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4,06

sur 538 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'ai adoré ce polar.

Il se lit vraiment tout seul, même si il a plein de petits défauts.... Des trucs parfois un peu trop gros pour être crédible.
Mais les personnages sont formidables, très bien travaillés et surtout leurs défauts les rendent tellement sympathiques.
Et puis île ne manquent pas d'originalité. le choix de ces personnages atypiques fait que l'on s'attache forcément.

Ravie de savoir qu'il y aura une suite... J'espère juste ne pas devoir attendre trop longtemps.
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L'inspecteur Jon Gutiérrez est un tendre mais ça ne se voit pas :
« Non pas que Jon soit gros (mais), il a un torse en forme de tonneau et deux bras à l'avenant. À l'intérieur (…) il y a des muscles de harrijasotzaile – de leveur de pierre. Son record personnel est de 293 kg (…). Pour s'occuper, le samedi matin. Pour que ses collègues lui foutent la paix avec son homosexualité. »
Pour le moment il est mis à pied sans traitement parce qu'il a pris la défense d'une jeune prostituée et utilisé des moyens peu conventionnels pour faire tomber son mac. La patrouille, en l'occurrence les media, l'a rattrapée et ses méthodes ont été mises sur la place publique et vilipendées sur les réseaux sociaux.
« Jon s'est retrouvé dans une merde noire. » Son commissaire s'interroge sur ses facultés mentales et les raisons de son geste :
« — Si au moins tu te la tapais, Gutiérrez. Mais toi, les filles, c'est pas ton truc, pas vrai ? À moins que tu te sois mis à marcher à voile et à vapeur ? »
Il ne reste plus à Guttierrez qu'une solution pour échapper à la prison, accepter la mission que lui confie Mentor, un homme de l'ombre au service des puissants, mais quels puissants, Jon l'ignore.
Pour accomplir sa mission, il devra travailler avec Antonia Scott, une femme aux « incroyables capacités cognitives » qui semble aussi être sous la domination de Mentor.
Allant de surprise en surprise et de Bilbao à Madrid, Jon Guttierez va se trouver confronté à plusieurs défis. Devra-t-il trahir pour échapper à la prison ? Doit-il faire confiance à Mentor ? Antonia Scott est-elle fiable ? Sera-t-il l'idiot utile ou le bouc émissaire de responsables qui veulent fuir leurs responsabilités ? Retrouvera-t-il un jour son poste dans la police lui qui pense :
« — Oui. Oui, je suis un bon flic. Je suis un putain de super flic. »
Héros camusien, Jon, tel le Sysiphe d'Albert d'Oran, gravira le flanc de sa montagne plusieurs fois et assistera impuissant au spectacle du rocher dévalant la pente alors qu'il pensait l'avoir porté au sommet.
Des sommets Jon en a gravi, mais cette fois il semble devoir se conformer à une morale qu'il réprouve et sa connaissance de la Bible ne lui sera d'aucune aide cette fois :
« L'âme qui pèche, c'est celle qui mourra. le fils ne portera pas l'iniquité de son père, et le père ne portera pas l'iniquité par son fils. […] Ce que je désire, est-ce que le méchant meure ? dit le Seigneur, l'Éternel. N'est-ce pas qu'il change de conduite et qu'il vive ? »
Une découverte littéraire bienvenue dans ce monde confiné et morne, qui rend caduque tout ce que le lecteur croyait connaitre sur la littérature policière.
« Un signe de l'univers comme un autre, qui aura le sens qu'(on) voudra bien lui donner. C'est à cela que servent les signes, à ce que nous en fassions ce qui nous arrange. »
Merci Juan Gomez-Jurado.
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Jon Gutiérrez est flic et il a commis une belle erreur. Alors qu'il est suspendu, on le contacte pour lui proposer un marché trop beau pour être honnête : effacer l'ardoise s'il arrive à convaincre Antonia Scott de monter dans une voiture. Ils se retrouvent alors tous les deux embarqués dans une affaire d'enlèvement pas comme les autres que la police n'arrive pas à résoudre.
Reine rouge est un thriller haletant qui égrène son compte à rebours pour sauver la vie de Carla Ortiz à une vitesse fulgurante. On embarque dans une enquête originale, où le duo Jon/Antonia va devoir avancer sans l'aide de la police. Ils vont progressivement développer une vraie complicité.
L'intrigue alterne les points de vue, passant d'un personnage à un autre, jusqu'au dénouement explosif. Quant à l'épilogue, il ouvre une porte sur le second tome et surtout sur le passé d'Antonia, pas vraiment résolu.
Vivement la suite.
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Polar espagnol qui vaut le coup.

Jon Gutierrez, inspecteur de police, 43 ans, homo célibataire vivant chez sa mère dans le pays basque espagnol, traverse une mauvaise passe. Il est mis à pied pour faute grave.
Antonia Scott, agent très très spéciale, dotée d'un QI hors du commun, vit quasiment recluse dans son appartement à Madrid depuis 3 ans, ne surmontant pas l'accident qui a envoyé son mari dans le coma et dont elle se sent responsable.
Lorsqu'un adolescent de 17 ans issu d'une très riche famille est retrouvé assassiné, Mentor, un personnage énigmatique, demande à Jon de tout faire pour qu' Antonia sorte de son isolement et reprenne du service.

Le binone Jon Gutierrez/Antonia Scott, atypique, improbable, fonctionne du feu de dieu. On s'attache très vite à ce duo. le rythme est soutenu. On est happé du début à la fin qui n'en est pas tout à fait une car elle laisse la porte ouverte à d'autres aventures ; ce roman étant le premier d'une trilogie.
J'attends avec impatience de lire les suivants.
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Encore un bouquin que j'avais très envie de lire. Que j'ai commencé, qui démarrait fort et que j'ai mis de coté en me disant, « celui-ci je le reprendrai durant mes grandes vacances… « . Et viens voilà les vacances sont passées, j'ai lu et adoré ce polar et maintenant il faut que je trouve le temps de vous en parler !
Pas facile à raconter j'avoue sans trop en dire. Il ne faut surtout pas spoiler !!!
Alors de quoi nous parle cet « Reine rouge »
Antonia Scott n'est pas policière mais a résolu des dizaines d'affaires criminelles avant de tout arrêter à la suite d'un accident. Depuis, elle se terre dans un appartement vide. Elle tenterai bien de rejoindre son mari dans l'au-delà ou le vide sidéral, c'est selon. Pourtant avant l'accident Antonia avait une but, elle appartenait à une agence hors du commun, un peu comme elle. « La reine rouge » que ça s'appelle, une agence regroupant des surdoués à haut potentiel intellectuel qui aident la police.
L'inspecteur Jon Gutiérrez la convainc d'étudier un dernier dossier, celui d'un assassin qui s'en prend aux plus grandes fortunes d'Espagne. Ce dernier n'est motivé ni par l'argent, ni par le plaisir de tuer.
Vous l'aurez compris, Juan Gómez-Jurado nous propose ici avec Reine rouge, un roman atypique servi par des personnages atypiques et attachants.
L'intrigue qu'il met en place est brillante, l'histoire est captivante.
Alors si vous me suivez et que vous voulez un judicieux conseil de lecture, jetez vous sur « La reine rouge« , vous ne devriez pas être déçu.
On n'a de cesse de tourner les pages tant ce polar est passionnant et singulier.
Ne passez pas à côté de ce nouvel auteur si vous aimez le suspense. Surtout que le second opus de cette nouvelle et terrible série sortira dans les jours à venir et ça promet !
Et si je ne vous ai pas convaincu sachez tout de même que ce roman a reçu le prix le Polar du meilleur roman international 2022 (Cognac)
Lien : https://collectifpolar.blog/..
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Faites comme moi : ne lisez pas le quatrième de couverture. Je me suis simplement laissée porter par trois choses : le titre (la couleur rouge dans un titre me parle toujours), le genre et la nationalité de l'auteur. Il précise à la fin qu'il ne veut surtout pas lire un avis dans lequel on parlerait, on « spoilerait » le dénouement. Je ne le ferai pas, je dirai simplement que je l'ai lu, ce qui est la moindre des choses quand on commente un livre.
J'ai aimé, tout d'abord, le personnage de Jon Gutiérrez. Il est policier. Il est gay. Il est monogame, autant dire que sa vie amoureuse n'est pas des plus trépidantes. Il aime beaucoup sa maman et la cuisine de sa maman. Il a « merdé » dans son métier, comme d'autres avant lui, si ce n'est qu'il s'est fait prendre. Il n'y a pas mort d'hommes, je vous rassure, c'est simplement sa carrière qui est fichu. On lui offre cependant une planche de salut : faire reprendre du service à Antonia pour une affaire qui ne pourra que l'intéresser. Va-t-il y parvenir ? Oui. Sinon, le roman tournerait vite court.
J'ai aimé le personnage d'Antonia – brisée, il faut bien le dire. Elle consacre son existence au strict nécessaire, ni plus, ni moins. Et pourtant, elle vit « avec ».
J'ai aimé lire ce livre, tout simplement, j'ai aimé le temps que j'ai passé en compagnie de Jon, mon personnage préféré, mais aussi Antonia, qui en a beaucoup trop vu. Oui, elle a résolu des dizaines d'affaires criminelles, et, comme si elle était un être de chair et de sang, j'ai envie de lui souhaiter d'en résoudre encore des dizaines d'autres parce qu'elle accomplit sa tâche jusqu'au bout, pour les victimes avant tout, celles qui sont mortes, mais aussi celles qui ont été blessées, et celles dont on pourra empêcher la mort parce que le tueur aura été mis hors d'état de nuire. J'ai aimé les rebondissements que contiennent ce récit qui a su me surprendre jusqu'au bout.
Une réussite.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Pas envie de vous faire le ènième résumé de l'histoire. J'attaque dans le vif direct.
C'est le premier tome d'une série de trois, qui se déroulent en Espagne.
On est sur une histoire avec un tueur en série qui s'attaque aux espagnols très fortunés et deux flics intelligents, déterminés et pas toujours obéissants - et ça c'est pas l'invention du siècle.
Pourtant le polar fonctionne à merveille, on est scotchés du début à la fin. Alors à quoi ça tient?
Certes, le personnage d'Antonia Scott est attachant, construit à mi-chemin entre une super héroïne (intelligence très rare, déterminée) et une femme fragile (elle nourrit ses remords et s'en repait). Pour contrebalancer, un policier - Jon Guitierez - humain, moralement intègre et tricard en même temps - et surtout pas gros (!!!), qui fait redescendre la pression chaque fois que c'est nécessaire. Des rebondissements tout le temps, des répliques qui fusent et plein d'humour à tout bout de champ, c'est un combo qui marche bien, très bien même, au point que j'ai acheté les deux tomes suivants (alors que j'avais voeu de chasteté pour pouvoir descendre ma gigantesque pal)...
Avouons que le polar n'est pas forcément réaliste tout le temps, mais il est tellement original que ce serait vraiment la misère si une grande plateforme ne nous en faisait pas un film... je dis ça, je dis rien...!
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Reine Rouge de Juan Gómez-Jurado est un polar espagnol que j'ai adoré.
(L'hypothèse de la reine rouge est une hypothèse de la biologie
évolutive proposée en 1973 par Leigh van Valen et peut se résumer ainsi :l'évolution permanente d'une espèce est nécessaire pour maintenir son aptitude face aux évolutions des espèces avec lesquelles elle coévolue. Wikipédia)
Donc la Reine Rouge et Alice courent de plus en plus vite pour rester à la même place. le prédateur a toujours une longueur d'avance sur la proie, on le voit avec notre système internet qui est leur terrain de jeux, et cela, malgré les pare-feu que nous ajoutons, nous restons à la même place. Dans ce roman, la Reine Rouge est Antonia Scott, la femme la plus intelligente du monde, elle est la Reine Rouge de l'Espagne, comme il y en a dans tous les pays de l'occident, comme une sorte d'Interpol. L'inspecteur Jon Gutiérrez qui a commis une bévue monumentale, doit convaincre Antonia de reprendre du service, car depuis plusieurs mois, elle vit isolée depuis la mort de son mari. J'ai hâte de lire la suite de cette histoire (Louve Noire). J'aime bien lire les romans de ce pays, il y a comme une profondeur poétique que l'auteur nous transmets, un peu comme Miguel de Cervantes qui nous a donné Don Quichotte.
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L'inspecteur Jon Gutiérrez est un flic un peu borderline qui a un peu trop joué avec le feu ces derniers temps. Mis à pied, on lui propose d'étouffer l'affaire s'il parvient à convaincre Antonia Scott de venir étudier le dossier d'une enquête en cours.
Et c'est plutôt mal parti, cette dernière sort de son appartement vide uniquement pour aller voir son mari plongé dans le coma depuis un tragique accident. Pourtant, elle est la meilleure dans son domaine et a résolu des dizaines d'affaires.

Par la force des choses, ce couple d'enquêteurs torturés partira à la recherche de ce mystérieux meurtrier qui s'en prend aux héritiers des plus grandes fortunes d'Espagne.

Ah voilà un thriller dynamique et efficace comme on les aime ! Pris dans un rythme effréné, nous partons sur les traces d'un tueur dont le mobile reste un mystère. En effet, si celui-ci s'en prend aux enfants des personnes les plus fortunées, il ne semble pourtant pas le moins du monde s'intéresser à leur argent. Une course contre la montre s'enclenche et pour la mener avec brio nous suivons deux enquêteurs très attachants. J'ai beaucoup aimé découvrir leur passé, leurs blessures au fil des pages et voir leur amitié peu à peu se sceller. Pas de repis au programme, la plume est complètement addictive et notre rythme cardiaque s'accélère progressivement au cours de notre lecture ! Véritable page turner, une fois ouvert il est fort difficile de le refermer avant la fin. C'est le premier tome d'une saga qui s'annonce haute en couleur ! Je retrouverai avec grand plaisir Antonia et Jon pour la suite de leurs aventures !
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Dans les chroniques en retard, il y avait celle de ce polar espagnol dont j'ai entendu beaucoup de bien à la sortie.

Et je peux vous confirmer que c'est une série qui fera parler d'elle.
Il coche vraiment toutes les cases d'un bon thriller: le rythme, l'intrigue, le suspense.

Gros bonus pour les personnages, humains et attachants : Jon, policier borderline et touchant. Et Antonia, fragile mais redoutable, qui refuse tout contact avec le monde, mais dont l'intelligence est sans commune mesure.
Antonia est une reine rouge. Un agent formé comme aucun autre, voué à intervenir dans des opérations sensibles et de grande envergure.

Mais depuis un drame, elle s'enferme chez elle et refuse de reprendre du service.
Lorsqu'une série de meurtres particuliers vient ébranler la cité madrilène, c'est à Jon que reviendra la tâche de ramener la Reine rouge.

J'ai adoré ce polar, sincèrement. Une fois que j'ai plongé dedans, je ne l'ai plus lâché.
La plume est d'une fluidité sans pareille, agrémentée de touches d'humour vraiment très appréciables.

J'ai presque tout de suite enchaîné avec le deuxième opus « Louve noire » que je vous présenterait bientôt, et je serai donc prête pour la sortie du troisième : « Roi blanc » au mois de mars.

Le polar espagnol s'inscrit de plus en plus dans la lignée de ce que j'aime lire, je suis très agréablement surprise.
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