Je suis comme cela : il faut toujours que j'imagine le pire, pour me construire des défenses qui me permettront de le supporter s'il se produit.
…vos mails donnent l’impression d’être « jetés sur l’écran ». J’aurais juré que vous étiez de celles qui parlent vite et qui écrivent vite, le genre de femme qui déborde d’énergie, à qui l’écoulement des jours paraît toujours trop lent. Quand je lis vos mails, j’y trouve aucune pause. Leur ton et leur rythme me semblent bouillonnants, précipités énergiques, vifs, un peu énervés même. Ce n’est pas le style de quelqu’un qui fait de l’hypotension. J’ai l’impression que toutes vos pensées spontanées bousculent dans le texte. Cela montre que vous n’avez pas peur du langage, que vous maniez les mots de manière habile et très précise.
Le titre "Quand souffle le vent du nord "pourrait nous faire imaginer un livre mélancolique ou encore triste. Rien de tout cela!
Daniel Glattauer a parfaitement compris , décrit et sans doute vécu une rencontre virtuelle par courriel. A travers les lignes, les émotions vraies transparaissent à chaque instant grâce aux richesses littéraires des mots bien choisis. Une véritable relation (épistolaire) s'installe: celle-ci est tout aussi riche en émotions pour autant qu'elle soit in fine, le prélude ou les longues prémices d'une vraie rencontre,..
Aaah les petits papillons dans le ventre lorsque le courriel vous parvient : délicieux moment où l'on déguste les mots à petites doses , tous sens en éveil,... tel un menu d'un grand chef étoilé,..
Superbe livre !
La proximité ne s’obtient pas en abolissant la distance, mais en la surmontant.
Elle me bouleverse, elle m'énerve, j'ai parfois envie de l'envoyer au diable, mais je retourne la chercher tout aussi volontiers. J'ai besoin d'elle sur terre. Elle sait écouter. Elle est intelligente. Elle est spirituelle. Et, le plus important : elle est là pour moi.
Pour etre drole , il faut au moins se trouver a soi-meme un peu d'esprit .
Elle s’appelait Marlene. Il y a trois mois, j’aurai écrit : elle s’appelle Marlene. A présent, elle s’appelait. Après cinq années de présent sans futur, j’ai enfin trouvé l’imparfait.
"La 'vie de famille' en soi ne repose pas sur la perfection mais sur l'endurance, la patience, l'indulgence et les bras démis des enfants."
*Non Leo, j’ai tout simplement le béguin pour vous. Vous me plaisez. Beaucoup, même! Beaucoup, beaucoup, beaucoup! Et je ne peux pas croire que vous ne vouliez pas me voir. Cela ne veut pas dire que nous devrions nous voir. Bien sûr que non! Mais par exemple, j’aimerais savoir à quoi vous ressemblez. Cela expliquerait beaucoup. Je veux dire, cela expliquerait pourquoi vous écrivez comme vous le faites. Parce que vous auriez exactement l’apparence de quelqu’un qui écrit comme vous. Et que j’aimerais bien savoir à quoi peut ressembler quelqu’un qui écrit comme vous. Ceci expliquerait cela.
Il ne faut pas penser à la "perte". Y penser, c'est déjà perdre.