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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Queouah ?
Un ancien président ricain bastonnant le démon à grands coups de cahuètes sur le museau? Peu probable encore qu'un certain Bush considéra naguère le bretzel comme arme de destruction massive...
Non, ici, foin de président mais bel et bien un roi, celui de la magie.
Plus charismatique qu'un Garcimore des grands soirs et pouvant aisément tenir la dragée haute à Janus Stark, Charles Carter s'est fait un nom dans le métier.
Carrière brillante s'il en fut entachée d'un minime accident de parcours, celui d'avoir causé la mort de Warren G. Harding, alors Président des United Pays de l'America.
Il compta bien s'en tirer par une habile pirouette du style " y a oune tlouc" mais c'était sans compter sur le pugnace agent Griffin diligenté pour faire toute la lumière sur cette terrible affaire...

Vous adorez la magie, les polars et la macarena - tiens, j'ai comme un doute pour la macarena là - alors Carter Contre le Diable a d'ores et déjà tout pour vous séduire.
Le parcours d'un type hors norme accusé d'un crime qui ne l'est pas moins, tout un programme.
Glen David Gold signe ici un premier roman étonnant et détonant au doux parfum d'enfance.
Se basant sur des tours ayant réellement été présentés entre 1890 et 1920, l'auteur construit une légende tout en tissant habilement un scénario complexe à souhait.
L'évocation du jeune Carter, de ses années de vache maigre au sacre légitime, fascine de bout en bout. Son combat épique contre Mystérioso, l'ennemi héréditaire, participe grandement à la fête. de mon point de vue, l'enquête proprement dite fait régulièrement retomber le soufflé dans des proportions si anecdotiques que Majax et Copperfield n'y virent que du feu.
Et l'amuuuur dans tout ça me direz-vous ? Il répond présent, mon colonel, et de fort belle manière !

Comme une envie de retomber en enfance, d'avoir des étoiles plein les yeux ? Alors ce Diable de Gold, d'un coup de baguette magique mais surtout d'une plume totalement fascinante, vient ici vous délivrer son plus beau numéro. Bon, le seul à ce jour il est vrai, mais quand même.
Un seul souhait désormais, qu'il en vienne rapidement à nous concocter un nouveau tour aussi jubilatoire, et fissa...
Enfin fissa, ça fait maintenant 13 ans 8 mois 43 jours 12 h 03 mn et 17, 18, 19 - mais arrête de bouger toi - que la relève se fait attendre. Prends ton temps Glen, surtout pas de précipitation...

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Quel délice que ce « Carter contre le Diable » ! Un régal et une réussite à tous les niveaux.

Glen David Gold est un magicien des mots. Tout en prenant son temps, il captive le lecteur de bout en bout grâce à son talent de conteur et à son écriture vivante, dynamique, virevoltante.

Les péripéties s'enchaînent à un rythme effréné sans jamais tomber dans la précipitation ni l'hystérie. le lecteur passe par toutes les émotions en suivant les aventures de Carter le Grand. On sourit avec lui, on pleure avec lui, on s'émerveille de ses prouesses, on tremble pour lui…
Les passages relatant les spectacles sont particulièrement réussis. En les lisant, on retrouve véritablement une âme d'enfant. Les illusions imaginées par Carter prennent littéralement vie sous les yeux du lecteur et le laissent ébahi d'émerveillement.

Si le personnage de Carter est très réussi, les autres protagonistes ne sont pas en reste. Tous sont à la fois originaux et très bien dessinés. Certains sont tellement attachants que c'est un déchirement de les quitter une fois le livre terminé.

Le récit, très cinégénique, a tous les ingrédients d'un serial : des aventures feuilletonnantes , une ambiance rétro, des personnages typés, une petite touche d'exotisme, pas mal de romantisme…

« Carter contre le Diable » est frais, pétillant, enivrant. Un vrai livre-champagne. D'ailleurs Gruz mériterait bien une petite coupe pour m'avoir fait découvrir ce merveilleux roman.
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♫ Maggi, Maggi ♪ et vos idées prennent du génie ♫ Nooooon, coupez, ce n'est pas le bon jingle !

Il n'est bien sûr pas question de bouillon Maggi dans ce roman, mais de magie… Et si le bouquin a tout du pavé, il n'a rien du bouillon de 10h car c'est du fin, du très fin et ça se mange sans faim.

Tout petit vous dévoriez les histoires de Mandrake le magicien, gardant la bouche ouverte devant les tours de magie ? Vous aimiez déjà Copperfield avant qu'il ne se tape l'égérie des crash-test Citroën ? Alors, ce livre est fait pour vous !

Vous n'avez rien à battre des tours de magie ? Pas grave, vous pouvez le lire parce qu'il n'est pas question QUE de magie dans ce livre, hormis la magie de l'écriture, celle qui vous ravit durant votre lecture.

Magie aussi de l'histoire qui réunit un peu tous les genres en un, sans pour autant devenir aussi insipide qu'un cube de Maggi que vous auriez mis tremper dans votre verre dans le but de le boire cul sec…

Un soupçon de roman policer, un zeste de roman historique, une goutte de grande fresque sociale, quelques morceaux d'amour pur (garantit sans ajout d'Harlequin), une belle dose d'aventure, un chouia de fantastique, le tout servi par une brochette de personnages expressifs.

Un tour dans les années 20, ces les années un peu folles où le music hall était en train de subir les assauts du cinéma muet… et cette sensation amusante de tout savoir sur ce qui nait devant vos yeux puisque vous en connaissez déjà la destinée.

Un peu comme si vous assistiez à la naissance de John Fitzgerald Kennedy et que le voisin disait « Il mourra vieux et il sera chômeur toute sa vie ». Ici, on parle d'autre chose, mais nous en connaissons tous la destinée.

Charles Carter, qui a réellement existé, m'a transporté, envoûté, emmené loin de mes murs dans une aventure qui, sans être trépidante, est tout à fait captivante.

J'ai aimé que l'auteur commence son récit avec la mort du président Harding avant de passer ensuite à la jeunesse de Charles Carter et aux débuts de l'agent Griffin, avant de revenir en 1923.

Carter le Grand est un personnage flamboyant, un homme que l'on aurait envie de rencontrer, de suivre… Et tous les autres qui gravitent autour – amis ou ennemis, policiers ou membres du services secrets – sont travaillés à tel point qu'on les croirait ancrés dans la réalité.

Dans ce roman, les tours de magie ne sont que peu expliqués, et c'est tant mieux, ils perdraient de leur magie. D'ailleurs, je regrette que Carter ait expliqué à son ami Borax (et pas Borat, je vous prie) comment il faisait disparaître l'éléphant.

Mesdames et messieurs, approchez et venez voir Carter le Grand ! Entrez dans son spectacle, suivez ses aventures, ses débuts, sa rencontre avec le président des z'États-Unis et son combat contre le diable dans un show époustouflant.

Entrez dans le livre et laissez-vous porter par sa magie, laissez-vous envoûter par ces mots, lisez ces phrases, ouvrez grand les yeux et la magie opérera à tel point que vous aurez du mal à lâcher ces pages.

Ça fait du bien ce genre de lecture…

Lien : http://thecanniballecteur.wo..
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D'abord, il y a eu Garcimore. Celui qui ratait un peu ses tours en deux crises de fou rire. Et puis, un grand bond plus tard, David Copperfield et ses spectacles de magie à la scénographie impeccable. Entre les deux, Mandrake, que je lisais quand j'étais ado, Harry Houdini, découvert en regardant le téléfilm avec Paul Michael Glazer et oui, tout ceci ne nous rajeunit guère…), Robert-Houdin le plus grand magicien de tous les temps (parait-il), le magnifique Prestige de Christopher Nolan, dont je ne suis pas totalement remise, L'illusionniste avec Edward Norton, et même, je l'avoue, Les insaisissables, au scénario improbable, mais que j'ai bien aimé quand même.

Tout ça pour dire que si on me parle magie, j'accroche tout de suite. Et là, avec ce gros pavé, j'ai été gâtée.

« Puisque toutes les créatures sont au fond des frères. Il faut traiter vos bêtes comme vous traitez vos amis ».

Carter le Grand est un magicien dans l'âme. Il découvre sa vocation très tôt, alors qu'il est encore un enfant, et ne dévie jamais de sa route. Ce magicien a réellement existé, il a marqué le début du XXème siècle, réalisant des numéros époustouflants, rivalisant avec les meilleurs prestidigitateurs de son époque.

Le foisonnant roman de Glen Davig Gold prend évidemment des libertés avec la biographie de l'artiste mais on s'en moque bien tant le récit, plein d'intrigues, d'humour et de suspense, laisse pantois.

L'auteur a dû recevoir un coup de baguette magique pour envoûter le lecteur à ce point, car à l'image de Carter le Grand, ne vous fiez pas aux apparences, à ce que vous voyez, tout n'est qu'illusion et vous serez bien malin si vous devinez comment un lion, la mort d'un président et le diable peuvent influencer la vie d'un homme aussi peu ordinaire que Charles Carter.

N'allez pas croire cependant que le roman est un catalogue des tours les plus extraordinaires. Oh que non. On y parle de tragédies, d'amour avec un grand A, de sombres mystères à travers un magnifique portrait de la jeune Amérique, en ses années les plus folles.

Vous finirez probablement comme moi, scotchée à votre fauteuil, dans l'attente du final d'un spectacle digne d'un génie de la manipulation.

J'en profite pour signaler que l'on trouve ce roman en poche mais qu'il est aussi paru chez Super 8 éditions dont le catalogue ne cesse de m'étonner.
Lien : https://labibliothequedefolf..
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La mort du Président Harding qui nous est relatée dès le lever de rideau, est anecdotique. Elle n'est que le point de départ d'un récit, prétexte à raconter la vie d'hommes et de femmes aux destins différents, dans ce début d'ère industrielle moderne où des nouvelles formes de divertissement commencent à se manifester. La jeunesse de Carter, la découverte de sa vocation pour la magie, ses progrès dans ce métier qu'il a choisi, ses rencontres amoureuses, l' affrontement avec son ennemi juré Mystérioso, un autre magicien, sont le fil rouge de ce récit, hommage vibrant à une époque révolue et à une profession quelque peu surannée.

Malgré sa longueur (800 pages), ce kilo de littérature est parfaitement digeste, absolument bien écrit et scénarisé, avec un art consommé pour nous tenir captifs, nous forcer à avancer de chapitre en chapitre au fil des aventures de Carter, de ses succès et de ses échecs.

Les personnages sont très bien dessinés, avec un mélange bien dosé entre personnages réels et imaginaires : Carter bien sûr au premier chef, fascinant magicien, toujours en quête d'illusions inédites, Griffin l'homme des Services secrets, qui a été placardisé pour n'avoir pu empêcher la mort d'un président, et qui s'obstine à vouloir voir en Carter un coupable, même lorsqu'on le met au-devant de la réalité. Mystérioso, particulièrement retors et cruel, est un méchant que l'on aime détester. Les deux personnages féminins aimées de Carter, Sarah Annabelle volontaire et bagarreuse, Phoebé sensible et intuitive, sont touchantes, chacune à sa manière.

J'ai bien aimé la manière de l'auteur d'inclure dans le spectacle de Carter des nouveautés, qui font aujourd'hui partie de notre quotidien, la télévision inventée par le jeune Philo Farnsworth jeune étudiant de l'Utah, une motocyclette R32 de Bayerische Motoren-Werke « frappée du logo de Max Friz, un cercle divisé en quartiers bleus et blancs, seule touche de couleur. »

Ce roman, pas vraiment un thriller, nous transporte dans le monde de l'imaginaire, du surnaturel et du merveilleux. On passe du rire aux larmes, de l'espoir à l'abattement le plus total, en totale osmose avec les personnages, au rythme des hauts et des bas que connaissent Carter et ses amis. Et au bout de ce marathon d'aventures, de magie et d'amour, quand viendra enfin l'heure des révélations Carter nous contera, à la toute fin, l'étonnant récit de son implication dans le mystère de la mort du président Harding, laissant sans voix le suspicieux Griffin et le lecteur, spectateur émerveillé de cette féérie, absolument comblé, le coeur battant, ému aux larmes, des rêves plein la tête et des étoiles plein la tête. Et c'est vraiment ça la magie au coeur de ce magnifique roman, inclassable et merveilleux…
A découvrir de toute urgence!
Lien : https://thebigblowdown.wordp..
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Carter contre le diable est une oeuvre magique, ingénieuse et malicieuse qui nous plonge dans le passé et l'univers d'un célèbre magicien, Charles Joseph Carter dit « Carter le Grand ». Ce récit biographique est avant tout une fresque épique romancée, peinte par Glen David Gold, auteur en or, qui prend indubitablement des libertés avec la réalité.

Le premier acte plante durablement le décor car il s'ouvre sur un meurtre, celui du président des États-Unis, Sir Warren G. Harding. le cachotier s'est éteint peu après avoir assisté à une représentation du célèbre illusionniste à San Francisco. Ce scandale national, qui va naturellement mener les enquêteurs à soupçonner l'illustre magicien, apparait comme la toile de fond de l'histoire.

Dès le début, le lecteur émerveillé est plongé dans la vie du jeune Charles, qui se découvre rapidement une passion pour la magie et l'extraordinaire. Engagé dans une troupe d'artistes en tout genre contre l'avis de ses parents, il y fera ses gammes avant de devenir un brillant magicien, tantôt fragile et copieur, tantôt fort et créateur. Au fur et à mesure, la vie de cet homme nous devient familière et on s'attache à lui mais aussi aux autres personnages qui peuplent ses souvenirs et les différentes étapes de son histoire.

En parallèle, on suit l'avancement de l'enquête à travers les yeux de notre brave Griffin, inspecteur mal-aimé mais tenace, qui compte bien prouver que ce magicien ayant pris la fuite à la mort du président, est le coupable de cet odieux meurtre.

En définitif, on adore ce livre qui nous emporte dans un univers méconnu et singulier. Qui n'a jamais voulu connaitre les secrets de certains tours de magie, qu'il s'agisse d'un simple tour de cartes ou de la disparation inexpliquée d'un éléphant sur scène ? Notre âme d'enfant en redemande ! L'auteur nous fait également côtoyer le majestueux Houdini, des artistes peu scrupuleux ou encore des inventeurs de génie. Mais plus important encore, Glen David Gold nous tient en haleine tout au long du roman ! On va de rebondissements en boniments.

Le style de l'auteur réussit à nous passionner et même si certains passages sont plus calmes, ils participent à la compréhension du personnage et du tout. Très bien ficelée, l'histoire m'a fascinée et la fin m'a littéralement laissée bouche bée. On sent que rien n'a été laissé au hasard et que tous les éléments finissent par s'imbriquer. Rien ni personne n'est oublié et c'est cela qui fait la beauté de cette merveilleuse oeuvre littéraire, au doux parfum de mystère.

Vous l'aurez compris, vous serez – abracadabra – conquis !
Lien : http://www.chroniquesdurenar..
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San Francisco, 1923, Charles Carter, illusionniste des plus prestigieux et connus à travers le monde, donne un spectacle en présence du Président Warren G. Harding, qui d'ailleurs participera au numéro final : "Carter contre le Diable" !!! le succès est au rendez-vous !
Quelques heures plus tard, le Président Harding meurt ....
Carter est-il coupable, complice, pas facile de mener l'enquête face à un tel prestidigitateur, ce dont se rendra vite compte l'agent Griffin, le mouton noir des Services Secrets .....

Déjà paru en 2002, ce pavé de plus de 800 pages, dont la lecture est parfois ralentie par certaines longueurs, n'en reste pas moins plaisant à lire, surtout si on aime le monde de l'illusion
Il est construit en 3 principales parties, correspondants aux 3 actes des specracles de Carter le Grand :
-"Métamorphose" ou comment un petit garçon victime de la cruauté du jardinier trouvera sa voie, j'ai une tendresse particulière pour cette partie !
-"Enquête dans le monde des esprits" on est vraiment au coeur même de l'enquête, avec ses rebondissements mais aussi ses quelques longueurs ...
-"Carter contre le Diable", acte final mais bon, "En raison du caractère particulier de cette illusion, la direction prie les spectateurs de ne rien révéler du troisième acte.", du coup, ben, motus et bouche-cousue !
Ce qui est très intéressant, c'est ce mélange thriller-histoire le tout savamment saupoudré de magie et d'illusion, qui en fait un très bon moment de lecture où, tels les spectateurs présents, j'ai eu les yeux qui pétillaient !
Ho, un dernier point, il paraît que Johnny Depp serait pressenti pour jouer le rôle de Carter, ben ouais, mais non ...
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Histoire romancée du magicien Carter le grand qui a vécu au début du XXème siècle, Carter contre le diable m'a embarqué par son ambiance si particulière, celle de la vie d'artistes de cirque d'une époque révolue.

J'ai adoré cette immersion dans l'univers chatoyant du cirque. Un monde rempli de magie et de découvertes techniques. Les personnages de ce roman sont tous travaillés avec soin et prennent vie au fil des pages avec force. Les personnages féminins m'ont beaucoup plu, femmes de caractère elles sont toutes très charismatiques à l'image de Carter

l'histoire de ce magicien dont le seul objectif de vie est de devenir le plus grand illusionniste du monde est richement documentée, on y croise de nombreux magiciens mondialement connus tel que Houdini et les descriptions des tours de magie qui ont réellement été créés sont un régal. Lire ce livre en allant regarder sur internet les ressources concernant ces magiciens favorise l'immersion du lecteur dans ce roman.

Seule l'histoire d'enquête des services secrets soupçonnant Carter d'avoir assassiné le président des États-unis avait ennuyeuse. Si le scénario s'en était tenu à l'histoire de concurrence entre magiciens, la vie d'un cirque et la romance discrète, ce roman serait une pépite. A mon sens, l'auteur a trop voulu étayer son oeuvre, c'est dommage.
Il n'en demeure pas moins que ce récit très documenté est très divertissant.
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