AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,34

sur 16 notes
5
2 avis
4
1 avis
3
1 avis
2
1 avis
1
0 avis
Avec ce premier volet de sa première trilogie de fantasy, Laurent Gidon nous entraîne à la découverte des tribulations d'un certain Djeeb, gentleman esthète d'un genre tout à fait particulier dont on découvre ici l'une des multiples aventures (à noter que, bien qu'il s'agisse ici chronologiquement du premier opus, chaque tome reste relativement indépendant, si bien que le tout peut se lire dans n'importe quel ordre). Voilà en effet notre voyageur épris d'art et de liberté tout fraîchement débarqué en la cité d'Ambeliane, ville traditionnellement interdite aux étrangers et dont la réputation de mystère et de beauté a attiré la curiosité de notre héros. Autant l'avouer tout de suite, ce premier tome des péripéties de « Djeeb le Chanceur » ne m'a que très peu emballé, et ce malgré ses indéniables qualités. Parmi elles, citons l'attrait exercé sur le lecteur pour cette cité énigmatique et certaines de ses coutumes ou pratiques artistiques originales. de même, on ne pourra pas reprocher à l'auteur de faire dans la lenteur, l'action s'enchaînant avec rapidité et fluidité tout au long du roman, somme toute assez bref.

Un certain nombre d'éléments m'ont toutefois empêchée de véritablement plonger dans le récit qui, à défaut d'ennuyée, m'aura jusqu'au bout laissé indifférente, et ce en grande partie en raison de la plume de Laurent Gidon. Un style bien trop ampoulé, des dialogues presque inexistants, trois métaphores par phrase..., bref, impossible en ce qui me concerne de passer outre pour me concentrer sur l'intrigue. Celle-ci aurait pour sa part méritée d'être considérablement étoffée, l'histoire proposée par l'auteur, bien que prometteuse, se révélant finalement d'une trop grande simplicité. Il en va de même du décor, que j'ai à de nombreuses reprises eu l'impression de contempler de loin sans que jamais celui-ci ne paraisse véritablement prendre corps. Même problème du côté des personnages secondaires gravitant autour du héros qui manquent grandement de consistance et demeurent tout du long bien trop en retrait. Quant au protagoniste, je dois malheureusement avouer que ce Djeeb est loin de m'avoir charmée, certaines de ses réactions m'ayant parues tour à tour excessives, égoïstes, ou incompréhensibles.

Au final, un premier roman qui ne manque pas de qualités mais auquel je suis malgré tout restée totalement hermétique. Je lirai cependant le deuxième tome « Djeeb l'Encourseur » qui, si j'en crois certains avis, se révèle bien supérieur au premier. Pour les amateurs de l'esthète aventurier, sachez qu'il existe plusieurs nouvelles mettant elles-aussi en scène le personnage de Djeeb : « Djeeb l'Encharmeur » (dans l'anthologie « Magiciennes et sorciers ») et « Djeeb l'Estoqueur » (dans l'anthologie « Dimension de Capes et d'Esprits).
Commenter  J’apprécie          241
O Fortuna, velut luna, statu variabilis, semper crescis, aut descrescis ; vita detestabilis, nunc obdurat et tunc curat, ludo mentis aciem, egestatem, potestatem dissolvit ut glaciem.

Don donquichottesque, picaresque, romanesque... bref truculent !
Et en plus c'est de la fantasy à canaille française qui bénéficie d'une superbe couverture de Marc Simonetti représentant l'entrée d'Ambéliane. Sous son dilettantisme et la haute opinion qu'il a de lui-même et de ses talents, Djeeb pourrait être le petit frère prodigue de Don Benevuto ou le cousin caché de Locke Lamora... s'il n'était pas d'abord et avant tout un personnage à la Jack Vance !

Ce Djeeb esthète du beau geste est très attachant, mais quel drôle de type !
fin psychologue ou subtil magicien ? homme d'honneur ou vil aigrefin ?
marionnette ou marionnettiste ? Don Quichotte ou Don Juan ?
manipulé ou manipulateur ? chanceur ou malchanceux ?
saltimbanque ou bretteur ? gentilhomme ou libertin ?
humaniste ou égoïste ? artiste ou mercenaire ?
héros ou crapule ?

Il bien difficile de trancher tant la connivence est forte entre l'auteur et sa création. Dès le départ on nous sort du "cuistre" et du "faquin" : je sentais que cela partait fort bien, et le tout reste ne m'a pas déçu ! La narration présente une fort belle personnalité quelque part entre récit à la 1ère personne et voix-off chroniqueuse des triomphes et des déboires de son (anti-)héros Djeeb Scoriolis. Quand à la prose finement distillée par l'auteur, c'est juste du petit lait !!! le seul défaut qui m'a gêné, c'est une petite baisse de rythme après la réception chez les Cantoris...

Sous la légèreté de la plume de l'auteur et de son personnage, que retrouve-on dans la cité portuaire d'Ambéliane ? Des autorités corrompues, des entrepreneurs qui niveau franche coquinerie ne valent pas mieux que de vulgaires criminels, des zélites politiques obnubilées par leurs mesquines luttes d'influences et des zélites sociales narcissiques accro au pouvoir et à l'argent qui tous prospèrent sur un système judiciaire et carcéral très efficace qui les fournit en main d'oeuvre corvéable et aisément renouvelable... Mais le destin est en marche !
Lien : http://www.chemins-khatovar...
Commenter  J’apprécie          161
Vous serez surpris et embarqué dans une aventure qui vous emmenera très loin de votre quotidien. Ce livre vous aspire dans un monde qui ne vous lachera pas jusqu'à la dérnière page.
C'est une pure mérveille, lisez-le!
Commenter  J’apprécie          50
Djeeb Scoriolis, jeune chanteur aventurier, propriétaire de l'Arbogail, sorte de galère ou de rafiot à rames, se lance sur les mers pour atteindre la mystérieuse cité interdite d'Ambéliane. Il aimerait percer les secrets de cette ville close dont les hardis marins règnent sur le trafic hauturier de l'Arc Côtier. A peine débarqué, les épreuves ne vont pas manquer... Des tavernes du port aux palais des puissants, on ne lui veut pas que du bien ; alors il va devoir déployer toute son astuce et tout son talent pour sauver sa peau.
Un roman ne relevant pas vraiment de la fantaisie classique mais plutôt de l'aventure imaginaire. En effet, pas de contexte moyenâgeux, pas de fées, ni d'elfes, ni de mages, ni de chevaliers errants, mais plutôt une ambiance maritime type XVème siècle, grandes découvertes. le héros est une sorte de ludion qui réchappe de tout et même du pire. En bon Mister Catastrophe, il déclenche sans vraiment le vouloir la ruine et la destruction partout où il passe. L'intrigue, pas très originale, reste relativement intéressante. Un seul ennui, mais de taille, un style précieux, alambiqué, ampoulé, tarabiscoté pour ne pas dire filandreux et amphigourique. L'auteur croit sans doute qu'allonger à loisir des descriptions sans intérêt, se payer de mots choisis et délayer son récit parfois jusqu'à la logorrhée permet de se distinguer et d'atteindre les sommets littéraires. Il ne fait qu'ennuyer le lecteur et ôter intérêt et rythme à son histoire. Espérons qu'il saura corriger ce défaut agaçant mais non rédhibitoire dans les prochains tomes.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
Commenter  J’apprécie          30
Je vous présente un petit coup de coeur de cette année.
Laurent Gidon est un auteur français qui a déjà fait ses armes sous le pseudonyme de Don Lorenjy et n'en est pas à sa première incursion dans le genre. Pourtant, s'il a déjà écrit, c'était plutôt pour un public jeune. Ici il se tourne vers un roman adulte, plus mature. Mais ce n'est pas ce qui fait le charme de l'ouvrage...

La suite sur mon blog
Lien : http://coeurdechene.unblog.f..
Commenter  J’apprécie          20


Lecteurs (55) Voir plus



Quiz Voir plus

La fantasy pour les nuls

Tolkien, le seigneur des ....

anneaux
agneaux
mouches

9 questions
2515 lecteurs ont répondu
Thèmes : fantasy , sfff , heroic fantasyCréer un quiz sur ce livre

{* *}