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3,42

sur 898 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Il s'agit ici d'un témoignage autour de l'histoire contemporaine du Liban, et de ses liens avec la France en termes d'événements.
De l'histoire familiale de l'auteur, qui a ici transformé les personnes en personnages de son roman pour des raisons personnelles.

La valeur historique est intéressante pour comprendre la géopolitique du Liban, cependant, sur l'aspect romanesque, ce livre m'a laissée assez froide.
Le style en est très "metadiscursif", l'auteur observe très fréquemment son travail en cours et ses autres essais d'écrits ... je ne suis pas convaincue.
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Dans une chronologie éclatée, Sabyl Ghoussoub retrace la vie de ses parents à travers la guerre du Liban, leur exil à Paris, le petit Beyrouth qu'ils recréent dans leur appartement.

C'est factuel, très personnel, survolé et ennuyeux.
Mais je vous invite à ne pas être d'accord !

J'avais beaucoup ri avec «Beyrouth entre parenthèses» aux éditions de l'Antilope.
On est loin ici de l'«Incisif» et de l'«humour plein d'émotion» annoncé en 4e de couverture.
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L'auteur interview ses parents, d'origine libanaise, sur leur venue en France en 1975, sur la guerre au Liban et l'impossibilité de rentrer, sur leur vie en France, leur difficile intégration et le fait que, près de cinquante ans après, ils se sentent toujours plus libanais que français.

En fait, par ces interviews, l'auteur tente de se réapproprier sa vie et se pose la question de son appartenance à une nationalité, française ou libanaise.

J'ai eu beaucoup de mal à lire ce livre parce que je n'ai ressenti aucune émotion. le père ne délivre jamais ses sentiments, et la mère ne parle que de son regret de ne pas avoir vécu au Liban avec sa famille. L'auteur est d'ailleurs abasourdi que sa mère soit fière d'un de ses frères qui a était présent lors d'un massacre.

En ce qui concerne la guerre du Liban, L'auteur nous donne des faits, souvent mélangés, sans chronologie. Ses oncles font partie de plusieurs milices : phalangistes, Hezbollah où pro-palestiniens et changent parfois de camps. Lui-même ne comprend pas, malgré toutes ses recherches, les tenants et aboutissants de la guerre au Liban, ce qui ne nous aide pas à appréhender cette lutte armée.

Un roman que j'ai trouvé brouillon et froid.
Lien : http://lesfanasdelivres.cana..
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Il faut bien connaître l'histoire du Liban et de "ses" guerres pour comprendre le propos de ce livre, ce qui n'est pas mon cas. Pour ce qui est de l'émotion face à une famille qui souffre de l'exil et du manque de son pays les passages sont beaux et poignants mais j'avoue n'avoir pas pu totalement savourer ce livre.
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Premier livre de l'année 2024 lu et terminé sans enthousiasme. Une suite de petits chapitres, des souvenirs, des perceptions. L'ambition de l'auteur est de faire parler ses parents pour évoquer leurs souvenirs du Liban alors qu'ils vivent à Paris. La guerre, les attentats, la complexité du monde arabe. Tout cela est raconté mais - je trouve - d'une manière confuse et sans âme.
A la lecture de ce livre, je me suis souvenu des attentats de Paris, des fouilles dans les TGV, de mon collègue Adel qui était Libanais et qui partait, malgré la guerre, en voiture au Liban pour la vendre alors que sa famille prenait l'avion.
Un livre qui m'a déçu. Je ne comprends pas son prix Goncourt des lycéens.
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Heureusement que l'auteur nous rappelle souvent qu'il est écrivain, cela nous permet presque d'y croire. le style est mauvais, redondant, le vocabulaire est pauvre ; les verbes « whatsapper » et « gossiper » sont les seules nouveautés ; on a le sentiment de lire le texto d'un copain. Bref… il n'y a aucun travail sur la prose.

Le récit, quant à lui, est quelconque, l'émotion est absente, ce qui est bien dommage sur un sujet comme l'immigration et l'exil.

En somme, je ne recommande pas ce roman. C'est même à ce demander comment il a pu recevoir un prix littéraire.
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BEYROUTH-SUR-SEINE de Sabyl Ghoussoub

Un écrivain qui ressent le besoin de rappeler aux lecteurs qu'il est écrivain et qu'il écrit des livres, c'est lassant et très peu intéressant...

Et ça : « Je n'arrive toujours pas à me préoccuper de l'actualité française : de la réforme des retraites, de l'assurance chômage, des gilets jaunes. Ces problèmes me semblent dérisoires à côté de ceux du Liban. J'ai même l'impression qu'ils ne me regardent pas. Quelque fois seulement, je me suis senti concerné par l'histoire de ce pays, la France : lors des attentats de 13 novembre, de l'Hyper Cacher, de Nice et après la fusillade de Charlie Hebdo où je suis descendu le lendemain, place de la République, avec un panneau : « Je suis Charlie » écrit en arabe, honteux que des hommes emploient cette langue si belle, celle de mes parents et commettent de tels crimes. » p115

La quatrième de couverture traduit bien mon sentiment face à ce roman : « Parfois, je me demande si cela m'intéresse vraiment d'y comprendre quelque chose. Finalement, à quoi bon ? »
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Lorsque le narrateur décide de questionner ses parents sur leur pays d'origine, le Liban, il ne sait pas très bien ce qu'il cherche. La vie de ses parents ? de son père, poète-journaliste tombé amoureux des yeux de sa femme des années auparavant ? Ou bien de la vie de son pays, ravagé par des années de guerre civile ?
Alors qu'en 1975 ses parents décident de vivre à Paris pendant deux ans, le Liban sombre dans un conflit sans fin. Comment vivre au milieu de tout cet inconnu parisien quand tous nos proches connaissent la guerre, les attentats et les voitures piégées ? Déambuler dans la capitale, préparer son doctorat, voler des livres chez Gibert Jeune semble dérisoire et pourtant ils resteront ici, écrivant frénétiquement des lettres aux frères restées là-bas, accrochés au téléphone pour avoir quelques nouvelles. Très vite pourtant la guerre pénètre le tissu parisien : des bombes sont posées, des attentats sont commis, des mots comme « Palestine », « organisation armée », « phalangistes » sont prononcés dans les JT français.
Les années passent, le conflit politique continue éternellement de s'engrener, le Liban et sa capitale deviennent pour le narrateur un ailleurs dans le quotidien, un point de ralliement rêvé familial. Alors il faut garder le lien coûte que coûte notamment à travers ces immenses groupes de discussion sur WhatsApp. le Liban, c'est la famille désormais.
Incisif, poétique et porté par un humour plein d'émotions, Beyrouth-sur-Seine est une réflexion sur la famille, l'immigration et ce qui nous reste de nos origines.
Goncourt des Lycéens 22. Lu extrait Kobo. Extrait brillant et drôle. Ht papier dans la foulée. Déçue par la suite. Confus et peu intéressant. On ne sait pas où ça va. Répétitif. Une autosatisfaction familiale. Persos mal définis. On ne sait pas qui est qui. Les explications politique sur la situation libanaise sont confusantes. Momox.
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C'est témoignage poignant, personnel voire intime que nous offre Sabyl Ghoussoub. Il explore l'histoire du Liban par l'histoire de ses parents, dont il peine à arracher les éléments constitutifs de leur famille…

L'histoire se déroule en phrases pas courtes, chapitres qui le sont aussi… D'où une certaine peine à entrer dans le récit, dans l'histoire…
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Très déçue par cet ouvrage je ne le recommanderai pas.
le Liban est au coeur du récit, mais les informations qui ont trait aux diférents événements ressemblent à des passages Wikipédia.
Les parents de l'auteur sont les fils conducteurs , les passeurs de souvenirs mais cela manque d'émotion dans le texte. On voudrait les suivre davantage dans leur quotidien, connaitre leurs difficultés , leurs joies , leurs peines. C'est dommage car ces personnages sont plein de sensibilité et d'humanité .
Le début et la fin du texte m'ont embarqué mais l'entre-deux a manqué de souffle romanesque. Les changements de chapitres successifs et rapides survolaient les faits d'un point de vue historique. Sans doute était-ce un choix de l'auteur pour mettre en valeur le chaos qui a régné au Liban durant toutes ces années mais cela crée aussi un effet assez décousu sur l'ensemble.
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