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Club N°50 : BD non sélectionnée mais achetée sur le budget classique
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Si belle liberté, sur le terrain, les hommes s'affrontent, prouvent que la supériorité déclamée est fausse et en subissent les conséquences.

VT
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Preuve que la volonté des hommes à être libres sera toujours plus forte que l'oppression.

Mel
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Un histoire de foot dans L Histoire mais pas seulement.

Une envie de liberté et de prouver qu'il n'y a qu'une seule race : L'HUMAIN

Aaricia
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Lien : https://mediatheque.lannion...
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Si j'aime le foot ? Non, pas du tout, mais j'aime l'Histoire et les petites histoires dans la grande.

Et cette histoire, elle se passe durant la Seconde Guerre mondiale, lors du début de l'opération Barbarossa et de l'invasion de l'Ukraine et de la Russie.

Mais ce sera en Ukraine que nous allons aller voir ces joueurs de foot qui possédaient une autre étoffe que les crésus en short de maintenant.

Une partie des membres du club de foot du Dynamo Kiev se sont retrouvés emprisonnés dans des camps de détention, puis libéré, affamé, amaigri, sans un sou. Ils sont quatre à se retrouver à bosser dans la boulangerie N°1, tenue par un fan de leur équipe et qui tente d'aider le plus de gens possible.

De l'autre côté, le moustachu assassin et mégalo, a envie de transformer les riches plaines fertiles d'Ukraine en terres pour son peuple, qui apparemment, est trop à l'étroit en l'Allemagne. Pourquoi ne pas faire comme les colons au far-west et passer tout le monde par les armes ?

Pour lui et ses sbires, tout ce qui n'est pas allemand est inférieur et dont, les ukrainiens sont des êtres barbares, sans culture, juste bon à… Bref, pour les nazis, il faut les éradiquer et surtout, ne pas leur donner de quoi être fier d'eux.

Alors, quand les anciens du Dynamo et du Lokomotiv, jouent au foot avec leur maillot d'équipe nationale, rouge, sous le nom de START et mettent une branlée aux autres équipes, dont des allemandes, ça passe mal chez les nazillons.

Ils auraient pu s'incliner devant les allemands, nos ukrainiens qui jouaient comme des dieux, c'était le match retour et ils leur avaient déjà mis la pâtée à l'aller, alors, pourquoi ne pas se coucher ?

Parce que cela faisait trop longtemps qu'ils courbaient l'échine, qu'ils baissaient les yeux, qu'ils subissaient le joug de l'oppresseur, les fusillades, les assassinats, les emprisonnements, les privations, alors, basta, ils y sont allés à fond, ne leur ont pas laissé la victoire, n'ont pas baissé les yeux et ils ont même redonné de la fierté au peuple ukrainien.

Hélas, les allemands sont mauvais perdants…

Une bédé dont je n'ai pas aimé les dessins, mais où j'ai vibré avec le scénario et les matches de foot, parce que les enjeux n'étaient pas de l'argent, mais une forme de liberté, l'occasion de montrer que les ukrainiens ne sont pas des êtres inférieurs. Ils l'ont payé cher, trop cher.

Une petite histoire dans la grande que j'ai été contente d'apprendre. Celle de l'histoire de l'équipe qui a défié les nazis.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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En ce jour de fête d'indépendance ukrainienne, il m'a paru nécessaire de parler de cet album qui relate un événement sportif à l'issue dramatique.
Troussevitch, Poustitine, Kouzmenko, Klimenko et tant d'autres. J'aurais beau vous égrainer les noms de l'équipe du FC Star, personne ne les connaît, moi la première. Et pourtant suite à un tournoi de foot organisé par le reich à Kiev en 1942, ils sont devenus un symbole de liberté et de résistance. Quoi de plus beau pour le peuple ukrainien opprimé de voir battre l'ennemi sur un terrain qu'il pensait neutre? Car depuis le début de l'opération Barbarossa et l'invasion de l'union soviétique dont l'Ukraine, le quotidien est obscurci par la misère, les arrestations, les travaux forcés et les massacres. le sentiment patriotique ne sera bien évidemment pas au goût de l'occupant pour qui la population vaut moins que ses terres et est trop imprégnée par le communiste. Aujourd'hui c'est la Russie qui reproche aux ukrainiens des accointances avec l'extrême-droite. On connaît malheureusement la suite.
Même si j'ai moins aimé le graphisme, j'ai trouvé cet album très instructif. A travers la narration du match de la mort, il éclaire sur l'histoire du pays et par la-même sur les tensions actuelles. Un récit véridique qui bouscule, hommage à la combativité de sportifs et d'un peuple à la destinée impensable.
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Excellent album qui nous livre un témoignage poignant de l'occupation allemande en Ukraine pendant la seconde guerre mondiale.

L'allemagne est en pleine opération Barbarossa, et pousse son offensive à l'Est sur plusieurs fronts. Elle est cependant stoppée avant d'atteindre Moscou et les russes livent une résistance héroïque à Stalingrad.

En Ukraine, les allemands ont des projets bien précis, profiter des énormes étendues agricoles pour y asservir cette population de sous-hommes et nourrir le peuple aryen.
Mais l'occupation ne se déroule pas exactment comme prévu, et temps les troupes allemandes que leur alliés roumains mettent à mal le pays et sa population. Les arrestations et les meurtres sont monnaie courante, quand les hommes ne sont pas systématiquemet enfermé dans des camps sous prétexte qu'ils sont soit juifs, communistes, ou terroristes.

Mais un petite lueur d'espoir vient quand même redonner un peu de fierté au peuple ukrainien, les victoires de leur équipe de football, le FC Start, face aux représentants des forces d'occupation dans une "ligue" improvisée.

Mais ces victoires ne sont malheureusement pas du goût des hauts-responsables nazis, et quand on tient tout un pays, un peuple, dans sa main, ou plutôt sous sa botte, l'espoir est bien la dernière chose qu'il faut laisser germer...

Un album qui ne laisse pas indifférent, et que je recommande vivement.
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Le football n'est pas si présent en BD. Si je mets de côté le mythique Eric Castel, il faut plutôt se tourner vers des albums qui mêlent l'Histoire au ballon rond. Je pense à « Un maillot pour l'Algérie » de Javi Rey et Kris ou « La patrie des frères Werner » de Collin et Goethals.

« le match de la mort » vient s'ajouter à cette catégorie. Pepe Galvez nous raconte une histoire assez connue, celle d'une équipe, le FC Start. Elle est composée de joueurs ukrainiens, membres notamment du Dynamo Kiev avant la guerre, qui se retrouvent travaillant dans une boulangerie. On est en 1942, l'occupant leur demande de participer à une compétition qui va les opposer aux armées en présence.

Le FC Start est né. Mais leurs victoires vont devenir gênantes, surtout lorsqu'ils dominent nettement la Klafelf, l'équipe de la Luftwaffe. le but était bien de montrer la supériorité des allemands sur les ukrainiens, c'est loupé. Une revanche est expressément demandée 3 jours plus tard.

Je te laisse découvrir la suite de ce récit forcément passionnant. Guillem Escriche dessine ici son premier album. Il propose un dessin assez réaliste axé sur les personnages, peu de décors. Les scènes de jeu sont réussies et il faut le saluer tant il semble compliqué de dessiner le football.

Encore un album réussi qui nous conte une petite histoire dans la grande… J'aurais peut-être aimé en savoir encore plus sur ces hommes, ces joueurs qui ont choisi, à leur manière, de combattre l'occupant nazi.
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Il était un temps où le foot était porteur de beaucoup de valeurs... aujourd'hui, j'ai plus le sentiment qu'il est surtout porteur de valeur "économiques".
Et d'autres notions comme la liberté, le courage se sont déplacés vers d'autres sports moins médiatiques.
J'avais déjà un peu entendu parlé de cette histoire - événement dans la grande Histoire avec un H majuscule. J'ai imaginé qu'au travers de cette lecture, j'en saurais un peu plus. Mais malheureusement, ce n'est pas trop le cas.
Et j'ai été aussi un peu déçue par le dossier de fin de BD qui n'apporte pas plus de détail sur ce fameux match et sur les joueurs de cette fameuse équipe qui a défié les nazis.
Le récit est à la fois trop dilué sur trop de personnages (que je confondais) - et trop précis en ne parlant que de la fin de 3 d'entres eux.
J'ai donc fini ma lecture déçue

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Les moments de résistance sportive sont toujours des événements marquants car ils se trouvent exposés sous le feu des proiecteurs de l'obiet télévisuel ou de la presse. On se rappelle tous des jeux olympiques de 1936 de Berlin, le podium « Black Panther » de 1968 ou encore le genou à terre du quarterback des 49ers de San Francisco Colin Kaepernick. On se rappelle toutefois nettement moins des événements racontés dans cette BD historique qui met en avant l'héroïsme d'une équipe face à l'adversité et le régime nazi. Un combat qui n'est pas sans rappeler celui plus contemporain des ukrainiens contre son occupant russe. Une épopée dans une époque pas si lointaine, magnifiée par une illustration simple mais efficace, un scénario prenant et poignant. Une BD qui touchera forcément le lecteur. À lire et à mettre en relation avec la géopolitique actuelle.
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La guerre en Ukraine exhume un fait passé qui remonte à l'année 1942. Dans le pays alors occupé par les nazis, quatre anciens joueurs du Dynamo Kiev sont sollicités par l'occupant afin de disputer un match contre les champions de l'armée d'occupation. Une opportunité pour les détenus (qui ont survécu tant bien que mal dans les camps) de relever la tête et de, peut-être, donner une râclée sportive à leurs ennemis. La rencontre se déroule le 6 août comme annoncée. Sur le terrain, les Ukrainiens gagnent face aux joueurs bien mieux nourris et entraînés qu'eux. Une revange est exigée. Second match. Au cours de ce dernier, Kolya, membre de l'équipe de l'Est, est grièvement blessé par un Allemand sans que l'arbitre n'en tienne compte. A nouveau, la victoire va dans le camp des détenus à la grande déconvenue des organisateurs qui se sentent humiliés.
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Pepe Galvez et Guillem Escriche reviennent sur cet épisode véridique qui prouve à quel point la dignité de certains peut être récupérée à travers le foot, voire d'autres disciplines sportives ou la culture. On se souvient récemment de la victoire du groupe Kalush Orchestra avec la chanson « Stefania » à l'Eurovision. Quel camouflet pour Vladimir Poutine ! Comme quoi, certaines victoires se concrétisent à des lieues des champs de bataille. Malheureusement, dans cette bédé (comme dans la vie) aucun ne survivra, car la punition s'est avérée impitoyable.
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