Geisha

Année 1930, Sayuri est vendue.
Son destin.... Geisha!
L'apprentissage sera long, très long : le rituel du thé, la danse, la musique et bien d'autres....

Roman écrit sous la forme d'une biographie, il nous entraîne à la découverte d'une culture et d'une époque.

Dans les années 1930, Sayuri (9ans) est vendue par son père à une maison de plaisir à Kyoto.

Le livre nous plonge dans l'univers des geishas avec ses rivalités, son respect mais aussi sa solitude.
Il nous expose les règles de vie de ses femmes, leurs engagements, leurs caractères, leurs amours …

L'histoire s'écrit et s'écoule lentement mais avec plaisir. Ce roman reste une très belle redécouverte pour moi.
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Ce livre, Geisha, d'Arthur Golden est un roman. Il est tellement documenté sur la vie quotidienne des geishas dans les années 30 et 40 qu'on pourrait croire lire un récit vécu. On y trouve de nombreux détails et descriptions sur les tenues vestimentaires à adopter, les modes de vies dans les maisons de geishas, les relations de ces femmes avec de nombreux hommes riches dans les salons de thé, la façon de mener la conversation, d'êtres présentes et de savoir attirer l'attention des hommes. Un roman bien écrit et l'histoire d'une femme, Sayuri, qui cherche malgré tout à être heureuse malgré les tourments de la vie qu'on lui impose.

J'ai un sentiment très mitigé pour ce roman...
Dans son ensemble, j'ai bien aimé, l'écriture est bonne, les personnages sont intéressants mais soyons honnêtes, voilà un récit un peu lisse (et je ne peux m'empêcher de penser fantasmé par l'auteur) d'une jeune enfant devenue Geisha par le hasard de la vie.
Autant dire que ça m'a mis assez mal à l'aise de lire ces mots d'un homme américain sur ces jeunes femmes ayant le métier de Geisha. Ayant lu un autre livre écrit par une authentique ancienne geisha, je n'ai pas pu m'empêcher la comparaison et surtout ce fantasme pervers de "l'innocence" très présent pendant tout le livre. Je rappelle notre jeune héroïne a vu sa virginité vendue sans qu'on l'informe en rien de ce qui allait se passer et elle passe ça sans aucun traumatisme ou pensée sur ça, en mode "bon ça c'est fait, c'était la soirée de l'année mais bon, maintenant passons à autre chose". Désolée, non.
Dans l'ensemble, je ne pense pas le recommander mais je n'empêcherai personne de le lire non plus.

Chiyo est une enfant qui va être vendue avec sa soeur à une maison où on éduque de futures geishas. On va voir cette jeune fille grandir accompagnée de femmes cruelles. Elle devra se faire sa place et gagner son titre de geisha. de l'enfance jusqu'à l'âge adulte on va voyager avec elle, dans ce Japon avant la guerre, puis pendant et surtout après.

C'est une tranche de vie que nous avons ici avec un fort accent sur l'enfance et l'adolescence de Chiyo. C'est un livre que je conseille grandement aux personnes qui aiment lire des histoires vraies (ici c'est un roman mais c'est inspiré d'une histoire vraie), à ceux qui aiment voyager et qui ont envie de découvrir un pan de l'Histoire.

J'ai bien aimé ce livre mais ça n'a pas été un coup de coeur. L'histoire d'amour est très belle, pourtant parfois je m'ennuyais, trouvant le tout plutôt long. J'aurai aimé un plus court passage sur la période à Gion (avant la guerre) et un passage plus long durant la guerre.

Enrichissant,

C'est un roman témoignage de la vie d'une Geisha à Kyoto, au Japon, dans une maison de plaisir. Grâce à son descriptif précis nous n'avons aucune difficulté à nous projetés, le paysage est bien placé.
Chiyo-Chan devenu Sayuri, jeune fille, que nous suivons tout au long du roman, est vendue par son père dès l'âge de neuf ans.
Le lecteur découvre les apprentissages et rituels pour entrer dans l'univers d'une Geisha. Sayuri va devoir acquérir beaucoup de connaissance pour se hisser au rang des Geishas les plus convoitées. D'un regard magnifique, doté de yeux bleus azur, notre héroïne fera la différence, également pas son caractère et son charisme. le personnalité et le personnage sont bien racontés.
De plus, le lecteur découvre un monde de compétition et de haine, entre ses femmes afin de plaire aux riches et puissants hommes.
Je suis satisfaite d'avoir lu le livre et ensuite visionné le film. Cependant le livre est trop long à mon goût.

Christelle.

Ce roman, présenté comme un témoignage, est enrichissant car il nous renseigne sur la vie d'une Geisha, les us et les coutumes de ce monde fermé et si particulier. le style de l'auteur n'est pas transcendant, loin de là, mais l'histoire tient le livre par son intérêt.

Ce roman nous offre une envoûtante immersion dans l'univers si particulier des geishas au Japon, avant la seconde guerre mondiale. Si découvrir ce monde de traditions ultra-codées est très instructif, intéressant et exotique, beaucoup de longueurs et manigances entre les protagonistes peuvent finir par lasser. Les personnages ne sont pas particulièrement attachants, même Sayuri, l'héroïne principale, qui raconte son histoire. La chute, mièvre et décevante, n'est pas à la hauteur du destin qui s'était dessiné pour elle. L'écriture est répétitive, le style plutôt plat. J'ai cent fois préféré l'adaptation cinématographique au livre qui reste toutefois un bon documentaire.

Evasion au soleil levant
Il y a des années, Pearl Buck m'avait envoutée avec Impératrice de Chine.

Geisha rejoint sa consoeur dans mon panthéon des destins de femmes exceptionnels. le destin et/ou la société japonaise et/ou le siècle transforme la fille d'un pêcheur pauvre en Geisha célèbre et raffinée.

On découvre à travers son regard imaginatif l'univers japonais avant la 2nde guerre mondiale. Pas de morale à outrance, pas de jugement, pas d'explications barbantes. On nous livre juste sur un plateau la culture japonaise, toute en retenue, en discrétion, sans pour autant cacher les combats et rébellions de la narratrice.

Alors faut-il le lire ? Oui. vraiment.

Par le menu, comme la démarche des geishas en kimono avec leurs "geta" de bois, l'auteur nous raconte l'itinéraire d'une enfant pas gâtée au départ.
Les descriptions sont rendues avec finesse.
Les luttes intestines entre femmes au sein de "l'okiya" sont bien intrigantes... La geisha n'est douce que moyennant monnaie comme pour leur "mizuage".
L'écriture rend bien compte du Japon avec langueur et patience.
L'empathie avec l'héroïne n'est pas aisée et j'ai trouvé que l'histoire traînait un peu en longueur.