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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
En fait, je ne sais si je dois mettre des étoiles ou pas car je l'avoue le livre m'est tombé des mains, non pas parce qu'il est mauvais, mais parce ce qu'il conte est horrible.
4 histoires qui se croisent : celle d'un survivant de la shoah, Yehiel Dinur, qui va mettre en mots ce qu'il a vu et ce qu'il a supposé (mais comment mettre en mot l'insoutenable ?), celle de Luchino Visconti, qui après la réalisation du film "Le guépard", ses amours avec Helmut Berger et avant "Mort à Venise", conçoit "Les damnés", celle de Leni Riefenstahl, cinéaste associée au IIIème reich, photographe, qui tente de se racheter une virginité avec un reportage sur un peuple : les Noubas du Soudan, enfin celle d'un obscur réalisateur américain de série B, Bob Cresse, qui va croiser nazisme, sadisme et exploitation du corps féminin pour le plus grand plaisir d'un public "choisi".
L'auteur m'a un peu désarçonné, mais je pense que c'est le but de ce texte. Il se lit, mais il ranime ce profond malaise, ce monstre qui se nourrit de nos vices et qu'on ne pensait pas abriter.
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Il est écrit roman sur la couverture, cependant le livre de Clovis Goux entremêle quatre récits liés à la romantisation et l'érotisation du nazisme : le livre La maison des poupées à propos d'une section de prostitution dans les camps (assez douteuse sur le plan historique si l'on s'en tient aux préceptes de l'idéologie nazie où coucher avec une personne juive est pire que la zoophilie), le tournage et le montage du film Les damnés de Luchino Visconti, le dernier voyage de Leni Riefenstahl chez les Noubas de Ko, et le tournage du film le plus emblématique de la nazisploitation, Ilsa, She wolf of the SS.
Prenant délibérément le parti d'une écriture qui tourne les personnages en ridicule et les dépeint systématiquement sous un jour grotesque, le livre de Clovis Goux entend démonter tout un courant artistique, qui fasciné par le Troisième Reich, y accole une imagerie sexuelle trouble, perverse, et cherche la séduction. Parti pris un peu trop voyant et qui donne aux protagonistes de ces quatre récits des allures de mauvais comédiens qui débitent leurs répliques avec une absence totale de subtilité et de nuances. Peut-être est-ce la réalité, peut-être étaient-ils tous à ce niveau de caricature et de balourdise, mais le lecteur se fatigue vite dans ce théâtre de carton-pâte.
Peut-être eut-il été préférable de miser un essai critique ou simplement de se concentrer sur l'un des quatre récits plutôt que de mêler les quatre sans en approfondir aucun afin de renforcer la portée du propos.
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