AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,27

sur 20 notes
5
5 avis
4
8 avis
3
0 avis
2
0 avis
1
0 avis
Une explosion de sentiments pour les lecteurs…..

Sarah, 17 ans vient passer ses vacances d'été chez ses parents. Elle rencontre dès son arrivée à l'aéroport, Kagan Kozul, le tatoué qu'on prit ses parents pour être à leurs services.
Dès le départ Kagan sens qu'elle est hautaine et qu'elle rejoint les idées de ses parents concernant sa situation.
La première impression de Kagan est-t-elle bonne ?

Le monde à changer. La fin de la guerre, les attentats et la nouvelle loi instaurée : La loi de Gaia ont transformés le monde que l'on connait aujourd'hui.
Comme un retour en arrière dans notre histoire de la civilisation, les tatoués issues de la loi de Gaia sont au service des civiles. Ils sont des esclaves modernes.

Une relation forte va s'installée entre Sarah et Kagan avec la complicité de son frère Nathan. Un conte moderne de Roméo et Juliette dont l'issue est surprenante !

L'auteure, Caroline Giraud utilise l'anachronisme, revenant cinq années plus tôt avant les faits.
‘‘Je vais te tuer. J'ai vécu sous ton ombre. Ca fait cinq ans''
Dès le début de son roman, l'incipit est poignant et pousse le lecteur à la poursuite de son lecteur avec grand intérêt.

La thématique des sentiments complexe de l'être humain tels que : la haine, l'amour, le désespoir, la peur et le respect prennent tous leurs sens.

Caroline Giraud à sut trouver les mots juste pour exprimer la complexité des ressentis des personnages. Les mots, les phrases transpercent le lecteur et savent le ramener à ses propres sentiments.

Des personnages au profil psychologique bien travaillé donnent un réalisme certain à la lecture de ce roman de science-fiction.

Un roman qui fera voyager son lecteur dans un autre monde et lui fera ressentir tout un éventail de sentiments.
Une magnifique étoile filante qui le temps d'une lecture fait apprécier le monde dans lequel nous vivons actuellement.
Un roman intelligent !
Commenter  J’apprécie          40
Magnifique ! C'est le mot qui décrit le mieux "La loi de Gaia" de Caroline Giraud Ce livre m'a fait passer par toutes les émotions possibles! Je l'ai vraiment apprécié et j'aurais aimé ne jamais arriver à la dernière page. Des personnages plus qu'attachants, liés par un amour indéfinissable. Kagan Közul, je te veux comme tatoué chez moi! 🦁 Merci infiniment Caroline pour ce merveilleux moment que j'ai passé à lire ton livre.
Commenter  J’apprécie          30
J'adore les dystopies, alors quand j'ai lu ce résumé, je n'ai pas pu résister. Il ressemblait à une dystopie comme il y en a tant, et pourtant je sentais qu'il y aurait quelque chose de différent. La thématique de l'esclavage me tentait énormément, et de ce côté-là, il est clair que je n'ai pas été déçue : c'était très bien abordé, et vraiment captivant… et en même temps absolument horrible !

Par contre, accrochez-vous sur le début. La structure du récit est assez particulière et passe sur deux périodes : maintenant, avec Sarah pour narratrice, et cinq ans plus tôt, avec Kagan pour narrateur. Cela aurait pu être très clair, s'il y avait eu des annonces, ou une narration différente entre les passages, mais ce n'était pas le cas : quand je commençais un chapitre, je ne savais jamais où j'étais, avec qui, et j'étais perdue continuellement. Même si au fur et à mesure on s'habitue, le doute et le malaise persiste jusqu'à la fin.

Pourtant, cette structure est intéressante, car chacune des deux périodes nous raconte une histoire. Les deux intrigues sont liées, et si la narration « de maintenant » nous spoile des éléments de la narration « d'avant », on ne comprend pas forcément tout au début, et la mise en place se fait petit à petit. L'auteur, si elle nous perturbe au début avec son style assez verbeux et sa structure complexe, nous met malgré tout à l'aise dans son histoire.

La lecture est lente au début, et on finit par accélérer, car les scènes sont de plus en plus atroces, et la trame nous apparaît de mieux en mieux dans sa globalité. Au final, on réalise à peine l'énormité de l'histoire de nos deux héros. On est blessé, on est triste, car c'est tellement injuste, et en même temps on est heureux, car il y a une part de bonheur dans ces deux fins. Je dis « deux fins », car si l'histoire globale se termine, on a clairement l'impression de deux histoires qui se sont chevauchées, et le parallèle renforçait cette tendance. Chacune des deux fins était poignante, et m'a atterrée.

Cette lecture fut particulière. Outre ce début difficile pour rentrer dans l'histoire, je me suis prise à énormément apprécier les personnages et cette intrigue si complexe. Même si je suis outrée par l'injustice de cette mise en scène choisie par l'auteur (surtout la fin), je trouve que le message concernant la thématique de l'esclavage et de l'amour de son prochain passe très bien. L'auteur mettra tout le monde d'accord et nous offre en même temps un moment de divertissement non négligeable. Je suis conquise. Alors, lisez-le !
Lien : http://mes-reves-eveilles.bl..
Commenter  J’apprécie          20
Vous connaissez déjà Caroline Giraud grâce à ma chronique de son livre « Si la parole était d'or ». Je vous propose de découvrir son tout dernier roman « La loi de Gaia », publié de nouveau aux éditions Bookelis.

L'auteure change radicalement de style étant donnée que nous plongeons dans un monde dystopique où est appliquée la loi de Gaïa! Voici les trois première règles qui nous permettent de mieux cadrer l'intrigue:

Article 1:
Les survivants de l'explosion nucléaire sont déchus de leur humanité et doivent porter un tatouage permettant de les identifier. Chaque tatouage représente un animal symbolisant le crime commis pendant la guerre. Un loup pour le meurtre, un lion pour le viol, un renard pour la torture et un tigre pour le rapt d'enfants.

Article 2:
Les tatoués seront distribués aux familles et amis des victimes qui pourront ainsi se venger de leurs crimes. Un maître a tous les droits sur son tatoué, excepté celui de le tuer. Il peut le battre, l'exploiter, le revendre, l'enfermer, etc.

Article 3:
Toute atteinte d'un tatoué sur un civil sera punie par un emprisonnement à vie dans un camps de torture.



Aberrant! Inimaginable ! Insensé ! Sordide !

Quelle originalité dans ce roman… L'auteure démarre fort en lançant son intrigue dans un monde dystopique révoltant.

Autre particularité, ce livre n'a pas un mais deux narrateurs qui prennent tout à tour la parole (un chapitre sur deux) dans une temporalité différente. Ce mode d'écriture nous permet de ressentir les émotions de nos deux narrateurs et d'établir tout au long du roman des suggestions sur ce qui a bien pu arriver. L'auteure décrit avec brio la psychologie de ses personnages.

Kagan, un jeune tatoué accusé à tort de viols, travaille comme esclave pour la famille Pérot. Celle-ci se compose de Bill et Ingrid et de leurs enfants Nathan et de Sarah ( qui est l'autre personnage principal de ce livre). Notre tatoué n'est pas bien traité par ses maîtres; il travaille toute la journée, dort dehors sous un arbre et ne mange que des restes de nourriture, parfois même avariée! Heureusement, Nathan adoucit un peu sa peine en l'aidant dans le dos de ses parents en échange d'après-midis jeux vidéos.

Sarah et Kagan vont se connaître suite au retour de la jeune fille pour les vacances d'été – elle étudie durant l'année dans un internat. La rencontre avec Sarah va être un grand bouleversement, le début d'une histoire d'amour impossible comme on le découvre en sautant cinq années dans l'alternance des chapitre. On retrouve d'ailleurs un Kagan révolté et métamorphosé par les épreuves de la vie (lui qui était si doux) et prêt à tout pour se venger de ceux qui l'ont trahi.

Un roman que je vous recommande!!!! Bravo à l'auteure pour ce roman original et très bien écrit ;)
Commenter  J’apprécie          20
J'ai apprécié la manière dont s'enchaînent les événements. On suit d'un côté Sarah dans le présent, qui semble être dans une situation particulièrement compliquée et douloureuse. de l'autre, on suit Kagan, jeune esclave qui vit un véritable calvaire, au service de la famille de la jeune Sarah.

Je trouve le personnage de Sarah intéressant, puisque pris au piège entre une envie irrésistible de revoir une nouvelle fois Kagan et de pouvoir enfin lui avouer le terrible secret qu'elle a dû s'efforcer de taire et qui aura littéralement détruit la vie de Kagan.

Les relations sont décrites de manières très légères mais on peut néanmoins être passionné par l'évolution d'une passion interdite et la grosse catastrophe qui paraît absolument inévitable.

Parce qu'on décide de coller une étiquette sur une personne, il vous est alors permis de la maltraiter et de l'exploiter. Sujet réellement intéressant mais pas assez exploité dans ce livre.


J'ai adoré l'histoire même si elle n'a pas du tout pris la direction à laquelle je m'attendais et que j'espérais. J'aurais aimé que le cadre de l'histoire soit plus rude et plus noir qu'ill n'est dépeint dans ce livre. Cela n'enlève rien au charme de l'histoire, même si on comprend assez rapidement le dénouement final qui se profile à l'horizon, j'ai apprécié les lignes de temps inverses et percevoir l'histoire de deux points de vues opposés. Très intéressant et captivant. La romance est tout de même au centre de l'histoire mais n'interfère pas de manière lourde. J'ai trouvé au contraire qu'elle permettait de mettre en évidence l'espoir des déchus et l'innoncence et la bienveillance des croyants, croyants en la vie. Je pense que ces perspectives sont d'actualité et qu'il était intéressant de les lires décrites ainsi.
Commenter  J’apprécie          10
Je lis très peu de dystopies. le résumé de celle-ci m'a intriguée et a piqué ma curiosité. Grand bien m'en a pris car ce fut une excellente lecture malgré quelques petits bémols.

Le début fut déstabilisant. En effet, l'auteure alterne les points de vue de deux personnages, Sarah et Kagan, qui sont chacun leur tour narrateurs. de plus, leur récit est à la deuxième personne et le protagoniste auquel ils s'adressent changeant assez souvent, il n'est pas toujours facile de bien s'y retrouver. Mais une fois bien entrée dans l'histoire, je me suis habituée et cela ne m'a plus dérangée, je dois dire que cela apporte même du dynamisme au récit. Par ailleurs, le style très fluide de la romancière m'a aidée à m'immerger dans le roman.

J'ai beaucoup aimé ces deux personnages que tout oppose. Kagan est le « tatoué », l'esclave donc de la famille de Sarah. Chose prévisible, ils sont attirés l'un par l'autre mais ne peuvent avoir de relations ensemble. Kagan génère de la colère chez le lecteur car il est innocent mais considéré comme coupable et traité comme tel. J'ai aimé l'évolution de Sarah qui est en total désaccord avec le système en place et qui va devenir un personnage très solitaire et blessé. Les personnages sont intéressants et fouillés.

L'intrigue, passionnante mais assez compliquée, aborde des thèmes intéressants comme le terrorisme, l'esclavage mais j'aurais aimé que Caroline Giraud nous explique davantage les événements qui ont amené à une telle situation. Je suis également assez déçue de l'absence de certains personnages secondaires à la fin du roman et j'aurais aimé avoir davantage de précisions quant à leur devenir.

La Loi de Gaia n'en reste pas moins une lecture très agréable et originale que je recommande aux amateurs de ce genre.
Lien : https://humbleavis.wordpress..
Commenter  J’apprécie          10
Tragique. Triste. Bouleversant. On aime, on pleure, on rit jaune, on rit pas du tout. On a peur. On se sent emprisonner. Oui, c'est le mot ! Emprisonner, par une histoire…d'amour. Et pourtant, c'est pas un livre qu'on peut classer dans la catégorie « Romance ». Je le classerai dans la catégorie…Je ne sais pas. J'en ai aucune idée ! Ce qui est sûre c'est que c'est une histoire dramatiquement perverse sur un fond d'histoire d'amour… Que dis-je ? Une histoire d'amour ? Elle était terminée avant même d'être commencée ! Elle était terminée avant même qu'ils se rencontrent !

La Loi de Gaia nous raconte l'histoire de Sarah et Kagan. Tous les deux différents. Rien n'aurait pu les rapprocher. Absolument rien ! Elle, elle est pas comme lui : elle vient d'une famille française modeste voire bourgeoise. Elle a de l'argent. Elle et étudiante dans une école à Paris. Sarah est revenue pour les vacances d'été et découvre que ses parents ont pris un esclave pour qu'ils fassent toutes leurs tâches ménagères et autres. L'esclave ? Il s'appelle Kagan. Il vient d'un pays qui a été détruit par une frappe nucléaire française. Une seule bombe et tout son pays a été détruit. Une seule ! Malheureusement…ou heureusement…tout dépend du côté ou on se place, pour la France, il a resté des survivants: Kagan en faisait parti. Ainsi que son ami Sinan. Ils sont tous les deux devenus des esclaves et vivent aux crochés de leurs maitres qui ont tous les droits sur eux…sauf peut-être de les tuer de sang froid. Ils sont tous les droits grâce à La Loi de Gaia. Cette loi a été inventée pour punir les survivants de ce pays détruit. Il sont considérer comme des monstres. En plus de cela, ils portent des tatouages symbolisant leur crimes commis : celui de Kagan est un Lion, il a commis un viol et celui de Sinan est un loup, il a commis un meurtre… Kagan appartient à la famille de Sarah depuis quelques mois que déjà les parents de Sarah et Nathan aiment le battre. Nathan et Sarah aiment le défendre…A chaque fois qu'ils le peuvent !

Je ne parle pas des méchants de l'histoire. Enfin, du méchant de l'histoire : Kirill ! l faut savoir doser sa jalousie en amour et comprendre que quand c'est fini…c'est fini ! Lui, il n'a pas compris Plus Sarah le repoussai plus il se faisait un malin plaisir à la détruire de nouveaux ! Il ne supportait pas qu'elle soit éprise dans garçon tel que Kagan. Il n'avait rien, lui avait tout. Choix difficile, n'est-ce pas ? Que préfère-t-on chez un homme ? Sa beauté, sa méchanceté et son argent ou sa gentillesse, ses petites attentions, sa sécurité et tant pis pour l'argent ?

Cependant, La Loi de Gaia ce n'est pas que ça, c'est aussi une histoire politique ! C'est l'État Français qui a détruit un pays entier pour se venger des attentats commis contre la France. Les survivants utilisés comme esclaves permettent de 1) relancer l'économie et 2) se purger dans la violence sous prétexte que c'est autorisé.

Ce livre m'as bouleversée ! J'étais triste pour le sort de Kagan et triste pour Sarah ! J'étais triste pour eux deux ! J'étais triste aussi pour Nathan, le frère de Sarah a perdu Kagan aussi qui était un ami pour Nathan. Nathan, c'est quelqu'un de bien. C'est quelqu'un sur qui l'on peut compter ! Comme Sinan. Ce livre m'as bouleversée, parce que j'avais peur de comment ça allait se finir…Plus j'avançais dans le livre, plus ma peur grandissait ! Ce livre m'a bouleversée, parce que l'auteure a un style particulier. Un style tranchant et sans appel. Un style fluide. Un style d'écriture rare. J'aime son style d'écriture.

J'aime ce livre parce qu'il nous amène à réfléchir sur la condition humaine d'une manière philosophique, même si l'aspect philosophique est moins présent que dans le premier livre. Enfin…est-il vraiment moins présent ?

Ma note est de 5/5.

@Bookscritics
Lien : https://bookscritics.wordpre..
Commenter  J’apprécie          10
En lisant le résumé, j'avais un peu peur de lire une romance, ce dont je ne suis pas fan. Pourtant, l'autrice m'avait vendu son roman comme une dystopie et je n'ai pas été déçue.

La société telle que présentée dans cette histoire est révoltante, choquante, ahurissante. Mais très bien trouvée. L'idée des tatoués et des monstres (on y reviendra) est très bien exploitée par l'autrice.

Une histoire centrée sur deux personnages

L'histoire est centrée sur Sarah, une française de bonne famille, et Kagan, un tatoué. Ce dernier est l'esclave de la famille de Sarah. Condamné pour viol, Kagan porte le tatouage d'un lion sur sa poitrine, signe de reconnaissance de son crime.

On découvre comment les deux protagonistes se rencontrent et comment ils évoluent au fil de l'histoire. Alors que Sarah nous raconte sa vie actuelle, entre sa fille et son travail, Kagan nous narre sa vie en tant qu'esclave de la famille Pérot, sa rencontre avec Sarah, son entourage mais surtout le sort des tatoués.

Une narration à deux temporalités

J'ai été assez déroutée par la focalisation choisie par l'autrice. le roman est écrit à la première personne du singulier suivant deux temporalités : Sarah nous raconte son histoire au présent, tandis que Kagan nous raconte son histoire au passé.

J'ai beaucoup aimé ce choix de narration de l'autrice. J'avais vraiment l'impression d'être dans leur tête, de lire leurs pensées, de voir à travers leurs yeux. Je ne suis pas sûre que ce roman aurait eu le même effet si l'autrice avait choisi une autre narration.

La Loi de Gaia, une loi aberrante et terriante

L'origine de la Loi de Gaia, telle qu'elle a été rédigée, nous est expliquée dès les premiers chapitres de l'histoire. Un pays détruit par un autre qui, afin de sauver les apparences, décide de ne pas exécuter les survivants.

Au lieu de ça, les survivants sont appelés les monstres et pour rendre les choses encore plus réelles, on leur attribue des crimes qu'ils n'ont, pour la plupart, pas commis. On établit une Loi, la Loi de Gaia, qui régit la nouvelle vie de ces survivants, ces monstres.

Les tatoués peuvent être torturés, battus, exploités et ce, peu en importe la raison. Ils ne peuvent attaquer de civils. Bref, ce sont des esclaves.

Tout au long de l'histoire de Kagan, j'ai découvert, révoltée, la manière dont il est traité. J'ai été choquée par l'injustice dont la plupart des gens font preuve face au tatoués.

Un récit qu'on a pas envie de lâcher

J'ai été, dès le début, prise par l'histoire de Sarah – dès les premiers mots, je voulais savoir à qui elle s'adressait et pourquoi toute cette haine – et par l'histoire de Kagan qui m'a bouleversée.

Ce roman fait beaucoup réfléchir à la manière dont nous nous traitons les uns les autres, ainsi que tous ces préjugés qui régissent notre société d'aujourd'hui.

Dans La Loi de Gaia, le simple fait d'être tatoué vous colle une image de criminel à vie et tout le monde vous traite différemment à cause de ce tatouage. A leurs yeux, vous êtes juste un monstre et personne ne cherche à comprendre votre histoire.
Lien : https://pagesetoilees.wordpr..
Commenter  J’apprécie          00
Chronique de Laurie :

Ce roman nous plonge dans un monde où le gouvernement a trouvé un moyen légal de réinstaurer la pratique de l'esclavage. Ainsi les personnes considérées comme criminels sont utilisées comme esclaves au bon vouloir des « honnêtes gens » ou devrais-je dire comme « homme-à-tout-faire » pour ne pas choquer ceux-là même.

C'est dans ce contexte que nous faisons la connaissances de Sarah et Kagan. Il est tatoué, et a été accusé à tort d'un crime qu'il n'a pas commis qui l'a ainsi envoyé au sein de la famille de Sarah.

La loi de Gaia interdit aux criminels tout semblant de vie sociale. Malgré tout, Sarah et Kagan vont créer des liens très forts alors que tout tend à les éloigner l'un et l'autre. Jusqu'au jour où une fois de plus, le destin ou alors serait-ce plutôt l'influence de la haute société, s'acharne à nouveau contre Kagan.

Une romance pleine d'intrigues où se mêle sentiments et trahisons, l'auteure nous transporte dans un monde sournois où les apparences sont souvent trompeuses.
Lien : https://followthereader2016...
Commenter  J’apprécie          00
Dès que j'ai lu le résumé de ce livre, j'ai été intriguée par la mystérieuse « loi de Gaia » ; je remercie infiniment l'auteur, Caroline Giraud, de m'avoir permis de découvrir son roman ! Ma plongée dans cet univers m'a complètement enchantée, notamment par ce fil directeur, la loi de Gaia, au centre des problèmes de tous nos personnages. de façon assez prévisible, c'est ce qui empêche nos deux protagonistes d'avoir des relations. Certes, j'aurais aimé que les événements à l'origine du clivage de la société soit explicités, ou alors expliqués différemment, car cela est longtemps resté confus pour moi. Cependant, j'ai été complètement émergée dans cette France du futur, à la fois si semblable à la nôtre, et aussi étrangère par le retour à l'esclavage.

Dans cet univers happant, l'intrigue est à première vue banale et sans surprises. J'ai tout de suite adhéré au personnage de Kagan (le point de vue masculin), sûrement parce qu'il raconte les événements selon leur déroulement logique, et donc de façon chronologique. Je pense qu'il est impossible de ne pas s'attacher à lui, non seulement parce qu'il représente le personnage soumis (et donc qui inspire la pitié) mais aussi parce qu'il paraît si innocent, loin de l'image abjecte que la société essaie de lui coller. Dans la narration de son point de vue, j'ai également trouvé le personnage de Sarah attachant, parce que l'on ressent bien qu'elle n'est pas en accord avec le système en place.

Cependant, j'ai eu plus de mal à m'attacher à la Sarah que l'on rencontre des années plus tard et qui raconte la suite des événements de son point de vue. Je sais que le style y a été pour quelque chose, mais ce personnage m'a aussi paru dénué d'émotions ou, du moins, Sarah n'arrivait pas à les transmettre au lecteur. Cela tient aussi sûrement au fait que les thèmes de cette partie de l'intrigue, mettant l'accent sur le terrorisme, la fuite, le danger sont beaucoup plus sombres et dramatiques, loin de la chaleur et de la passion des scènes de la première époque...

J'ai beaucoup aimé la particularité de cette narration à la deuxième personne, même si j'ai trouvé que le destinataire changeait trop souvent (et ce au sein d'un même chapitre, voire d'un même paragraphe), ce qui rendait parfois la compréhension du discours confuse. L'originalité de la double narration à deux époques différentes a permis de faire monter la tension, de faire perdurer le suspense, même si j'aurais souhaité que des révélations se fassent de manière plus récurrente. C'est ce qui, à mon sens, manquait à l'intrigue pour rendre la lecture addictive !

Même si le roman ne se termine pas réellement par une fin (puisqu'il s'agit de ce qui se passe avant la double narration présente dès le début du livre), la fin de l'intrigue reste assez ouverte, et je ne suis pas sûre que cela m'ait réellement plu... j'aurais préféré en savoir plus sur les destins de Max, de Mira, de Sinan, bref des personnages secondaires bien développés durant le roman, mais malheureusement absents de la fin.

En somme, ce roman a manqué à quelques détails près le coup de coeur ! J'en retiendrai particulièrement sa grande originalité, autant dans l'univers que dans la narration, et je remercie pour cela encore une fois Caroline Giraud de m'avoir permis de découvrir son roman.
Lien : https://letagereephemere.blo..
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (30) Voir plus



Quiz Voir plus

Les Amants de la Littérature

Grâce à Shakespeare, ils sont certainement les plus célèbres, les plus appréciés et les plus ancrés dans les mémoires depuis des siècles...

Hercule Poirot & Miss Marple
Pyrame & Thisbé
Roméo & Juliette
Sherlock Holmes & John Watson

10 questions
5274 lecteurs ont répondu
Thèmes : amants , amour , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}