Messieurs, messieurs! Un jour sur deux sans alcool et tous les jours sans politique, c'est la devise de la maison!
(...) Elle sera allée directement au cimetière ! Ca ne peut être que ça... Elle n'aura pas voulu assister à la messe... Franchement, je la comprends... pour entendre les phrases toutes faites du curé...
(p. 21)
-messieurs, messieurs! Un jour sur deux sans alcool et tous les jours sans politique. C'est la devise de la maison.
.....
-qu'est ce que je vous sers monsieur Basile?
-n'importe! Un pastis tiens!
-je suis désolée. Aujourd'hui c'est un jour sans alcool!
-Ah? Tant pis, ce n'est pas grave... donne-moi celui de demain!
Durant cette fin d'automne, je reste des heures entières allonger sur le lit à broyer de sombres pensées, en écoutant la pluie ricocher sur la vitre de la lucarne.
- "Au Moyen Âge, les paysans s'appelaient des cerfs parce que les seigneurs avaient le droit de les chasser dans leur chasse à cour" Ah ! Il était déjà bon, le Serge !
[... le village] se console avec la libération de Paul et de Jamilou, faits prisonniers par les Boches et gracieusement rendus par les Allemands. (...)
Jamilou (...) c'est le benêt du village. Il travaillait dans une ferme en Bavière. On lui a confié un sac de semis. Jamilou a fait un grand trou, versé le contenu du sac puis rebouché le tout consciencieusement. L'agriculture selon Jamilou fut jugée fantaisiste et ruineuse. Le grand Reich préféra donc s'en séparer.
(p. 35)
ici, c'est un jour sur deux sans alcool et tous les jours sans politique. C'est la devise de la maison !
- Je ne peux apercevoir que les jambes des danseurs. Le petit jeu consiste à identifier cavalières et cavaliers.
- Qui c'est la fille en noir qui dans avec Cécile?
- Merde ! C'est le curé !