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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Il ne faut pas être un bandit de grand chemin pour savoir que les home jacking, il vaut mieux les faire dans des maisons habitées par des gens qui ont de la thune et pas chez le pauvre type qui a du mal à payer sa bouteille de vinasse…

Pourtant, un home jacking a eu lieu chez un mec sans le sou (et on l'a assassiné après lui avoir roussi la plante des pieds), puis chez un autre, pas plus riche, mais qui a réussi à s'enfuir… Qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi ? Ce sont les questions que vont se poser Clovis Narigou et qui va lui faire démarrer sa petite enquête (mais pas que ça).

Ce polar n'a rien de trépidant, notre Clovis prenant son temps pour son enquête et l'auteur en profite pour poser son cadre de vie : une ancienne bergerie restaurée, son fils qui débarque avec sa compagne et trois autres couples, accompagnés de leurs petits vélociraptors de gosses.

Pourtant, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde, même si j'aurais bien expédié les petits monstres de gosses non éduqués se perdre dans les montagnes…

En fait, dans ce roman, ce qui est le plus intéressant, c'est la partie historique concernant les spoliations d'oeuvres d'art aux Juifs, durant la période des années 1935 à la fin de la Seconde Guerre.

Sans oublier l'hypocrisie des nazis, Goering en tête, qui, tout en fustigeant l'art dégénéré, se gardait des tableaux pour lui… Plus tous les autres qui se sont servis allégrement à tel point qu'une chatte n'y retrouverait plus ses jeunes et qu'il est difficile pour les descendants des spoliés de récupérer leurs biens.

Entrecoupé de flash-back, le récit se lit presque d'une traite, tant il est intéressant et composé de plusieurs épaisseurs, tel un gâteau surprise, et le final est la cerise sur ce même gâteau, tant il était inattendu et très bien amené. le tout était de relier les fils de toutes ces histoires éparses et l'auteur a fait un beau travail de tricot !

Clovis, notre enquêteur un peu bourru, préférant la compagnie de ses chèvres aux humains, est attachant. J'ai aimé son côté enquêteur à l'ancienne, se fiant à son flair et passant des coups de fils, le tout sans être un super-héros ou un Jack Bauer.

Finalement, si la couverture est angoissante avec ce type portant un masque à gaz et un casque allemand, ce polar est totalement à l'opposé, car j'ai souri à certains passages et ailleurs, je me suis cultivée un peu plus.

Une belle découverte, un polar qui prenait les poussières depuis trop longtemps… Un bon roman policier, plus chouette que son horrible couverture qui pourrait donner envie de fuir ce polar !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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L'avantage avec Gouiran, c'est que ses romans policiers ne prennent pas la tête et sentent l'anisette. L'inconvénient, c'est que leur schéma se fait répétitif. L'arrière fond historique est bien documenté, comme toujours. Ici c'est la spoliation des collectionneurs d'arts juifs par le régime nazi et la problématique de la restitution des oeuvres après guerre. Mais le procédé qui fait de Clovis Narigou, journaliste éleveur de chèvres à proximité de Marseille, quelqu'un qui se retrouve au milieu de d'affaires louches, dont il connaît toujours les intervenants, est un peu poussif.
Deux petites remarques anecdotiques. Une : on apprend dans ce tome que Clovis Narigou fait un peu de peinture sous un pseudo, anagramme de son nom : Gouiran. Comme Gouiran l'auteur, peintre à ses heures… Deux : comment peut on choisir une couverture aussi laide pour un livre traitant de peinture allemande contemporaine ?
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Il aura fallu que je lise mon 15 ème roman de Maurice Gouiran, pour me rendre compte que son nom était l'anagramme de "Narigou", son journaliste, et détective à ses heures.
Si dans la première partie de ce polar/roman/Thriller, -avec sur toile de fonds la spoliation des oeuvres d'art appartenant aux juifs par le régime nazi et tout ce qui a pu générer comme "histoires" dans leur restitution, à l'instar de "Umezzu", j'ai également trouvé la seconde partie un peu plus "lente", sans parler de poussive. Effectivement, même si ce "Maudits soient les artistes" est -comme toujours avec Gouiran"- bien documenté, j'y ai trouvé trop de redites sur les aspets de l'Histoire -H majuscule", et la résolution de -ou plutôt "des"- énigmes, m'a déçu.
Mais on ne opeut enlever à l'auter, son talent de conteur.
Au fait, j'en ai un 16 ème dans ma pile, à lire!!!!
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