Le Vol des cigognes

J'ai voulu à mon tour découvrir cet auteur porté aux nues. Et ai suivi ce cher Louis, enfant recueilli par des bourgeois richissimes mais qu'il n'aime pas, ne les ayant vus que trois fois (?) alors qu'il vit dans le somptueux appartement qu'ils lui ont donné. Mais ils l'orientent vers un ornithologue fou qui lui confie la mission de suivre la migration des cigognes avant d'avoir la bonne idée de mourir d'une crise cardiaque. Où ? Mais c'est bien sûr, dans un nid de cigognes. Ben voyons !
J'accompagne notre si sympathique ami de la suisse à Sophia. Là, bardaf, tout est devenu assez confus. Bon, me dis-je, 585 pages et je n'en suis qu'à 10% ? Courage, allons-y en diagonale, de chez les Roms vers Istanbul et Israël, à travers les balles qui sifflent, les coeurs arrachés et les coucheries. Merveille, les frontières passent comme si de rien n'était, les doigts dans le nez malgré un grosse arme et un petit diamant au fond de la poche. On comprend vite le lien entre les migrations des cigognes et les fameux diamants. Stop, je n'en peux plus. Heureusement une critique éclairée de KiriHara va me résumer le reste de l'oeuvre, puisque oeuvre il y aurait ? C'est tordu de chez tordu, invraisemblable à souhait.
Abandonné sans le moindre regret.

Mon premier Grangé et une grosse déception!

Bon il est vrai que je l'ai peut être trop idéalisé puisque je n'ai entendu que des compliments sur ces livres. C'est donc avec la conviction que j'allais passer un bon moment que j'ai débuté cette lecture.

Je n'ai survolé que la quatrième de couverture. Après tout, des fois, ça ne veut pas dire grand chose. Mais j'avoue que si l'auteur n'avait pas été Jean Christophe Grangé, je l'aurais surement reposé. Un thriller basé sur une histoire de migrations de cigognes, j'ai déjà lu plus attrayant.

Et bien au final, j'ai trouvé ce livre très très long. J'ai tenu, j'ai été jusqu'au bout mais ça a été douloureux. Sans rentrer dans le détail pour ne pas spoiler, j'ai trouvé la première partie très répétitive. Et j'ai énormément de mal avec les livres qui nous offrent des pages entières de descriptions.

L'histoire de fond est plutôt bien. Mais c'est la manière dont ont été tournés les évènements qui m'ont dérangé. le personnage principal est d'une fadeur exaspérante. On se demande pourquoi il fait ça. Pourquoi se lance-t-il dans cette quête? Au final, il est tellement peu attachant, il manque tellement de charisme, que peu importe ce qu'il lui arrive, cela m'est complètement égal.

Mais je ne m'avoue pas vaincu, je tenterai une autre de ses oeuvres.

Louis Antioche, 32 ans, est contacter par Max Böhm, un ornithologue suisse ami de ses parents adoptifs : il lui propose de suivre la migration de cigognes à travers l'Europe et l'Afrique, afin de chercher à comprendre pourquoi certaines d'entre elles ne sont pas revenues au printemps dernier. Mais arrivé en Suisse pour mettre au point les détails de sa mission, Louis découvre le cadavre de Max Böhm, vraisemblablement foudroyé par une crise cardiaque, au beau milieu d'un nid de cigognes !

Intrigué par certains documents trouvés chez l'ornithologue, et malgré sa mort, Louis décide de poursuivre sa mission et de suivre les volatiles, de la Slovaquie à la République de Centrafrique, en passant par la Bulgarie et les kibboutz d'Israël. Mais durant son voyage, les morts étranges se succèdent, et bientôt sa vie même est menacée par deux individus qui le traquent. Et les énigmes s'accumulent, au sujet de la disparition des cigognes, au sujet des morts qui jalonnent son périple, mais également par rapport au mystérieux passé de Böhm et par rapport aux souvenirs confus de son propre passé...

Des rebondissements improbables + des situations inextricables qui se résolvent seules, comme par enchantement + un style lourd + un suspens nul (on devine très rapidement la majorité des composantes de l'intrigue) + une surabondance de détails gratuitement sanglants et macabres + un héros peu attachant qui, au cours de son enquête, se trouve confronté à son propre passé forcément mystérieux = suffisamment de clichés pour constituer le plus exemplaire des mauvais thrillers.

Quoi ? Vous ne me croyez pas ???? Un extrait donc, pour illustrer mon propos :
« Que mon destin se scelle à Calcutta était logique, parfait, irréversible. Seul l'enfer croupissant de la ville indienne offrait un contexte assez noir pour accueillir les ultimes violences de mon aventure. […]
Oui, sans conteste, Calcutta était un lieu idéal.
Pour tuer ou pour mourir. »

Vite lu, et à oublier très vite !
Lien : http://descaillouxpleinleven..

Le premier de Grangé. On y trouve déjà sa marque, celle des crimes sordides. Je ne le recommande pas. Beaucoup trop bavard. Je fais la supposition que l'auteur était en phase de transition entre le journaliste et l'écrivain. Question personnage, pour peu que le réalisme soit un critère acceptable, dans ce premier ouvrage, il m'a été vraiment impossible de croire un instant (même en faisant un effort) à ce héros timide et intello se transformant, ni une ni deux, en un vaillant combattant de mercenaires …

J'ai dû faire un effort pour lire ce livre jusqu'au bout.

On y trouve des torrents d'hémoglobine jusqu'à plus soif, des personnages psychopathes à en vomir, une histoire peu crédible. J'ai été gavé d'horreurs et je suis resté sur ma faim.

Un peu d'extraordinaire dans un récit ne me dérange pas mais ici trop c'est trop . le principal personnage anodin au début du récit se mue au fil des pages en super héros indestructible parcourant le monde entier sans aucun souci des frontières et du temps pour résoudre des énigmes le doigt dans le nez . Après l'avoir suivi en Suisse , Hongrie , Turquie et Israël je l'ai laissé découvrir l'Afrique sans moi.
Rien n'est crédible dans cette histoire pour autant qu'on puisse appelé ce livre une histoire .

Faut-il n'écrire un avis sur un livre, que s'il est positif ?
Dans la série ‘Spécial Suspense', impossible de recommander le livre « le vol des cigognes » de Jean-Christophe Grangé. Si peut-être, pour un public amateur d'histoires de boucherie gores et sanguinolentes. Après avoir lu le décevant « La forêt des Mânes », le bouche à oreille m'avait soufflé que le « Vol des cigognes » était un excellent thriller. Ce livre est une pure perte de temps, au fil de sa lecture je me suis demandé si l'auteur n'était pas un rien perturbé quand il l'a écrit (publication 1994). Honnêtement, si j'avais eu l'idée d'un tel livre, j'aurais eu honte de le présenter au moindre éditeur. Ou alors sous couvert d'un pseudonyme.
Jugement sans appel : si « La forêt des Mânes » n'est pas très édifiant , mieux le "Vol des Cigognes" premier livre de Jean-Christophe Grangé, auteur à succès, est presque comme une souillure de l'esprit à effacer.

J'apprécie peu cet auteur le trouvant fort complaisant dans l'horreur imaginée.