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Citations sur Histoire intime de la Vᵉ République, tome 1 : Le .. (64)

Entre de Gaulle et Mitterrand que tout semblait opposer, il y avait en effet plus de points communs qu'on ne le croit, outre leur attachement à la France éternelle de Chateaubriand. La même habileté. La même sournoiserie manœuvrière. Le même pessimisme sur la nature humaine qu'ils partageaient encore avec Napoléon qui affirmait :" On gouverne mieux les hommes par leurs vices que par leur vertus. "
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... les révolutions profitent toujours aux pires, aux débiles, aux extrémistes. Elles dévorent les gens raisonnables.
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Qui peut soutenir le regard, fut-il débonnaire, de celui qui connait vos secrets, vos turpitudes.
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La première fois, il a dit non aux nazis, dans son discours du 18 juin 1940, et incarné la France depuis Londres pendant l’Occupation allemande. La deuxième fois, après l’avoir essayé à la Libération, le peuple s’est rapidement détourné du Général, comme s’il lui reprochait de voir trop haut pour lui.
Le 20 janvier 1946, au bout de seulement dix-neuf mois de pouvoir, le général de Gaulle se sent totalement désavoué par les Français. Hostile au régime parlementaire qui se met en place et en butte à la nouvelle Assemblée nationale, très marquée à gauche, il se présente en uniforme devant ses ministres.
« Je fous le camp », annonce-t-il à son gouvernement, pensant partir pour mieux revenir. « En 1944, disait-il, les Français étaient malheureux. Maintenant, ils sont mécontents. C’est un progrès. » Il se languira plus de douze ans sur son Aventin, tandis que se clairsèmeront ses bataillons de compagnons.
La troisième fois, en 1958, après avoir rappelé de Gaulle à la rescousse pour remettre debout la République qui était par terre, la France s’emballe pour lui quand il rend sa fierté au pays, relance son industrie et décolonise l’Algérie. Une fois le travail accompli, le pays peine à supporter le grand homme et ses lubies, avant de le congédier en 1969, à peine plus d’une décennie plus tard.
Churchill, grand vainqueur intellectuel et stratégique de la Seconde Guerre mondiale, fut pareillement remercié par les Britanniques en 1945. Le Général aura finalement duré moins longtemps à l’Élysée que Mitterrand ou Chirac. Tant il est vrai que les grands personnages de l’Histoire ne sont pas « électoraux ».
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Balivernes ! Notre civilisation judéo-chrétienne est arrivée au bout. La France aussi. Le déni de réalité, spécialité nationale, ne nous sauvera pas.
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On ne fait pas la paix à genoux, en s 'excusant de crimes qu'on a pas commis.
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Le pessimisme est une maladie sénile et l'optimisme une maladie infantile.
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L'erreur la plus commune de tous les hommes d'Etat, c'est de croire dur comme fer qu'il existe pour chaque moment une solution pour chaque problème. Il y a, pendant certaines périodes, des problèmes qui n'ont pas de solution.
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Tirant les leçons de l'échec de Giscard contre Mitterrand en 1981, ses successeurs sont quasiment tous restés agenouillés, le temps de leur mandat, à prendre le pouls de l'opinion publique, quitte, pour la séduire, à annoncer en grande pompe un nouveau projet de loi chaque fois qu'un fait divers émouvait le pays. Le degré zéro de la politique. De tous les présidents, Macron est celui qui, entre deux mea culpa sur la poitrine de la France, aura le plus préféré la position à genoux, au point que l'on peut s'inquiéter pour ses rotules, mise à rude épreuve par son obsession de la repentance. Et quand il se relève, c'est pour donner des coups de pioche, comme un enfant , dans les fondations déjà bien branlante du pays, en appelant, entre autres, à "déconstruire l'histoire", ce qui est vocation des spécialistes mais en aucune façon d'un chef d'État.
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De Pompidou à Macron en passant par Giscard, la tendance générale fut de s'entourer de béni-oui-oui courtisanesques, la tête baissée, le doigt sur la couture du pantalon. Pas de Gaulle.
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