En fait, je ne sais si je dois mettre des étoiles ou pas car je l'avoue le livre m'est tombé des mains, non pas parce qu'il est mauvais, mais parce ce qu'il conte est horrible.
4 histoires qui se croisent : celle d'un survivant de la shoah, Yehiel Dinur, qui va mettre en mots ce qu'il a vu et ce qu'il a supposé (mais comment mettre en mot l'insoutenable ?), celle de
Luchino Visconti, qui après la réalisation du film "Le guépard", ses amours avec
Helmut Berger et avant "Mort à Venise", conçoit "
Les damnés", celle de
Leni Riefenstahl, cinéaste associée au IIIème reich, photographe, qui tente de se racheter une virginité avec un reportage sur un peuple : les Noubas du Soudan, enfin celle d'un obscur réalisateur américain de série B, Bob Cresse, qui va croiser nazisme, sadisme et exploitation du corps féminin pour le plus grand plaisir d'un public "choisi".
L'auteur m'a un peu désarçonné, mais je pense que c'est le but de ce texte. Il se lit, mais il ranime ce profond malaise, ce monstre qui se nourrit de nos vices et qu'on ne pensait pas abriter.