Le festin du serpent

C'est l'histoire, d'un côté, de Ange-Marie BARTHÉLÉMY, membre d'élite de la brigade anti-terrorisme, qui travaille d'arrache-pied sur un groupe islamiste qui sévit dans toute l'Europe depuis plusieurs années.
De l'autre côté, on fait la connaissance de Cécile SANCHEZ, brillante commissaire au sein de la Police Judiciaire notamment grâce à ses dons de mentaliste, qui lui ont permis de résoudre des affaires des plus compliquées. Elle se retrouve à devoir enquêter sur des meurtres des plus barbares qui lui donnent du fil à retordre.
Jusqu'au jour où les routes des 2 commissaires viennent à se croiser et va mettre à jour des nouveaux éléments leur permettant de faire avancer leurs enquêtes respectives…

Deux histoires captivantes, l'auteur instille un climat anxiogène qui nous tient en haleine jusqu'à la fin !
Un plongeon dans la barbarie qui ne vous laissera pas indemne…

J'ai découvert Ghislain Gilberti par sa trilogie des Ombres (Sa Majesté des Ombres, Les Anges de Babylone, le Sacre des Impies) que je vous recommande, aussi ai-je décidé d'aller voir ses premiers écrits.
J'ai eu exactement la même claque qu'avec la trilogie des Ombres en trouvant un roman puissant, ultra rythmé que l'on croirait lire sous amphétamines.
L'histoire est portée par des personnes forts, atypiques mais l'auteur connaît les limites du genre et ne fait pas sombrer ses personnages dans des clichés les rendant absurdes ou irréels.

Et cette histoire ! Que dis-je, cette histoire, ces histoires. Car ce sont bien deux romans en un que Ghislain Gilberti nous offre et les font s'entrecroiser. L'un enquêtant sur une série de meurtres très "particuliers" , l'autre sur une série d'attentats. Chaque histoire pourrait se suffire, mais l'auteur a le génie de pouvoir les mener en parallèle sans que l'une fasse de l'ombre à l'autre.

En quand on sait que c'est son premier roman, ceux qui ont eu la chance de le découvrir à sa sortie n'ont pu que dire "Va falloir suivre sérieusement ce petit gars".

Alors, si je n'avais qu'une chose pour conclure ce billet : arrêter de le livre et rendez-vous direct chez votre libraire favori pour aller acheter ce livre. 
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Le festin est mon 4eme Gilberti. La trilogie des ombres puis la dynamique du chaos m'ont fait connaître l'univers très marqué de l'auteur.
Le festin du serpent est un polar noir classique au rythme enlevé et à l'intrigue touffue à souhait. le procédé narratoire nous met face à deux histoires parallèles qui se rejoignent afin de mettre leurs héros en contact. Sanchez et Barthelemy font connaissance et naissent au lecteur. Cette « naissance » n'est pas le moindre des intérêts de ce volume. Un très bon bouquin qui vaut aussi beaucoup par la mise en scène pour la première fois de des deux flics qui gagneront en épaisseur au fil des opus. Pour fans de Gilberti et pour les lecteurs de polars purs et glauques. A lire sans hésitations.

Troisième lecture de cet écrivain. L' écriture est toujours très fluide, les personnages toujours aussi attachants voire parfois déroutants.
L' Intrigue est bien ficelée !
Je recommande de lire celui-ci en premier, ce qui aidera à situer les personnages dans les romans suivants.

Le départ idéal pour découvrir Cécile Sanchez.

Après avoir été tentée à de nombreuses reprises, j'ai lu mon premier Ghislain Gilberti... Et j'ai adoré !

Une intrigue bien ficelée, inventive, brillante, ultra-réaliste, maîtrisée dans les moindres détails.

2 enquêtes délicates qui ont évidemment un lien et viennent s'imbriquer.

D'une part, Cécile Sanchez, psychologue criminelle, un petit côté "Mentalist" saupoudrée de "Lie to me" (l'étude du langage corporel) traque de manière intense les psychopathes. Et le nouveau n'est pas un petit joueur : il éventre et éviscère ses victimes...

De l'autre, un homme Ange-Marie Barthélemy, surnommé "l'archange" est un spécialiste de l'anti terrorisme. Lui, son travail consiste à mettre hors d'état de nuire un groupuscule islamiste qui multiplie les attentats.

Le suspense est insoutenable. On comprend les différents services, leurs procédures, leurs méthodes grâce à un travail de documentation soigné.

C'est mon premier roman de cet auteur mais sûrement pas le dernier !

2 personnages principaux rythment ce livre…
Ange-Marie Barthélémy, surnommé l'archange, chef du groupe de la SDAT (Sous-Direction de l'Anti-Terrorisme), traque sans relâche un groupuscule islamiste radical, nommé an-naziate qui sème la terreur à travers l'Europe.
Cécile Sanchez, surnommée Torquemada, est Commissaire de l'OCRVP (Office Central pour la Répression des Violences aux Personnes) traque un tueur en série qui assassine et éviscère des femmes originaires du Moyen-Orient. Cette flic de choc est avant tout mentaliste.

C'est une histoire dans l'histoire ou plutôt deux histoires qui se percutent.

Et quand ces deux flics de l'extrême unissent leurs enquêtes, plus rien ne les arrête.

Le commandant Ange-Marie construit une équipe soudée, une équipe élitiste où chacun a son rôle clairement défini, tout est stratégique…

Une écriture limpide, entre-coupée de courtes phrases mettent du rythme à ce récit, c'est bref, concis, on ne fait pas dans la dentelle.
L'écriture de Ghislain Gilberti prend tout son sens quand il s'imprègne des visions de Cécile.
Elle est présente mentalement durant chaque meurtre,
Elle sent, ressent, tous ses sens sont en émoi,
Elle a peur, elle observe, elle scrute ce que ressent la victime et
à contrario ce que savoure l'assassin.
Tout est méticuleusement décrypté. J'aime ces détails, je me régale de ce que peut vivre la femme qui se meurt, je me délecte de la satisfaction de l'assassin…
Tout ces instants où Cécile n'est plus elle même, cette étude mentale approfondie par l'auteur est admirable.
Curieusement, ce côté gore ne m'a pas rebuté, c'est écrit d'une manière où j'ai pris du détachement pour la victime et j'ai ainsi pu apprécier ces descriptions malsaines.

Je n'ai rien à reprocher à ce livre qui a toutes les qualités pour en faire un coup de coeur dynamité.

Je remercie @leslecturesdadrienne qui ne m'avait fait que des éloges sur cet auteur.

⚠ Certaines scènes de ce livre sont hyper violentes, ne pas le mettre entre toutes les mains.

Il faut avoir un besoin d'adrénaline pour lire ce livre … C'est ce que j'adooore actuellement !

D'un côté Cécile Sanchez qui enquête sur un tueur en série, particulièrement, retords. de l'autre Ange-Marie Barthélémy qui traque depuis plusieurs années un groupe terroriste aux nombreuses victimes. Deux affaires qui n'ont à première vue aucun rapport, mais qui vont se révéler proches l'une de l'autre.

Que ce soit les personnages hyper attachants, les enquêtes aussi prenantes, l'une que l'autre ou les scènes d'action tout est réuni dans ce roman pour passer un excellent moment !

Plus de 600 pages et pourtant, il n'y a pas un mot superflu, pas une seule longueur. le récit est fluide et cinématographique, j'ai été plongée dans le récit dès les premières pages avec l'impression de faire partie de ces équipes et de vivre ces enquêtes en apnée.

Si le rythme est soutenu, ce n'est rien à côté du dénouement qui lui est explosif. Les rebondissements s'enchaînent et il m'a été impossible de deviner comment certaines scènes allaient se terminer même si à contrario, j'avais rapidement compris comment nos deux affaires étaient reliées.

Maintenant, que j'ai découvert cet auteur, je comprends tous ces avis dithyrambiques que j'ai pu lire et je pense ne pas avoir besoin de vous dire que les prochains vont très vite rejoindre ma PAL.

En résumé, c'est une excellente découverte, un presque coup de coeur que je vous recommande chaudement, si vous ne vous êtes pas encore lancés.

Lien : https://onparlelecture.wordp..

Un vrai page-turner!


Voici un nouvel auteur recommandé par mon ami qui m'a déjà fait découvrir Mattias Köping. Lui, quand il me conseille un roman, je peux y aller les yeux fermés. Là, après le Manufacturier, il m'a dit qu'il fallait que je lise Ghislain Gilberti. C'est du lourd, a-t-il dit…

Je confirme.

Ca commence très fort! Trois hommes lourdement armés commettent un attentat dans un restaurant du Marais, contre une tablée de représentants juifs, au nom du groupuscule islamiste An-Naziate. Carton plein.

Pendant ce temps, Cécile Sanchez interpelle un professeur d'université suspecté du meurtre de 16 victimes, abattues au pistolet automatique. Forte de ce succès, elle se voit confier une nouvelle enquête : des corps retrouvés exsangues dans la baignoire d'hôtels discrets, vidés de leurs viscères.

Il s'agit du premier roman publié par Ghislain Gilberti et on est déjà dans le haut du panier … le lecteur est tout de suite pris dans l'engrenage de cette mécanique complexe et infernale dans laquelle de nombreux protagonistes vont se télescoper.

L'auteur parle de terrorisme, de trafic de drogue à grande échelle, d'espionnage, de techniques de recherche policières, des liens interservices, le tout dans un climat d'extrême violence.

L'intrigue se divise en deux enquêtes parallèles. D'un côté, Ange-Marie Barthélemy qui recherche un groupe terroriste bien rôdé. de l'autre, Cécile Sanchez, qui est prête à tout pour mettre la main sur le tueur des hôtels. Les deux enquêtes sont menées tambour battant par deux têtes brûlées. Pas de temps mort. Stress et suspens omniprésents.

Cécile est commissaire à l'Office Central pour la Répression des Violences aux personnes (OCRVP). Elle est psychologue criminelle, lit à livre ouvert dans l'esprit de ses interlocuteurs. Elle fascine autant qu'elle effraie. Une surdouée.

Ange-Marie n'est pas en reste. Commissaire à l'antiterrorisme, il traque inlassablement les membres du groupuscule An-Naziate dont trois cellules viennent de s'installer à Paris. Il s'engage dans une course contre la montre : on ne sait pas ce que le groupuscule projette et il doit faire montre d'une extrême discrétion pour l'arrêter avant leur prochain attentat. de prime abord froid et rigide, c'est un homme en fait très sensible, qui ne s'est jamais remis du décès de son épouse.

Les chapitres alternent entre les deux enquêtes à un rythme effréné jusqu'à ce qu'elles s'imbriquent l'une dans l'autre. L'ambiance est à couper au couteau et le palpitant s'emballe. C'est angoissant à souhait : la recherche d'un tueur en série fort bien organisé et introuvable, la traque des cellules terroristes très stressante du fait de l'ignorance du délai imparti avant leur prochaine action, l'implication dans tout ça de personnes difficiles à atteindre.

Les heures de recherches pour l'écriture de ce roman sont indéniables, et même s'il y a quelques grosses ficelles, le souci du réalisme est indiscutable. le récit est maîtrisé, c'est une réussite et un coup de coeur.

Jusqu'à la fin, le lecteur est tenu en haleine et cherche qui est le Serpent. Tenir ainsi le suspens jusqu'au bout pour aboutir à une fin aussi inattendue est un coup de maître.

Je vous le recommande donc. Je pense vraiment que tous les amateurs de thrillers vont vite être accros aux romans de Ghislain Gilberti. Pour ma part, il est évident que les autres romans de l'auteur vont rapidement rejoindre ma pal.
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📚Le festin du serpent, Ghislain Gilberti📚

Lecture commune du mois d'août avec @quartiernoir. Organisée pour mettre à l'honneur l'auteur du mois @ghislaingi !

Et quelle lecture !!

Le roman démarre sur une double intrigue, deux enquêtes distinctes se déroulent en parallèles pour finalement se relier.
Mêlant terrorisme, tueur en série, trafic de drogue … ce roman est une vraie claque de réalité.

L'auteur nous situe très bien dans les services en expliquant la signification de chaque acronyme, en expliquant le rôle de chaque service et leur création.

Viennent en simultané les actes violents, les organisations terroristes, les filatures, les scènes de crime, les recherches Interpol et tout le tintouin !

Le tout a un goût authentique, presque trop même. J'ai eu le sentiment de me retrouver au coeur des informations médiatiques…

J'ai beaucoup aimé 🥰

En tant que lecteur, je ne jure que par le genre policier de langue francophone (pour éviter les problèmes de traduction). de plus, j'affectionne tout particulièrement les personnages récurrents.

Aussi, quand j'entends parler d'un auteur français qui met en scène un enquêteur récurrent, cela titille mon intérêt.

C'est le cas de Ghislain Gilberti, un écrivain, poète, parolier… né en 1977 et de son enquêtrice Cécile Sanchez qui doit en être au moins à sa sixième aventure…

« le festin du serpent », paru en 2013 est la première de celles-ci et comme il vaut toujours mieux débuter par le début…

Cécile Sanchez, chef d'un nouveau groupe de la PJ, vient d'arrêter un tueur en série redoutable, mais elle craint que celui-ci n'ait « éduqué » des émules.

D'un autre côté, Ange-Marie Barthélemy, de l'antiterrorisme, chasse un dangereux groupe de terroriste…

À la base, les narrations alternées, les histoires qui se rejoignent pour n'en faire qu'une, ce n'est pas mon fort. Je préfère de loin la simplicité d'une narration linéaire dans laquelle il faut plus de talent pour tenir le lecteur en haleine.

Dans un tel cas, il faut, pour capter mon attention et la conserver, que l'auteur me propose des personnages forts et intéressants ou, au moins, une belle plume.

Malheureusement, je n'ai trouvé ni l'un ni l'autre dans ce roman qui semble être le premier roman de l'auteur (ce qui peut expliquer la chose).

En effet, Cécile Sanchez, malgré tout son talent, n'est pas très charismatique (du moins dans la première partie du roman. Après… je ne sais pas).

Quant au style, si l'auteur tente de se montrer didactique, d'exposer ses connaissances en matière policière, du moins de démontrer qu'il a bien bossé, bien cherché, il ne parvient malheureusement pas à lier les informations qu'il livre d'une manière agréable.

La platitude de sa plume confère au texte l'aspect d'un article de presse contemporain (les journalistes d'antan étaient de formidables conteurs, ce n'est pas sans raison que beaucoup ont versé, par la suite, dans la littérature).

Le lecteur que je suis a donc été confronté à une foule d'informations sur tel ou tel aspect d'une enquête policière sans jamais être saisi ni même réellement intéressé.

Dresser des louanges à son héroïne ne suffisant pas à me séduire, je ne me suis pas du tout investi dans ce début de roman ce qui a vite engendré chez moi une lassitude, lassitude qui m'empêcha, alors, « d'imprimer » et de suivre l'histoire.

Autant, alors, arrêter ma lecture, ce que je fis.

Dommage… pour moi, car je ne suivrai pas la carrière de Cécile Sanchez.

Au final, un roman qui souffre d'une plume trop plate pour apporter au récit un attrait nécessaire pour capter le lecteur que je suis.