Antonia Scott, tome 1 : Reine rouge

Je ne vais pas, comme il se fait trop souvent, résumer le bouquin en paraphrasant la 4ème de couv pour ne réserver que trois pauvres lignes à mon avis de lecteur déçu.
L'auteur (cet enfoiré) m'a accroché avec la présentation des personnages et leur incursion dans l'intrigue. Ils sont imparfaits, le récit est rythmé, punchy, bref tout ce que j'attends d'un thriller.
Après le premier tiers, ça retombe comme un soufflet et bon sang on s'ennuie ferme. Au point de sauter des chapitres entiers car l'alternance des points de vue (le tueur, le journaliste, Antonia, Jon, le flic, la victime...) perturbe grandement le rythme et la fluidité.
Les deux tiers suivants sont indigestes. J'ai dû prendre sur moi pour ne pas décrocher, espérant qu'Antonia allait me réserver des surprises... bah non, rien.
Trop de longueurs, de digressions inutiles, le talent de l'héroïne (lequel au juste ?) n'est absolument pas mis à profit et le pauvre Jon se contente de subir. Pire, on ne comprend pas ce qui motive le criminel !!!! Par ailleurs, on ne sait pas sur quoi se base la nature des crimes initiaux, pourquoi les victimes ont été ainsi torturées ; et des personnages comme le journaliste disparaissent littéralement de la circulation.....
Bref, même si la fin ouvre sur une suite, je suis frustré et j'en veux à l'auteur d'avoir bâclé à la fois la spécificité de l'héroïne et les motivations du méchant, dont on ignore d'ailleurs l'identité, prétexte à un horripilant cliffhanger pour la suite.
La résolution de l'énigme s'achève enfin en dix pages, avec une scène finale imbuvable tellement l'alternance des points de vue, encore une fois, nuit à la lisibilité d'ensemble.
En résumé, le livre contient tout les ingrédients de ce que j'aime lire et écrire mais l'auteur foire lamentablement la recette à cause d'effets de style incessants et donc contre-productifs.
Mention très bien à la description de la scène explosive où une unité d'intervention se fait laminer dans tous les sens : là oui, l'alternance des points de vue renforce l'efficacité du récit !

Les critiques sont excellentes et… je ne peux m'y joindre parce que je n'ai pas été emportée ni par le duo d'enquêteurs ni par l'histoire. Nous avons Jon, un bon flic costaud, sympa, c'est certain et Antonia. Alors Antonia est celle qui est spéciale, comme c'est la mode maintenant. Un super QI et évidemment, une tonne de fragilité, un fils qu'elle voit par la grille de l'école et un mari dans le coma. Ce que j'ai eu beaucoup de mal à avaler, c'est comme elle est devenue cette machine intelligente, car, si elle avait des capacités, un groupe inconnu, peut être gouvernemental, l'a ciblé pour lui faire subir de vraies tortures pour qu'elle gagne ce prodigieux intellect. Bon… et donc Jon et Antonia doivent enquêter sur des enlèvements d'enfants de riches parents avec un agresseur qui a un motif autre que l'argent. Nous avons la construction classique de chapitres avec la personne enlevée face à un horrible et froid ravisseur, et ceux des enquêteurs.
Bref, pas de style, pas de découverte de l'Espagne, une intrigue finalement classique, un brin d'humour, il faut lire le deuxième pour avoir la suite, mais sans moi, je vais m'en passer.

Hé bien ... pas époustouflée par cette lecture ...
Une histoire assez semblable à des milliers d'autres. Un flic au rencard, une femme avec un petit truc en plus, enrôlés dans une unité spéciale sur des affaires de kidnapping.
Je ne sais pas si mon désintérêt m'a fait zapper un truc ou l'autre, mais il y a quand-même des éléments non-résolus.
L'auteur nous annonce une suite ... que je ne lirai pas.
Avec pas mal de lecture en retard j'ai la sensation d'avoir perdu mon temps en lisant ce bouquin.

Bien, mais pas à la hauteur de son succès. L'histoire est pas mal mais pas très originale contrairement à ce que l'auteur sous entend. Sur la quatrième de couverture, on peut lire à propos de l'assassin « l'homme ne semble ni motivé par l'appât du gain ni par le plaisir de tuer, un cas complexe ». En réalité c'est tout ce qu'il y a de plus classique. Dans les romans policiers il n'est pas rare que le tueur ai d'autres motivations que l'appât du gain (ce n'est quasiment jamais le cas) ou le plaisir de tuer (plus fréquent). Notamment vouloir passer un message -par exemple le psychopathe qui veut punir des pêcheurs ou qui interprète des signes religieux pour commettre ses crimes - est un cas assez classique et déjà vu (comme dans le film Seven) et ne justifie pas des passages comme « nous avons affaire à un tueur en série? […] non c'est autre chose, un type d'animal différent, je n'ai jamais rien vu de pareil » . En tant que lecteur il n'y a rien de si surprenant du coup, assez rapidement, tout retombe un peu comme un soufflé. D'autant que, comme il y a un tome 2, on ne connait pas vraiment l'identité du tueur ni ses réelles motivations à la fin... 547 pages où on n'a quasiment rien appris. C'est intéressant d'avoir crée ce personnage surdoué Antonia, mais il n'est pas vraiment exploité, elle ne fait pas de découvertes faramineuses malgré son intelligence hors du commun.
Je n'ai pas vraiment apprécié le style d'écriture un peu éparpillé, et il n'y a pas de continuité et de suivi entre les découvertes: trop de petites découvertes laissées en suspens et dont on ne reparle plus avant plusieurs chapitres, si bien que le lecteur perd un peu le fil et oublie les points laissés sans réponses plusieurs chapitres avant.
Je ne me suis pas non plus ennuyée et j'ai bien aimé le duo Antonia et Jon mais je ne suis pas sure de lire le tome 2.

Alors, je vais peut-être passer pour le type de personne que je déteste, c'est à dire que je ne saurais pas être très précis sur le pourquoi du comment, mais je vais essayer

Je trouve déjà que l'histoire prend énormément de temps à se mettre en place. Pour un roman policier, l'enquête est a mon sens mise au second plan. L'histoire des personnages est omniprésente pour pas grand chose.

Je serais bien incapable d'être objectivement critique sur le style sachant que c'est une traduction, mais c'est ici assez lent, laissant beaucoup de place a l'ennui

Et je vais parler du point noir de cette histoire, son héroïne. Elle est présentée comme la femme la plus intelligente du monde mais...... ça ne sert à rien. Ses déductions sont très très rares ou sont justes des simples observations. Elle est toujours à côté de la plaque, le commandant Gutierrez étant infiniment plus efficace.

En résumé, livre plutôt long, je l'ai lu en deux jours en étant pourtant en vacances, je ne pense pas lire la suite, le cliffhanger final ne donne pas envie du tout.

Déception à la lecture de ce livre pourtant Prix Cognac Polar du meilleur roman international… Des enquêtes portant sur la mort d'enfants de personnalités richissimes. Elle sont menées par un inspecteur en délicatesse avec sa hiérarchie et une jeune femme au profil psychologique hors norme. J'ai trouvé le style médiocre, l'énigme peu soutenue et la densité des protagonistes plutôt faible. Sur le registre Millenium, ce polar me paraît peu crédible.