Ce tome fait suite à
Green Lantern Corps: Sins of the Star Sapphire et il comprend les épisodes 33 à 38 de la série mensuelle. Pour comprendre les enjeux et reconnaître les personnages, il est indispensable d'avoir lu
Green Lantern depuis
Green Lantern: Secret Origin et
Green Lantern: Corps Recharge.
Peter Tomasi continue de s'améliorer en tant que scénariste et cette histoire est très prenante et bien ficelée. Kyle
Rayner reprend les pinceaux et développe une relation affective forte avec Soranik Natu (contre l'une des nouvelles lois du livre d'Oa). 2
green lanterns Iolande et Soranik Natu se rendent sur Korugar pour expliquer l'absence d'exécution de Sinestro en tant que criminel de guerre. Natu croise Sinestro qui lui fait une révélation atterrante. Miri (une Star Sapphire) croise Sareek (
Green Lantern) qui chevauche l'une des mains de l'antimonitor. Kryb (Yellow Lantern) est en pleine réhabilitation sur la planète Zamaron. Mongul s'installe violemment sur Daxam ce qui attire l'attention d'Arisia et Sodam Yat (le porteur du pouvoir de Ion) qui se rendent sur cette planète dont les habitants sont connus pour leur xénophobie. La gardiennes de l'Univers défigurée par des cicatrices (Scar) provoque un dysfonctionnement dans les sciencells, ce qui résulte dans une émeute sans précédent sur Oa.
De son coté,
Patrick Gleason s'est également amélioré. Il prend soin d'ancrer chaque scène dans des décors personnalisés. Il réussit à ce que chaque personnage soit immédiatement identifiable malgré le nombre de protagonistes et leurs races tous plus extraterrestres les unes que les autres. Il est plus inventif dans le découpage des scènes d'action. Il sait gérer le positionnement des individus dans les scènes de foule pour qu'elles aient l'air réaliste. Les coups infligés lors des affrontements font souffrir. Et les expressions de sentiments lors des scènes intimistes sont tout aussi convaincantes.
Avec cette histoire, le tandem Tomasi & Gleason est passé dans la cour des grands. Ils réussissent à gérer une distribution pléthorique sans perdre le lecteur. Ils mettent en scène des affrontements de plusieurs dizaines de personnages sans redondance, tout en les polarisant sur des héros connus. Ils mettent en opposition la réaction de 2 peuples à un oppresseur (Korugar et Daxam), ce qui provoque quelques réflexions un peu moins simplistes sur la reconstruction et l'exécution des criminels de guerre. Ils vont piocher dans la continuité des personnages : Scar, les Alpah Lanterns (Boodikka, Green Man et Chaselon), Bolphunga (ennemi historique de Guy Gardner), etc. Ils n'oublient pas de mettre en valeur les personnalités des différents
Green Lanterns. Et ils continuent de développer intelligemment toutes les zones pour lesquelles
Geoff Johns n'a pas assez de temps à consacrer. le revers de cette médaille est que le lecteur doit disposer d'une solide connaissance des
Green Lanterns, d'Oa, des Guardians of the Universe, des autres couleurs d'anneaux de pouvoir, etc. pour pouvoir s'y retrouver. Prochaine étape : Blackest Night.