Depuis la fin du xxe siècle, dans un contexte marqué par le déclin de toutes les formes de pratique religieuse, les observants prennent une importance croissante dans l’Église à la fois en raison de l’expérience militante qu’ils ont acquise, et de leur capacité de perpétuation. Comparativement aux autres, les familles observantes parviennent mieux à transmettre la foi et leur poids est donc croissant au sein des jeunes générations. L’école est bien sûr l’auxiliaire indispensable à ces familles pour contrôler cette transmission. Or, à partir des années 1990, une défiance croît en leur sein à l’égard de l’enseignement catholique sous-contrat. Ce dernier n’est plus jugé un allié fiable des familles.