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Nous sommes à San Francisco en 1923. Carter le Grand exécute son spectacle devant un invité de marque, le Président des Etats-Unis, Warren Harding, en personne. Pour le magicien, la situation n'a rien d'extraordinaire ; après tout, il s'est déjà produit devant des princes, des rois et des empereurs. Qu'est-ce qu'un chef d'Etat supplémentaire face à cette liste impressionnante ?
Mais cette soirée n'a rien d'ordinaire. En effet, Harding décède la nuit même, après avoir participé à l'n des numéros de Carter. le magicien est-il en cause ? En tout cas, il est le principal suspect et l'agent Griffin du Service secret compte bien prouver sa culpabilité.
Mais pourquoi Carter aurait-il tué le Président ? Est-ce lié au secret que détenait Harding et qui semblait peser sur sa conscience ?

Pour un premier roman, c'est une réussite. Glen David Gold s'empare du personnage de Charles Carter, magicien du début du XX° siècle qui s'est fait connaître sous le nom de Carter le Grand, pour en faire le personnage principal d'un roman palpitant et dépourvu de temps morts.
Outre l'intrigue policière, Glen David Gold nous propose une biographie romancée de Carter le Grand, au moyen de nombreux allers-retours entre l'année 1923 et la jeunesse de Carter. C'est l'occasion de découvrir ce qui l'a poussé vers la magie et ce qui l'a amené à sa situation au moment où se passe l'histoire.

Le rythme de ce roman est entraînant, le style fluide et plaisant à lire. On se laisse porter par la plume de l'auteur d'un chapitre à l'autre et on ne s'ennuie à aucun moment. L'histoire est intéressante, à la fois roman policier, biographie romancée, roman historique et chronique sociale.
Le maître-mot à retenir : magie ! Car c'est bien de magie qu'il s'agit. Attendez-vous à des surprises…
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Carter contre le diable est une oeuvre magique, ingénieuse et malicieuse qui nous plonge dans le passé et l'univers d'un célèbre magicien, Charles Joseph Carter dit « Carter le Grand ». Ce récit biographique est avant tout une fresque épique romancée, peinte par Glen David Gold, auteur en or, qui prend indubitablement des libertés avec la réalité.

Le premier acte plante durablement le décor car il s'ouvre sur un meurtre, celui du président des États-Unis, Sir Warren G. Harding. le cachotier s'est éteint peu après avoir assisté à une représentation du célèbre illusionniste à San Francisco. Ce scandale national, qui va naturellement mener les enquêteurs à soupçonner l'illustre magicien, apparait comme la toile de fond de l'histoire.

Dès le début, le lecteur émerveillé est plongé dans la vie du jeune Charles, qui se découvre rapidement une passion pour la magie et l'extraordinaire. Engagé dans une troupe d'artistes en tout genre contre l'avis de ses parents, il y fera ses gammes avant de devenir un brillant magicien, tantôt fragile et copieur, tantôt fort et créateur. Au fur et à mesure, la vie de cet homme nous devient familière et on s'attache à lui mais aussi aux autres personnages qui peuplent ses souvenirs et les différentes étapes de son histoire.

En parallèle, on suit l'avancement de l'enquête à travers les yeux de notre brave Griffin, inspecteur mal-aimé mais tenace, qui compte bien prouver que ce magicien ayant pris la fuite à la mort du président, est le coupable de cet odieux meurtre.

En définitif, on adore ce livre qui nous emporte dans un univers méconnu et singulier. Qui n'a jamais voulu connaitre les secrets de certains tours de magie, qu'il s'agisse d'un simple tour de cartes ou de la disparation inexpliquée d'un éléphant sur scène ? Notre âme d'enfant en redemande ! L'auteur nous fait également côtoyer le majestueux Houdini, des artistes peu scrupuleux ou encore des inventeurs de génie. Mais plus important encore, Glen David Gold nous tient en haleine tout au long du roman ! On va de rebondissements en boniments.

Le style de l'auteur réussit à nous passionner et même si certains passages sont plus calmes, ils participent à la compréhension du personnage et du tout. Très bien ficelée, l'histoire m'a fascinée et la fin m'a littéralement laissée bouche bée. On sent que rien n'a été laissé au hasard et que tous les éléments finissent par s'imbriquer. Rien ni personne n'est oublié et c'est cela qui fait la beauté de cette merveilleuse oeuvre littéraire, au doux parfum de mystère.

Vous l'aurez compris, vous serez – abracadabra – conquis !
Lien : http://www.chroniquesdurenar..
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Un roman méconnu, même pas sorti en poche chez nous, mais que les éditions Super 8 ont eu la bonne idée de rééditer... Et pourtant, si vous aimez la magie, les illusionnistes et leurs tours, vous adorerez ce livre, inspiré de la vie d'un véritable et fameux magicien. La preuve qu'il est important d'avoir plusieurs tours dans son sac pour se tirer des ennuis.
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Que dire d'un roman totalement inclassable ? Comment parler d'une histoire magique ? de l'empathie extraordinaire de Carter le Grand, personnage pétri de bonté et conscient du destin de son art ? Comment décrire toutes ces aventures, tous ces rôles secondaires si nombreux et si riches ?

Tristesse et joie, larmes et rires se superposent, s'entremêlent, se chevauchent jusqu'à rejoindre la complexité de ce roman, car l'auteur s'en donne à coeur joie pour malmener notre système endocrinien et pour multiplier nos émotions. Elles disparaissent et réapparaissent sous les coups de baguette magique de Glen David Gold. Elles sont coupées en deux à coup de scie, s'envolent en confettis, pour finir en feu d'artifice !

Le tour de force de l'auteur, c'est de réussir à plonger son lecteur dans une époque révolue mais qui contribue à faire fonctionner cette magie. L'aube du 20ème siècle et ses inventions extraordinaires faisaient figures de sorcellerie pour certains et dans ce décor sépia, il est aisé de croire en l'illusionnisme, plus simple d'imaginer la vraie magie plutôt qu'une banale illusion d'optique, quand bien même les coulisses du spectacle de Carter n'aient aucun secret pour le lecteur, à mon grand regret parfois…

Un récit d'une richesse telle qu'il est impossible d'en résumer, en quelques phrases, toutes les références et les allusions qui le nourrissent. Tantôt triste, dramatique, haletant et drôle ( le mode d'emploi du vibromasseur du 19ème siècle est tout bonnement savoureux! ).

La magie est dans chaque page de ce roman. Dans les tours de passe-passe de Carter, dans les merveilles naissantes des cerveaux des inventeurs, dans l'amour et dans l'espoir. Ce roman est un hymne à l'amour de la vie et rien n'égale la dernière et magnifique phrase de l'auteur dans ses remerciements :

« Emparons-nous de ce monde cruel et transformons-le en un vaste terrain de jeux «

Lien : http://lemarquepagedenath.wo..
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Quel magie que ce roman,on prend un reel plaisir de faire un petit retour au début des annees 1900.Tout y est,polar,action,suspens, romance.
On evolue avec Carter au fil de sa carrière et de ses rencontres, la disparition du président harding ,l apparition pour la première fois de la télévision, l evolution des véhicules.
Pour ceux que les gros pavés ,800 pages,ne font pas peur,plongez vous avec "Carter contre le diable ",totale réussite.
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Entre 1890 et 1930, le divertissement était l'apanage des hommes de scène, des gens du cirque et des prestidigitateurs qui ravissaient les foules, captivées par les prouesses d'agilité, d'imagination et de courage de ces amuseurs professionnels. Glen David Gold nous entraîne sur les traces de Charles Carter, dit "Carter le Grand", l'un des illusionnistes les plus réputés de l'âge d'or de la prestidigitation. Si le héros du roman a bel et bien existé, le récit est une oeuvre de fiction, qui joue avec l'histoire comme Carter avec ses artifices et nous grise de mystifications et de rebondissements. le rideau se lève à San Francisco, où Carter bénéficie de l'aimable concours du président des États-Unis, Warren Harding, pour un numéro exceptionnel qui terrorise le public. Comble de malchance, deux heures plus tard Harding trépasse mystérieusement dans sa chambre d'hôtel. Plutôt que de risquer le lynchage, le magicien prend la fuite et laisse les agents perplexes: comment venir à bout d'une enquête quand on a face à soi un génie du trompe-l'oeil.
Il y a quelques semaines Nathalie vous proposez sa chronique sur ce merveilleux livre.Aujourd'hui je viens vous en reparler à l'occasion de sa sortie en poche.
J'avais lu ce roman lors de sa première sortie en septembre 2002. J'avais déjà été totalement subjuguée par ce titre à l'époque. Mais je ne sais pas pourquoi l'éditeur M. Lafon ne l'a pas mis en avant et ce livre est totalement passé inaperçu parmi les centaines d'autres qui faisaient la rentrée littéraire de 2002 et les romans qui devaient être sélectionné pour les prix de l'automne.Heureusement il a fait son grand retour l'an dernier. Pour inauguré leur nouvelle maison d'édition, Super 8 Editions a republié "Carter contre le Diable". Et d'une pierre deux coups, on a redécouvert ce livre et en plus un surprenant éditeur nous a été révélé.
Mots de l'éditeur :
Entrez dans un monde où tout est illusion.
1920, San Francisco. Carter le Grand, l'un des prestidigitateurs les plus célèbres du pays, donne ce soir-là un spectacle exceptionnel devant le président des États-Unis, Warren G. Harding, qu'il invite sur scène pour participer à l'un de ses stupéfiants numéros. La représentation est un triomphe mais, quelques heures plus tard, le président meurt mystérieusement dans sa chambre d'hôtel. Sachant qu'il va être suspecté, Carter disparaît afin de mener sa propre enquête. Aurait-il eu des raisons de se débarrasser du locataire de la Maison Blanche ? L'agent Griffin, des services secrets, se lance alors à ses trousses. Mais affronter un génie du trompe-l'oeil et de l'illusion tel que Carter ne va pas être chose aisée.
Avec cette formidable histoire de manipulations basée sur des personnages ayant réellement existé, Glen David Gold nous donne à la fois un palpitant thriller historique dans lequel tous les tours sont permis, et un portrait magistral de l'Amérique des années 1920.
Carter contre le diable a été élu meilleur livre de l'année par le Washington Post et le Los Angeles Times.
Les droits d'adaptation ont été acquis par la Warner, Johnny Depp est pressenti pour interpréter le rôle de Carter le Grand.
Lien : https://collectifpolar.com/
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San Francisco, 1923, Charles Carter, illusionniste des plus prestigieux et connus à travers le monde, donne un spectacle en présence du Président Warren G. Harding, qui d'ailleurs participera au numéro final : "Carter contre le Diable" !!! le succès est au rendez-vous !
Quelques heures plus tard, le Président Harding meurt ....
Carter est-il coupable, complice, pas facile de mener l'enquête face à un tel prestidigitateur, ce dont se rendra vite compte l'agent Griffin, le mouton noir des Services Secrets .....

Déjà paru en 2002, ce pavé de plus de 800 pages, dont la lecture est parfois ralentie par certaines longueurs, n'en reste pas moins plaisant à lire, surtout si on aime le monde de l'illusion
Il est construit en 3 principales parties, correspondants aux 3 actes des specracles de Carter le Grand :
-"Métamorphose" ou comment un petit garçon victime de la cruauté du jardinier trouvera sa voie, j'ai une tendresse particulière pour cette partie !
-"Enquête dans le monde des esprits" on est vraiment au coeur même de l'enquête, avec ses rebondissements mais aussi ses quelques longueurs ...
-"Carter contre le Diable", acte final mais bon, "En raison du caractère particulier de cette illusion, la direction prie les spectateurs de ne rien révéler du troisième acte.", du coup, ben, motus et bouche-cousue !
Ce qui est très intéressant, c'est ce mélange thriller-histoire le tout savamment saupoudré de magie et d'illusion, qui en fait un très bon moment de lecture où, tels les spectateurs présents, j'ai eu les yeux qui pétillaient !
Ho, un dernier point, il paraît que Johnny Depp serait pressenti pour jouer le rôle de Carter, ben ouais, mais non ...
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Histoire romancée du magicien Carter le grand qui a vécu au début du XXème siècle, Carter contre le diable m'a embarqué par son ambiance si particulière, celle de la vie d'artistes de cirque d'une époque révolue.

J'ai adoré cette immersion dans l'univers chatoyant du cirque. Un monde rempli de magie et de découvertes techniques. Les personnages de ce roman sont tous travaillés avec soin et prennent vie au fil des pages avec force. Les personnages féminins m'ont beaucoup plu, femmes de caractère elles sont toutes très charismatiques à l'image de Carter

l'histoire de ce magicien dont le seul objectif de vie est de devenir le plus grand illusionniste du monde est richement documentée, on y croise de nombreux magiciens mondialement connus tel que Houdini et les descriptions des tours de magie qui ont réellement été créés sont un régal. Lire ce livre en allant regarder sur internet les ressources concernant ces magiciens favorise l'immersion du lecteur dans ce roman.

Seule l'histoire d'enquête des services secrets soupçonnant Carter d'avoir assassiné le président des États-unis avait ennuyeuse. Si le scénario s'en était tenu à l'histoire de concurrence entre magiciens, la vie d'un cirque et la romance discrète, ce roman serait une pépite. A mon sens, l'auteur a trop voulu étayer son oeuvre, c'est dommage.
Il n'en demeure pas moins que ce récit très documenté est très divertissant.
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Si Carter est le plus grand des illusionnistes, Glen David Gold est un grand magicien et il transporte son public dans un magnifique spectacle produit par le non moins talentueux Super 8 (qui décidément nous surprend toujours).

lire la chronique complète sur le blog
Lien : http://bookenstock.blogspot...
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San Francisco, début du 20è siècle, on y découvre la magie en pleine apothéose. Ce roman énorme, mais à la lecture facile, se dévore avec appétit. L'auteur décortique avec passion les visions d'un héros sympathique. Entre aventures, passion amoureuse, humour décapant, Carter contre le Diable est une grosse pilule de bonne humeur. Récit avec de nombreuses références sociologiques & historiques, l'auteur n'en oublie pas moins de renseigner son lecteur sur une époque, l'époque du divertissement avant l'arrivée en trombe de la télévision. Dommage que le récit s'épuise sur le longueur, mettant en scène le FBI qui prend trop de place. Et rend donc le récit moins percutant
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