Eh bien avec ce second livre que je lis de
Julie Giordano, elle me confirme que j'aime énormément sa plume. Celle-ci peut se montrer pleine de justesse et de délicatesse, mais elle peut également pointer ce qui fait mal sans détour.
Avec
L'homme au sac à dos, j'ai voyagé, mais j'ai aussi été submergée par les émotions qui par moments sont très fortes. Pour moi, c'est principalement lorsque Bernard utilise lui-même sa plume pour écrire dans son carnet, j'ai trouvé ces moments tellement riches en sentiments et émotions, que chaque fois j'avais une petite boule qui se formait au fond de ma gorge.
Julie Giordano ne nous ménage pas, elle ne prend pas le temps de mettre le lecteur dans certaines conditions, non, elle entre directement dans le vif du sujet, au moins, cela a l'avantage de nous mettre dans le bain sans attendre.
Si j'ai aimé le personnage de Bernard pour diverses choses, j'ai craqué pour son fils, Noam. Je ne sais pas pourquoi lui, mais cela doit provenir du fait qu'avec lui j'étais tiraillée entre la colère et l'envie de pleurer. C'est un personnage qui doute tellement, que je n'avais qu'une seule envie, trouver les mots justes pour tenter de le rassurer.
Pour moi, ce nouveau roman de
Julie Giordano est tout simplement un roman empli d'humanité qu'il serait bon que pas mal de personnes découvrent !