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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Au Japon en 1994.

Keiko est assassinée de façon incompréhensible en pleine rue.

Son frère Ren va emménager dans son appartement et occuper le même poste de professeur qu'elle, et va mener son enquête.

Tout s'écoule doucement, mais Ren trouvera ce qu'il est venu chercher.
L'impression de lenteur de cette histoire est présente tout au long des pages, qui coulent une à une telles des gouttes de pluie.

Le temps de prendre un thé dans le Chashitsu (pièce prévue à cet effet) - Et voici Ren qui mangera en tête-à-tête , une dernière fois , avec sa soeur là où ils devaient se retrouver....

Belle histoire au charme onirique indéniable.



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Enquête au coeur du soleil levant ... Ren est le personnage central de ce récit Japonais. Dans une petite commune, Akakawa, sa soeur Keiko est retrouvée morte.
Ren et Keiko se sont beaucoup appréciés, ils se sont élevés tous seuls, ils ont appris à grandir loin de leurs parents, toujours absents... Ils ont toujours eu une relation particulière et privilégiée. Pourtant, l'un et l'autre, malgré leurs appels téléphoniques hebdomadaires, ne connaissent rien de la vie l'un de l'autre. Ren décide de se mettre dans les pas de sa soeur, en acceptant de reprendre sa vie : son travail, son appartement... et pas à pas, au contact des personnages qui peuplent sa vie quotidienne, Ren remonte le fil de la vie de soeur en découvrant une inconnue, une personne qu'il ne connait pas...
C'est un récit remarquable; c'est pourtant un premier roman. Primé , c'est un récit traduit dans une dizaine de langues. Il apporte une touche d'exotisme. Il nous baigne dans une atmosphère asiatique, très loin de nos récits occidentaux et c'est peut être là son secret. On accompagne Ren au travers de son quotidien, de sa vie, de ses peurs, de ses doutes. On le voit cheminer dans une atmosphère quasi onirique pour redécouvrir la vie de sa soeur. Merci aux éditions les Escales pour le choix de ce roman, tout à fait dépaysant et un grand bravo à cette jeune auteure.
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1994. Dans l'un des pays les plus sûrs du monde, le Japon : un féminicide.
Keiko Ishida est assassinée en plein milieu d'une nuit pluvieuse.
Ren, son petit frère est ébranlé par sa mort.
C'est alors que pour trouver des réponses à ses questions, il suivra les pas de sa soeur à Akakawa, en occupant le même poste, en prenant le même logement et quelques-unes de ses habitudes. 
Qu'est-ce que cherche réellement Ren Ishida ?
Sa soeur a-t-elle réellement existé dans la réalité ? Parfois ce récit mystérieux nous pousse à en douter.
Et finalement… NO SPOIL 
Les personnages secondaires et leurs relations avec le personnage principal sont très intrigants : Seven Stars, jeune fille de 17 ans m'a rappelé May Kashara des chroniques de l'oiseau à ressort d'Haruki Murakami… Hey les Harukistes @liredeslivresdelivre @jokareopage ... Il y a le couple Katou, et Couette Couette qui le rejoint en rêve. 
Ce récit prenait parfois les mêmes teintes qu'un Murakami, tout en étant bien différent dans son écriture (descriptions dans le titre des chapitres, relations entre les personnages, univers onirique, terrain maudit).
Plus Ren tente de s'approcher de sa soeur disparue, plus elle lui échappe. 
Ren fera beaucoup de rêves avec la petite Couette Couette dedans et d'autres qui lui feront emprunter de nouvelles voix de réflexions. Un voyage à l'intérieur de lui-même. Douloureux…

J'ai beaucoup aimé ce récit sensible, et mystérieux. 
Il parle de la relation fusionnelle d'une grande soeur avec son petit frère qu'elle veut protéger. 
C'est le premier roman de Clarissa Goenawan.
Celui-ci m'a parfois fait penser a un bon Murakami, sans qu'il ne soit une simple copie banale et bancale puisque la fin s'achève en un polar classique. Pourquoi pas.
Je trouve que le style d'écriture direct et la frontière entre le monde onirique et réel plus présente l'ont démarqué... le livre.
Un récit très bien ficelé, un page turner tant l'intrigue est bonne et les directions du dénouement possible bien différentes les unes des autres.
Vous allez agiter votre propre monde imaginaire. 
Ce livre nous plonge également dans la société japonaise…
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Ce que j'aime chez la maison d'édition Les escales, c'est sa capacité à publier des romans singuliers. Lune d'automne ne fait pas exception.Ren aimait sa soeur aînée Keiko. Pourtant, elle avait choisi de partir loin de sa famille, de devenir professeur loin d'eux. Ren et Keiko ne se voyaient pas, mais se téléphonaient régulièrement. Dans une société aussi traditionaliste que le Japon, son choix de vie ne laisse pas de surprendre. Son assassinat choque, forcément. Ren veut comprendre ce qui est arrivé à sa soeur. Il veut comprendre qui était sa soeur, aussi se met-il quasiment dans ses pas : il loge là où elle logeait, il reprend le métier qu'elle exerçait, il rencontre un de ses amis dont la fille, qui est so élève (et par extension, était celle de sa soeur) le trouble.Ce n'est pas qu'il lui est difficile d'enquêter, c'est que les codes de la société japonaise sont tels que simplement questionner les autres pour en savoir plus sur sa soeur, lui qui se rend compte qu'il ne sait quasiment rien sur elle, sa vie, ses amours, ses espoirs est tout sauf évident. Aussi prend-on avec lui des chemins de traverse, nous plongeons-nous dans ses souvenirs, dans ceux de ses propres amours pour en arriver à comprendre qui est Ren, et qui était Keiko.La pression sociale est immense, sur les hommes, et surtout sur les femmes - encore et toujours ai-je envie de dire. Ce poids est inimaginable vu de France. Il cache un tabou encore plus grand : l'incapacité à aimer son enfant.Le silence recouvre le récit, cette incapacité à parler, à dire, à échanger parce que dire ce que l'on ressent vraiment, voir ce qui se passe vraiment semble aussi inimaginable. Ren est celui qui dit, celui qui force à dire aussi, comme un révélateur qui, presque à l'usure, force les autres à prendre conscience de ce qu'ils ressentent, de ce qu'ils ont fait, vraiment.Reste Keiko, qui reste toujours dans ses pensées, même à la fin du récit, comme un guide pour... Ne pas faire les mêmes erreurs qu'elle ? Exprimer ses sentiments, enfin ? Ren, dans ce récrit rétrospectif - il nous montre le devenir d'un de ses amis quelques années plus tard - semble parfois incroyablement seul, avec une vie parsemée de quelques courtes idylles, pour ne pas dire étreintes, qui ne sont pas restées dans sa vie. La fin offre, sinon l'apaisement, du moins un pas vers plus de quiétude. Lune d'automne, un livre au goût tendre et amer.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Lune d'automne est un thriller qui nous transporte au Japon. Keiko Ishida, une jeune femme plutôt mystérieuse, est retrouvée morte dans la rue, un soir. Son frère va alors se rendre dans la ville où elle vivait, et tout faire pour découvrir qui elle était vraiment et qui aurait pu lui faire du mal.
J'ai adoré ce roman, tout d'abord car c'est un très bon page turner. Mais j'ai surtout adoré l'ambiance du roman, qui tend vers l'onirisme. Il avait parfois le goût d'un Murakami.
Vraiment je recommande vivement ce roman !
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Ambiance feutrée, suspendue. le temps de quelques mois, Ren Ishida ralentit le pas, afin de comprendre les circonstances de la mort de sa soeur et par la même occasion, il fait le point. Les souvenirs resurgissent et ses rêves l'emportent… Une douce lecture.
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Le livre a été réédité aux éditions 10/18, la quatrième de couverture indique: "Clarissa Goenawan nous offre un premier roman au charme onirique qui ne va pas sans rappeler l'univers de Murakami". Cela m'a intrigué et je dois dire que si le nom de l'auteur m'avait été caché lors de ma lecture, c'est bien à Murakami que j'aurai pensé en premier.
J'ai beaucoup aimé la construction des chapitres et la certaines poésie des titres tout au long du roman, le premier introduisant l'intrigue au sujet de la mort de la soeur de Ren se nomme "Elle est s'est effondrée en un tas de cendres". Par contre, il s'agit d'un roman du crime et pas d'un policier. Je pense qu'il faut garder ça à l'esprit en le lisant.


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