud du Don, cependant pourquoi s'en inquiéter, à Stalingrad, l'armée russe y envoie des vieillards et des jeunes, certains ne sont même pas armés.
Ce n'est donc pas sans surprise que l'armée allemande se retrouve simultanément frappée par l'artillerie russe au Nord et au Sud de ses positions, la manoeuvre encerclant ainsi l'armée allemande.

Les 300 000 hommes sont donc coincés dans l'hiver russe, et ce roman raconte leur histoire. L'histoire d'une défaite clé, qui montrera au monde que l'Allemagne n'était pas invincible. Et aux allemands qu'Hitler n'était pas le surhomme qu'ils imaginaient (ou du moins qu'on avait fini par leur faire assimiler à grand coup de propagande) mais un dictateur sanguinaire, assoiffé de pouvoir, frustré du traité de Versailles, et qui n'hésitera pas à les sacrifier pour sa gloire, car sur ces 300 000 hommes, un peu moins de 15 000 sont rentrés chez eux.

Un très beau roman, magnifiquement écrit, où les souffrances sont décrites avec précision, et où l'évolution de la pensée allemande y est parfaitement reflétée.
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Pas au niveau du Vie et destin de Grossman, mais quand même un poignant récit de la débacle allemande à Stalingrad, par un officier capturé par les russes et qui deviendra un de leurs sympathisants.
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