Le vol du corbeau, tome 2

Ce deuxième tome est réussi, la continuité dans la qualité picturale se maintient à un haut niveau. J'ai aimé cette entrée en matière par le canal Saint Martin à PARIS (qui a d'ailleurs conservé tout son charme). On suit les déplacements de la péniche "l'Himalaya" et les héros avec des peurs, comme la présence de ce soldat allemand sur le bateau. L'ambiance tendue de fin de guerre réserve des surprises, bonnes ou mauvaises. Gibrat nous a livré une belle histoire avec une ouverture possible sur un troisième tome...

Les deux tomes me semblent inséparables. C'est pourquoi j'en fais une critique conjointe.

Un début qui semble un peu invraisemblable pour laisser place à une histoire qui vous entraine au coeur de beaux graphismes et de l'intrigue. Certes, certains personnages tel le "policier verreux" ou le "méchant allemand" peuvent sembler proche de la caricature, certes, nous n'échappons pas à l'histoire d'amour en toile de fond (heureusement pas trop prégnante car ce n'est pas ma tasse de thé). Cependant, ces deux tomes laisse à mes yeux comme le souffle d'une transcription de ce que pouvait être la vie, pour certains, à la fin de la guerre, livrée dans un bel écrin.

Les quelques réserves émises pour le tome 1 se sont dissipées. le graphisme est encore plus superbe parce que le décor est désormais plus champêtre qu'urbain. Les thèmes historiques abordés sont également plus complexes avec, pour ne citer qu'un qeul exemple, la présence d'un « malgré nous ». L'intrigue est davantage plausible, les rebondissements mieux maîtrisés. Et que dire de cette fin bluffante car magnifiquement elliptique. Cette année, mon petit-fils doit aborder la 2GM au collège, je crois que je tiens une bonne idée de cadeau pour son annif. L'an passé, en découvrant Boule et Bill, il avait fait une drôle de tête.

Un tome 2 largement à la hauteur du tome 1, où l'action est plus présente.
Jeanne et François sont toujours sur la péniche de René et Huguette. Jeanne tente désespérément d'avoir des nouvelles de sa soeur mais craint de plus en plus qu'elle ne soit tombée aux mains des allemands.
Le dessin est toujours aussi soigné, avec de très belles couleurs. de même l'intrigue reste haletante, jusqu'à la dernière planche. C'est un vrai plaisir d'avoir pu découvrir cette BD que j'ai adoré.

Cette bd est d'un dessin absolument magnifique. J'ai été vraiment impressionnée par la beauté des personnages même si le dessin n'est pas hyper réaliste mais surtout c'est la couleur qui emporte tout. Alors bravo au dessinateur mais aussi à la qualité de l'impression.
Pour ce qui est de l'histoire c'est classique et bien.
Ce qui est plaisant également avec le t2 c'est que pour une fois ce n'est pas une série qui va s'éterniser. de plus la chute est romantique en diable....

Suite et fin de ce récit de Jean-Pierre Gibrat sous l'occupation allemande, qui se déroule en parallèle avec son précédent diptyque, « le sursis », construit autour de la soeur de l'héroïne principale.

Avec ce deuxième tome on s'éloigne de cette balade amoureuse sur les toits de Paris pour une ambiance plus proche du huis clos, à bord d'une péniche également victime de l'occupation allemande, et qui va permettre à Jean-Pierre Gibrat d'approfondir ses personnages et de resserrer son intrigue.

Les différents protagonistes vont se faire rattraper par les événements du premier tome et par cette ambiance de fin de guerre propice aux dénonciations et autres lâchetés humaines, permettant à l'auteur de regrouper tous les éléments de son intrigue et de créer le lien avec son précédent diptyque de la collection «Aire Libre» de chez Dupuis.

Au niveau graphique, Jean-Pierre Gibrat garde la même légèreté dans le trait et son oeil pour le détail au niveau des décors. La douceur dégagée par le dessin est encore accentuée par une mise en couleur directe splendide et une narration enveloppée d'allégresse et de poésie.

Superbe !
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L'intrigue se précise et le danger est toujours présent, Jeanne s'inquiète encore plus pour sa soeur Mathilde lorsqu'elle voit Michel se faire arrêter par la police. Avec l'aide de François elle va tenter de savoir où sa soeur se trouve sauf qu'une petite erreur de timing va tout chambouller.
Ce second et dernier tome précise la raison pour laquelle François tient à aider Jeanne et les dernières planches sont trés touchante, on assiste aussi à la libération de Paris et à la vie qui reprend ses droits.

Une superbe BD aux personnages presque vrai tant les dessins sont fabuleux, j'aime beaucoup les couleurs utilisées très gaies et chaudes, Paris est restitué dans toute sa splendeur. Une histoire simple à l'intrigue vive et dramatique.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..

En trouvant cette BD un peu par hasard dans un gîte en vacances, je ne m'attendais à rien, ne connaissant pas du tout l'oeuvre ni l'auteur, Jean-Pierre Gibrat. Et pourtant celui-ci dessine depuis plus de 40 ans !
Cet ouvrage en 2 tomes est édité par Air Libre (Dupuis), label s'autoproclamant "le plus prestigieux de la bande dessinée" ! Oui oui ça vient de leur site !
Il s'agit d'une fausse suite du diptyque "Le Sursis".
Je commençais donc ma lecture sans rien savoir de tout ça, et ça commençait plutôt mal malgré les jolis dessins. Les 1ers personnages montrés me semblaient un peu trop caricaturaux (une très jolie résistante à l'air ingénu, un voleur malotru qu'on devine tendre finalement vers le dandy, un commissaire mi fripon mi coquin). Bref, je continue pourtant ma lecture et me laisse capturer par l'aventure racontée. Et finalement le tout propose un ensemble cohérent et pas si cliché.
J'ai beaucoup aimé la fin, l'ayant trouvé assez poétique sans verser dans le pathos.
Une note générale de 7,5 pour cette BD française, que je suis heureux d'avoir découvert quasi 20 ans après sa sortie, surtout que je ne me serai jamais penché dessus, mes goûts du moment s'éloignant de ce type de BD ! Vive donc les découvertes fortuites !

Un second tome qui confirme toutes les bonnes impressions du premier : un récit prenant, des péripéties, un scénario bien pensé et des personnages intéressants... même si je trouve qu'ils s'en sortent assez facilement dans cette France de fin de guerre, qui devait être pourtant la période la plus dure avec les allemands sur les dents.

Le temps passe, la guerre est toujours là,
Les Allemands, les Français,
Les collabos, les résistants,
Qui est qui, qui fait quoi ?
Le temps passe, la guerre est partie plus loin,
Il n'y a plus que des résistants,
Il reste des blessés,
Et même des prisonniers....
Et pendant ce temps là
On se débrouille comme on peut
On a faim
On a froid
Et nous, eh bien on attend la suite !