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Citations sur Cours de philosophie en six heures un quart (21)

Nietzsche

Sans Dieu, il n’y a pas de lois extérieures.
La seule loi pour Nietzsche est l’affirmation de la vie.
C’est une philosophie antichrétienne et athée.
Ce n’est pas facile d’être athée.

Chez Nietzsche, la vie n’est pas bonne, mais nous sommes condamnés à la vie.

L’espèce humaine est comme toutes les autres, elle s’améliore par une lutte et une sélection naturelle qui est faite par la vie même.
Ici on voit l’aspect le plus sensationnel et le plus provocant de cette philosophe: c’est l’opposition au christianisme qui, selon Nietzsche, était une morale des faibles imposée aux forts, nuisible pour l’espèce humaine, et donc, immorale.
Évidemment, cette attitude était révolutionnaire et elle mettait à l’envers tous les systèmes de valeurs.
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La praxis, c'est l'action pratique consciente. Selon Marx, la pensée doit se matérialiser dans l'action. L'idée doit se transformer en une force historique.
La contemplation va au diable.
Le marxisme déclare l'impossibilité de toute théorie non matérialisée.
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Celui qui contemple le monde et qui s'émerveille, c'est l'artiste. Or, en ce sens, l'artiste ressemble à un enfant, puisque l'enfant aussi s'émerveille du monde d'une façon désintéressée. C'est pour cela, dit Schopenhauer, que l'enfant est génial, tout simplement parce qu'il est enfant. Dans les premières années d'une vie, on fait plus de progrès que pendant tout le reste de la vie.
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Je reconnais un sens à toutes les formes de la foi, même les plus fanatiques [...] Notre aventure terrestre est quelque chose de tellement fantastique que toutes les solutions sont possibles et seules les personnes totalement dénuées d'imagination et d'intelligence peuvent se contenter des raisonnements.
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Nietzsche

Chez Nietzsche, nous trouvons trois pensées dominantes……
1. Dieu est mort. Ça signifie que l’humanité est arrivée à sa maturité. La foi en Dieu est déjà anachronique. L’homme se retrouve seul dans le cosmos. Rien que la vie.
2. (Idée stupide.) L’idéal du surhomme. L’homme est un phénomène passager qui doit être dépassé. L’homme est donc problématique. Il est un pont et non une fin en soi……
3. L'Éternel Retour. C’est une idée scientifique qui naît d’une part de la notion de temps infini et d’autre part, de l’idée de causalité…Nietzsche part d’une cause originelle qui produit toutes les autres causes, effets-causes, etc…cela sera dépassé par d’autres causes-effets et finalement s’anéantir, et de nouveau la première cause reviendra, etc…, et nous arriverons de nouveau à la même situation. Comme le temps est infini, cela se répétera éternellement
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Ici je crois reconnaître dans la philosophie l'excès d'intellectualisme et la décadence (l'affaiblissement) de la sensibilité. Les philosophes, sauf Shopenhauer, paraissent des personnes commodément assises dans leurs fauteuils qui traitent de la douleur avec un mépris absolument olympien, lequel disparaîtra le jour où ils iront chez le dentiste et crieront aïe, aïe docteur.
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Et pourtant, après une profonde analyse du problème, posé dans l'oeuvre de Descartes, Kant, de Husserl, Sartre se voit obligé d'admettre que pour un raisonnement strictement philosophique l'existence de l'autre est formellement inacceptable. Pourquoi? Parce que, dans mon essence absolue, je suis, comme on l'a vu, une conscience pure, un sujet... Et si j'admettais qu'un autre homme est également une conscience, alors pour cette conscience-là, étrangère, je deviens à l'instant même un objet, donc une chose. Or, pour un raisonnement strict, il ne saurait y avoir deux sujets, un sujet excluant forcément l'autre.
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L'homme est un éternel acteur, mais un acteur naturel, car son sacrifice lui est congénital (...): être homme veut dire être acteur, être homme c'est simuler l'homme (...) derrière ce masque il n'a pas de visage - ce qu'on peut lui demander, c'est de prendre conscience de l'artifice de son état et de le confesser.
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Selon le marxisme, nous nous trouvons devant une humanité déformée. C'est l'exploitation qui est la source de la force. C'est notre conscience qui est déformée, parce qu'elle s'est adaptée à un système d'exploitation qu'elle ne veut pas avouer.
Le marxisme est une tentative de démystification.
En un sens philosophique, le marxisme ne pose pas une idée précise du monde, mais seulement une libération de la conscience pour qu'elle puisse réagir d'une façon authentique et non déformée devant le monde et l'homme.
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Voulez-vous retrouver ces deux-là, subjectivisme et objectivisme, dans le domaine des arts? Voyez! La Renaissance n'est-elle pas objectivisme, l'art baroque subjectivisme? En musique, Beethoven est subjectif, Bach objectif. Et de grand esprits, des artistes, des penseurs tels qu'un Montaigne ou un Nietzsche, ne se sont-ils pas réclamés du subjectivisme? Voulez-vous vous rendre compte à quel point cette déchirure dualiste continue à saigner? Veuillez lire les pages dramatiques que, dans LÊtre et le Néant, Sartre consacre à une bien étrange question: existe-t-il, à part moi, d'autre hommes?
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