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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Bande dessinée qui nous plonge dans la ruralité moyenâgeuse, aux confins des zones habitées par des hommes pauvres cherchant à survivre dans un monde hostile peuplé de croyances ancestrales, de religiosité et de nature hostile...
L'angle d'attaque est essentiellement écologiste et féministe (avec d'autres petites allusions discrètes mais indispensables pour être branché occident médiatique moderne) avec une héroïne meneuse de loups, c'est à dire une sauvageonne plus civilisée que la quasi-totalité du reste de l'humanité qu'elle croise...
Une druidesse psychologue, la version moyenâgeuse d'un Aurélien Barreau mâtiné de Pierre Rabhi.
C'est la limite de l'exercice : le décalage des préoccupations... Oui, aujourd'hui, on peut s'interroger sur la déforestation (de son salon dans son univers bétonné), sur la regrettable disparition des espèces animales (sans jamais en rencontrer dans son jardin) et de l'agriculture intensive (après avoir fait ses courses au supermarché du coin, ou même en ligne).
Donc, le discours qui se balade en filigrane dans ces aventures me semble un peu artificiel. Seule l'aventure de l'héroïne suffisait. Pas le peine d'en rajouter dans une voix off des pensées de celle-ci qui nous sont en réalité destinées.
La dénonciation de la religion et plus généralement de l'autorité (par la féodalité) est également l'un des fils directeurs de cette aventure.
Graphiquement, c'est beau, il y a une réelle mise en valeur des paysages, de la forêt, de la nature en général. Par contraste, certaines planches sont carrément psychédéliques avec par exemple des entrées de chapitres équestres et magnifiques...
La folie de l'un des personnage se prête particulièrement à ces divagations graphiques surprenantes...
Original.
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Après "Les filles de Salem", l'auteur termine sa trilogie de l'étude de la violence avec ce nouvel album.

J'ai passé un très bon moment de lecture. Certes, ça ne révolutionne pas les choses, mais il s'agit d'une bande-dessinée puissante et brutale, allégorie de notre vilaine société moderne.

Graphiquement, j'en ai pris plein les yeux, je me suis régalée ! Je ne suis pas d'accord avec ce que j'ai pu lire ailleurs sur des planches qui auraient été bâclées.

Un très bon one-shot à ne pas manquer !
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Ahouuuuu (chat chat chat) !

On suit une meneuse de loups qui traque un démon tueur en série. C'est un résumé très grossier car le scénario est plus fin que cela. Je l'ai aussi lu comme une ode à l'observation et à la compréhension de nature. Ce volet est particulièrement beau et réussi. C'est également une façon de se questionner sur la gestion des maladies psychiatriques à la fin du moyen âge. le dessin et la colo sont très réussi. La violence est très bien retranscrite, peut-être même un peu trop.

Une BD pas inintéressante, assez poétique et belle mais un peu trop violente pour mon esprit du moment. A lire quand même !

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Dans un Moyen-âge où le christianisme gagne du terrain, Brunehilde est meneuse de loups. Elle va de village en village pour dispenser son savoir, entre guérisseuse et connaisseuse des bêtes, même si on la considère de plus en plus comme une sorcière. Alors que d'horribles meurtres d'enfants sont commis, la jeune femme doit se montrer encore plus prudente et va se retrouver malgré elle à enquêter sur ces tragiques décès quand les hommes se vengent sur les animaux sauvages qu'ils croient responsables.

Après « Les filles de Salem », Thomas Gilbert explore à nouveau la cruauté et la brutalité des hommes. A cette époque de grands changements qu'est le Moyen-âge, où l'homme commence à asservir la nature sans se soucier des conséquences, Brunehilde est elle l'incarnation du lien entre les hommes et la nature, héritière d'un savoir ancestral qui doit perdurer pour vivre en bonne harmonie. Mais les temps ne sont plus aux rites païens, comme la meneuse de loups va vite s'en rendre compte. Une histoire sombre, où la folie et la mort guettent, tels les cavaliers de l'apocalypse qui ouvrent les différentes parties du récit.

J'ai toujours beaucoup aimé le dessin de Thomas Gilbert, depuis la découverte de son adaptation de « Bjorn le Morphir » en BD, avec ses traits rugueux, intenses. C'est à nouveau le cas dans ces planches aux représentations parfois bien effrayantes, reflets d'une histoire qui l'est tout autant. Un album qui m'a d'abord intriguée, puis complètement captivée : cette couverture fascinante et ce titre énigmatique rendent parfaitement la teneur de ce récit terrible et sans concession qui, selon son auteur, termine un cycle d'histoires sur la violence des hommes.

Merci à Babelio et à Dargaud pour cette lecture à l'occasion de Masse Critique.
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Une couverture intense pour un roman graphique puissant.

Après la claque des filles de Salem, Thomas Gilbert revient sur une autre période sombre de l'Histoire. S'inspirant des légendes de meneurs de loup, l'auteur nous fait revivre cette période sombre du Moyen Âge en France.

Brunehilde est une meneuse de loup. Accompagnée de son fidèle Loupiot, la jeune femme parcours la France en tant que guérisseuse et protectrice de la nature. La fin du Moyen âge est marquée par plusieurs crises sociales, écologiques et religieuses entraînant famine, maladie et guerres. La peur et la folie des hommes obligent Brunehilde à se faire discrète lors de ses voyages, car les loups notamment sont diabolisés et sont pris pour cible par des villageois désemparés.

Comme dans beaucoup de récit se déroulant au Moyen Âge, les ecclésiastiques profitent de cette misère sociale pour asseoir leur pouvoir et imposer leur vision d'une religion excluante et injuste.

J'ai constamment été partagé entre le dégoût et l'enthousiasme au fil de ma lecture. le dégoût envers l'histoire, cette époque peu reluisante et violente, mais l'enthousiasme pour les planches et le trait dynamique et intense de Thomas Gilbert.

Le titre énigmatique retranscrit très bien la morale de ce récit. Qui entre l'homme et l'animal est vraiment “la bête”, le monstre qui tue et exploite. J'ai aimé le personnage de la meneuse de loup. Brunehilde est la voix de cette nature. C'est un personnage fort, indépendant et intelligent bien évidemment associé aux sorcières de l'époque.

Bien que cet album n'égale pas dans mon coeur “les filles de Salem”, (qui m'avait presque traumatisée), j'ai trouvé cette lecture captivante et l'analyse de l'Histoire intéressante.
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C'est l'histoire d'un meneux de loup à l'an mille. Qui est confronté à des meutres pour lesquels les loups sont incriminés par les humains.
Est ce vraiment la bête le danger ou l'homme ?
L'histoire est forte et prenante. le dessin superbe. Je conseille.
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