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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est le dernier tome qui vient clore les aventures de Mattéo qui est passé de la Première Guerre Mondiale à la Seconde tout en faisant également la révolution en Russie ainsi que la guerre d'Espagne afin de défendre ses idéaux de démocratie. On peut dire que c'est un combattant, le Mattéo. 

Mattéo est toujours hors-la-loi et il n'est pas le bienvenue en France mais c'est beaucoup trop risqué de rester en Espagne. Il est accueilli par un vieil ami Paulin à Collioure alors qu'il vient de perdre sa mère. Il retrouve également Juliette et il semble toujours en pincer pour la belle Amélie.

Cette belle fresque imaginé par Gibrat nous emporte dans un final assez grandiose. Cela se laisse lire toujours aussi agréablement. le cheminement personnelle de Mattéo est rattrapé par la grande Histoire.

Au niveau du dessin, c'est comment dire, tout simplement magistral et parfait. J'ai toujours considéré que l'auteur est l'un des meilleurs dessinateurs et il le prouve une fois encore. Son trait n'est pas seulement fin et délicat, il transporte véritablement au panthéon dans une fluidité sans pareille.

Bref, c'est une belle et grande série qui s'achève dont le héros décidément très attachant a porté les illusions et les espoirs à travers son romantisme et sa passion.
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Matteo a fuit l'Espagne, dont la république a été vaincu malgré l'ardeur des résistant. Il se retrouve enfermé à la citadelle d'où il a une vue imprenable sur le bleu de la Méditerranée.

Mattéo n'a décidé guère de chance dans les combats qu'il mène et pourtant il a de la veine dans toute cette désillusion. Il est en vie, et même, va vite se retrouver libre. Il se cache à Collioure, chez son ami Paulin. Il retrouve la belle Juliette qui lui parle de son fils sans l'incorporer dans le cercle familial. Alors se développe la fibre paternel chez Matteo, on point de repartie au-devant des ennuis.
Oui car en cette année de 1940, la France n'est pas en bonne posture face à l'armée Allemande. La seconde guerre mondiale entraîne sont lot de misère.
Bien que la série aurait pu continuer, Gibrat a décidé par ce 6e volet de clore les péripéties de Matteo. Un tome que j'ai trouvé plus clair, plus dynamique, plus dans l'émotion. Malgré une fin ouverte, c'est une jolie conclusion faite avec beaucoup de soin, à l'image de ses aquarelles.
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Voilà, il fallait bien que ça arrive un jour, et sans doute était-il temps. Mattéo nous quitte.
Nous le retrouvons où nous l'avions laissé : interné à la citadelle de Collioure en tant qu'ancien républicain espagnol, alors que la menace nazie ne fait que grandir.
Tout comme le précédent tome, celui-ci ne restera pas pour moi le plus réussi. Vers la fin en particulier, on a un peu l'impression que Gibrat survole un peu son histoire pour en finir, n'hésitant pas à faire appel à des deus ex machina auxquels il ne nous aura guère habitués.
Mais je n'ai pas envie d'être plus sévère que ça avec cet auteur de génie. Ses dessins demeurent somptueux (même si ses "greluches" se ressemblent toutes), ses textes sont toujours ceux d'un écrivain, acérés comme autant de flèches qui font bien souvent mouche... et Mattéo continue à porter en lui toutes les contradictions de l'humanité, ce qui fait de lui un personnage impossible à oublier.
C'est un ami duquel il me faut maintenant lâcher la main, et sans doute était-il temps, comme je le disais en préambule.
Mais quand même, ça fait bizarre.
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Retour en France, à Collioure, alors que Mattéo n'est plus le bienvenu en Espagne, et ne l'est toujours pas en France. Il va se lancer dans une mission à haut-risque en allant sauver le fils de Juliette, devenu soldat, détenu dans un monastère dans le Nord de la France par les Allemands. Car oui, la Seconde Guerre Mondiale a, désormais, commencé.

Un sixième tome qui clôt certes de manière cohérente les aventures de Mattéo, mais qui m'a un peu laissée sur ma faim. J'aurais aimé un dénouement laissant moins de place aux questionnements sur la suite. Quant aux graphismes, toujours rien à redire.
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Je suis déçue.
Le début de ma lecture commençait bien... mais à la moitié, l'histoire change et j'ai le sentiment que ça n'avance pas.
Et surtout, c'est une histoire qui laisse la porte très largement ouverte pour une suite, alors que c'est le dernier tome annoncé.
J'apprécie les fins ouvertes pour me permettre d'imaginer ce qu'il se passe ensuite, mais là c'est un peu trop.
Mais bien sûr, j'ai toujours autant de plaisir à tourner les pages sans lire le texte, juste pour le plaisir de regarder ces dessins
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Dernier tome d'une série commencée il y a plus de dix ans, mais dont j'apprécie toujours autant les splendides dessins et les gueules renfrognées des personnages masculins qui tranchent avec la douceur des personnages féminins...

Les aquarelles de Gibrat nous transportent à une autre époque, et l'on se croirait réellement en pleine Seconde Guerre mondiale, où les curés jouent les justiciers pour se venger des Allemands qui ne respectent même pas les envoyés de Dieu sur terre...Malgré une époque emplie de tristesse, l'humour est toujours au rendez-vous, surtout après ouverture des bouteilles de pinards qui parsèment toute la série.

Une belle conclusion où le finaud Mattéo parviendra, une fois de plus, à s'extirper d'une inconfortable situation dans laquelle il s'était sciemment précipité.
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Très bon dessin. Très bon scénario. Très bon, quoi! Bien sûr, il faut aimer la bande dessinée historique, mais Gibrat l'éclectique s'est essayé aussi dans bien d'autres registres avec autant de bonheur. le succès n'a pas été selon moi à la hauteur de la qualité. Mais c'est ainsi. A noter: les premiers Goudard, avec Jackie Berroyer au scénario: des pépites.
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Voici enfin la conclusion de cette série du grand Jean-Pierre Gibrat.
Si je ne parle que de cet album, je dirai que je le trouve assez sympa, ça conclue assez simplement toute cette histoire. Les personnages sont forts en caractères, les femmes sont brillantes et magnifiques.
La saga s'achève au début des heures sombres de l'histoire de la France pendant cette 2nde guerre mondiale. Pas beaucoup d'espoir, le moral n'est pas au beau fixe.
Enormément d'humanité, d'histoires dans L Histoire. La guerre, les relations entre les personnages, les dialogues voire même les non-dits. Tout ça est bien présent.
Il serait idéal de pouvoir lire ou relire toute la saga d'une seule traite.
Que nous réserve JP Gibrat pour la suite ?
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Voilà qui conclut les aventures de Matteo débutées en 1914 pour se terminer en 1940. Un Mattéo qui bien malgré lui va participer à toutes les guerres. 

Hors la loi, son retour en France est problématique. Heureusement, son ami Paulin est toujours là pour l'aider jusqu'au jour où la police menace de le débusquer au moment même où il perd sa mère. Plus rien ne le retient. Il décide alors de renouer avec son passé afin d'être en paix avec lui-même. 

Gibrat conclut cette fresque de façon magistrale. Il aura parcouru avec son héros de papier l'histoire de la première moitié du 20è siècle, une fresque romanesque en temps de guerre. L'auteur est l'un des plus grands dessinateurs actuels et il le prouve encore une fois avec cet album irréprochable.
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