Une enquête familiale, la mise à jour de secrets depuis longtemps enfouis : les matériaux sont de qualité. Des artistes, le Beau, l'amour et l'amour du Beau donnent chair au récit. Une écriture juste et précise raconte une histoire qui se vit dans un va-et-vient entre Chicago et Saint-Paul-de-Vence, la peinture et la télé-réalité, aujourd'hui et il y a si longtemps.
Mais le récit peine à se mettre en place, les contours peinent à se dessiner. Yannick Graennec se lance dans d'immenses fresques là où de légères esquisses m'auraient suffit. Et en dépit de ses nombreuses qualités, ce roman m'a laissée fatiguée, comme après la visite d'un de ces musées trop grands où l'on finit par se lasser de tant de salles en enfilades.
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Ce roman se divise en 2 parties : l'une se déroule de nos jours aux États-Unis, l'autre entre les 2 guerres, en Allemagne, notamment dans les milieux qui gravitent autour du Bauhaus. C'est dommage car cette segmentation du récit nuit à sa fluidité, sa limpidité. La 2e partie m'a semblé « besogneuse », on peine à s'intéresser à l'héroïne principale, même si elle nous introduit dans l'intimité de Klee ou Gropius. Décevant.
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