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3,9

sur 212 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'avais juste oublier de noter quelque chose à propos de ce livre passionnant ...

Quel mélange intéressant ! La télé-réalité, le fascinant Bauhaus et les oeuvres d'art spoliées de la seconde guerre mondiale , tout ça dans un roman historique très documenté...fidèle à l’inspiration de son précédent roman, Yannick Grannec conjugue une fois de plus l'Europe et les États Unis dans une saga familiale compliquée par les guerres du XXeme siècle. Des personnages fictifs côtoient des personnages célèbres , comme l'illustre Paul Klee.

L'auteure nous interroge sur les secrets de famille et la filiation, le rôle transgressif de l'art et des médias, l'émancipation des femmes au travers de ses héros. Josh, la star de la télé à Chicago, fils de Carl le peintre installé en Provence, ainsi que Magda, sa grand-mère, élève de Hannes Meier au Bauhaus ont tous des destins contrariés par les conventions sociales, les événements ou l'opposition de leur famille. C'est toute une époque qui renaît sous la belle écriture de Yannick Grannec.

Juste une petite réserve sur la construction du récit qui nous laisse l'impression de lire deux romans au lieu d'un seul dans un même volume , bref c'est comme une pâte à crêpe avec des grumeaux, pas mauvais du tout, mais pas lisse.
A redécouvrir !
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Yannick Grannec possède un incroyable sens du rythme et si on reste du côté des références, comment ne pas songer à la prose bavarde de Jonathan Tropper avec ses constructions en va-et-vient dans différentes époques et ses longues phrases teintées de cynisme. La lecture se déploie avec une étonnante évidence.

Au sein de ce microcosme évoluent des personnages aux liens familiaux compliqués, liés par l'héritage de l'amour de l'art. Tous à leur façon bien particulière ont construit leur vie autour de l'esthétique, de la recherche du rêve de la beauté.

Entre mélodrame de la société moderne et réflexions essentielles sur l'héritage du passé, l'auteur a fait un remarquable travail de recherche sur la période de la pré-guerre et de l'art spolié par les nazis.

Il parvient à accrocher le lecteur dans un bal bien orchestré.


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Le Bal mécanique de Yannick Grannec nous entraine de Chicago au début du XXIème siècle vers l'Allemagne des années folles en passant par St Paul-de-Vence, Berne et Moscou. Un tourbillon où les coulisses d'une émission de télé-réalité américaine, mêlant réhabilitation immobilière et thérapie familiale nous entraîne sur les chemins de la mémoire et de l'histoire de l'art du XXème siècle.

Le récit se base sur un fait divers réel. En 2010, Cornelius Gurlitt est arrêté à la frontière entre la Suisse et l'Allemagne en possession de 9000 € dont il ne peut expliquer l'origine. En perquisitionnant sa maison, la police retrouve des milliers d'oeuvres d'art qui ont été saisies, achetées ou volées pendant la période nazie (1933-1945) par son père Hildebrand Gurlitt.

Le Bal mécanique est un tourbillon mêlant la grande histoire, l'histoire de l'art du début du siècle en Europe - les mouvements expressionnistes, abstraits jusqu'au bauhaus et l'art déco, qualifié « d'art dégénéré » par les nazis - à la vie fictive d'un marchand d'art et sa famille et celle d'artistes ayant réellement existés comme Paul Klee ou Otto Dix. Chaque chapitre est introduit par une oeuvre d'art (peinture, photo, meuble, …) et il est bien dommage de devoir chercher sur internet au lieu de pouvoir disposer d'une reproduction des oeuvres dans le livre.

Le Bal mécanique est un tourbillon bien à l'image des années folles qui se terminent par le krach de 1929 et la montée des totalitarismes : nazisme en Allemagne et communisme en Russie.

Challenge Pavés 2022
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Un livre foisonnant et intense aux personnages cassés tels des petites mécaniques auxquelles il manque une pièce pour leur bon fonctionnement… Un livre que j'ai beaucoup aimé tant par sa construction et ses personnages que par l'aspect historique du roman dans sa deuxième partie. le récit se construit sur le mélange, mélange des époques, mélange des personnages existants et ceux créés de toutes pièces par l'auteur, mélange des genres aussi avec d'un côté la téléréalité à travers la production d'une émission et de l'autre une institution artistique et codifiée représentée par le Bauhaus.

J'ai particulièrement apprécié le sens du détail de l'auteur, sa façon de ciseler les caractères et de construire ses personnages ; son sens du récit, mêlant son histoire à L Histoire avec force et précision. Les chapitres plutôt courts ont comme clé d'entrée la mention d'une oeuvre d'art qui incite le lecteur à aller découvrir les oeuvres citées. J'avoue avoir adoré découvrir les tableaux, photographies, installations, sculptures que je ne connaissais pas.

Le roman se découpe en deux parties bien distinctes, l'une qui se passe de nos jours qui suit deux personnages principaux : Josh, animateur d'émission de téléréalité névrosé et Carl son père, peintre alcoolique retiré du monde ; et une seconde partie qui s'intéresse particulièrement à Théo, marchand d'art et Magda, sa fille "pensionnaire" du Bauhaus. J'ai de loin préféré cette partie à la première, j'ai trouvé qu'elle réussissait à vivre toute seule, tant la période, les personnages fictifs ou réels, la naissance du Bauhaus étaient intéressants à découvrir. L'auteur réussit à associer la création romanesque à L Histoire sans jamais perdre le lecteur. Si j'aime les artistes de ce mouvement, tels que Klee et Kandinsky, j'avoue que je ne connaissais pas vraiment le fonctionnement et les finalités de ce collectif artistique mais cela ne m'a pas du tout gêné pour apprécier le récit et m'attacher aux personnages. J'ai aimé la façon dont les artistes ayant réellement existé s'intègrent dans l'histoire et interagissent avec les personnages de fiction, notamment Paul Klee. Je trouve que cela donne un poids particulier au récit et à l'émotion qui se dégage de l'ensemble. Cette seconde partie du roman est particulièrement émouvante, les personnages m'ont semblé beaucoup plus investis, plus ancrés dans leur réalité et dans leur vie que Josh et Carl dans la première partie. Bizarrement on sent Théo, Luise, Magda, plus connectés à leur époque que Josh et Carl qui semblent en dehors de leur vie, comme si, de façon peut-être inconsciente, ils faisaient le choix de la regarder en spectateur au lieu de la vivre réellement. Je me suis particulièrement attachée à Magda, cette petite fille qui aimait la couleur de la peau et qui un jour ira danser au bal mécanique.
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Ces gens-là …
D'abord, d'abord,
en remontant l'arbre généalogique des personnages,
Il y a
Heinrich Franz Théodor Grenzberg, né en 1879 à Munich (Allemagne) , marchand d'art, qui a épousé, Karoline Mathilde Grenzberg née Borstelmann en 1890, à Berne (Suisse ) .
Puis vient le fils , Karl Wilhelm né en 1929 à Berne, l'enfant de l'amour.
Mais en 1934, quand on a le malheur d'être juif, la vie devient difficile en Allemagne.
Les parents vont confier leur enfant à des amis, les Schorsmann, en partance pour les Etats Unis, avec l'intention de le rejoindre ultérieurement.
David et Ethel adoptent officiellement Karl en 1950, les parents biologiques ont disparu dans la tourmente, le père sans doute déporté dans un de ces camps de la mort, les biens spoliés, la mère, morte de chagrin.
Karl se mariera avec Mina et divorcera bien vite, c'est un mari alcoolique, infidèle, qui ne présente aucun don ni pour le mariage ni pour la paternité. de cette union naître Joshua « Josh » qui a épousé Vikkie , enceinte de leur premier enfant. Eux vivent à Chicago.
Josh est tout à la fois réalisateur, producteur, scénariste, metteur en scène, animateur d'une célèbre émission de téléréalité « Oh my Josh » « OMJ » qui consiste à s'immiscer, épier l'intimité d'une famille, décrypter et analyser leur comportement et au final relooker leur domicile. On connait aussi en France ,ce genre d'émission basée sur le voyeurisme … Celle en cours va connaître de sérieux dérapages.
Carl (un K qui devient C avec un patronyme qui s'abrège en « Schors » quand il s'américanise ), octogénaire, réside, désormais à Saint-Paul de- Vence, c'est un artiste- peintre renommé, alcoolique, marqué par la maladie et ayant perdu l'ouïe durant la « Heartbreak Ridge battle » , en Corée .
Par la lecture d'un journa,l il apprend le décès de Cornélius Gurlitt , fils de l'allemand Hildebrand, qui a détourné pour son propre compte pendant la guerre, quantité d'oeuvres d'art spoliées par les Nazis.
Parmi les oeuvres volées et conservées figure le portrait d'un homme triste peint par l'artiste expressionniste Otto Dix qui s'intitule « Portrait de Théodore Grenzberg ».
Carl va saisir cette occasion pour relancer l'enquête, pour en savoir un peu plus sur la disparition de ses parents biologiques .
Ainsi démarre, ici, véritablement cette histoire.
Puis, la famille s'agrandit quand il apprend qu'il y a Magdalena, née en 1910, sa soeur , enfin, sûrement pas , car elle est née 19 ans avant lui. Cette découverte entraînera son suicide.
Le récit explore différents domaines et sciences : la psychologie , les techniques de tournage, l'Histoire du XX e siècle, l'art et le sort réservé par le Reich aux oeuvres dites dégénérés, l'« Entartete Kunst »… Un foisonnement de thèmes.
Les tourments de la vie, le fatum de chacun, les secrets de famille, se croisent, se mêlent, pour finalement donner à expliquer bien des comportements, des souffrances qui percutent chacun des membres de cette singulière parentèle …
Ce livre est, avant tout, un hommage à l'art, à l'architecture, à la musique , surtout à la peinture expressionniste, abstraite…, au courant artistique Bauhaus, c'est pourquoi j'ai apprécié les épigrammes placées en tête de la plupart des chapitres, faisant référence à une oeuvre picturale ou artistique connue , à un détail de l'une d'entre elles (Philippe de Champaigne – Vanité -, Edvard Munch – le cri-, Otto Dix – Portrait d'Anita Berber -, Francis Bacon – Figures au pied d'une crucifixion…)
Un livre puissant !



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Le bal mécanique est un roman d'une densité narrative rare, d'une grande ambition et d'une originalité très intéressante.

Un livre, deux histoires. Deux destins qui sont liés par les liens de la grande Histoire, de la famille, du sang. Nous sommes de nos jours, à Chicago, Josh Schors est un animateur d'émissions de téléréalité. Un homme qui au travers de sa dernière émission va être amené à réfléchir, à s'interroger sur sa famille. Nous sommes au début du XXème siècle en Allemagne et nous faisons connaissance avec Théo ainsi qu'avec sa femme et sa fille. Une famille et un siècle d'Histoire.

J'ai beaucoup aimé ce livre pour plusieurs raisons. Déjà il faut savoir qu'entremêler deux histoires familiales surtout entre la période de la Seconde Guerre Mondiale et nos jours est assez fréquent dans la littérature contemporaine. Dès lors il faut sortir du lot et c'est ce qu'a fait Yannick Grannec. Déjà parce qu'il coupe véritablement les deux récits, ils ne se mélangent pas. Ensuite parce que l'histoire qui se déroule aujourd'hui n'est pas qu'un simple prétexte pour mettre en avant une tragédie qui aurait eu lieu durant la guerre. Les deux histoires sont passionnantes.

L'auteur a décidé de mettre en lumière la thématique de l'Art, de forger une mise en parallèle entre deux époques, deux appréhensions. C'est autant un livre sur la famille que sur l'importance du monde artistique, de ses messages, de toutes ses formes, de la volonté de protéger ses oeuvres surtout dans une période où la liberté n'est plus. Yannick Grannec tisse sa toile afin de dévoiler au fur et à mesure les mystères propres à Josh et Théo.

En définitive une très bonne lecture : addictive, surprenante avec une écriture très agréable !
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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J'avais prévu de lire "Le Bal Mécanique" avant d'aller visiter l'exposition sur le Bauhaus, qui se tient actuellement au Musée des Arts Décoratifs à Paris (2016). Les hasards du calendrier en ont voulu autrement. Bienheureux changement de programme qui m'a permis au final de mieux m'imprégner de l'ambiance et des personnages du récit de Yannick Grannec..

Récit surprenant par sa chronologie hétéroclite en deux parties sur deux périodes historiques différentes, que tout relie au final.

Récit déroutant par le changement de rythme, de style, de personnes entre ces deux phases.
Les mots défilent sur un tempo enlevé dans la première partie, nous enveloppant dans le stress permanant de Josh, inapte à se poser.
La seconde partie nous entraine plus paisiblement, d'une certaine façon, dans la transcription de la vie de Magda dont l'effervescence continuelle surgit par sa personnalité affirmée, sur un fil de rébellion permanente.

Récit captivant par la force de son écriture, son allant, ses connaissances que nous fait partager Yannick Grannec sur ces hommes et femmes de ce courant architectural né en 1919 à Weimar, alors capitale culturelle de l'Allemagne et dissout en 1933 à la montée du nazisme.

Mêlant réalité et fiction, Yannick Grannec nous entraîne dans un roman à l'écriture pleine et entière, révélatrice d'une puissance indéniable. A un siècle d'intervalle, les protagonistes de cette histoire, évoluant dans le monde de "l'Art", sont tous confrontés à l'histoire familiale et à ses tourments générés par les non-dits, à la bataille de l'apparence contre la volonté personnelle de se réaliser dans le domaine de leur choix.

Traversant le temps en marche arrière, nous parcourons les méandres de la vie survoltée d'un producteur d'une émission de téléréalité, dont l'histoire familiale nous amènera à faire connaissance avec Magda, jeune fille et femme rebelle, détentrice d'une force de caractère certaine, insolente à ses heures, bravant l'autorité sans se départir de son désir furieux de sortir de la destinée réservée aux femmes de cette génération où la seule création qui leur était acquise était celle de la procréation.

Magda qui, très tôt, doit apprendre à être automne, ne pouvant compter ni sur l'instabilité de sa mère, ni sur l'égoïsme de son père, tous deux évoluant dans un seul monde de fête et d'apparence. Elle trouvera néanmoins une protection et un appui certain auprès de son parrain, le peintre Paul Klee, avec qui elle entretient un lien sincère et touchant."Je savais ce qu'était une bonne mère. Parrain avait été ce qui s'en rapprochait le plus ; il est des vérités qu'on ne dit surtout pas à ceux qu'on aime" (p. 514)


La lecture aisée de la première partie rend la transition vers la seconde plus ardue, de part le changement de cadence, d'époque, d'acteurs. Mais les interprètes de ce scénario hors du commun nous enveloppent rapidement dans les mailles de leurs vies, de leurs désirs et de leurs désillusions, ne nous laissant comme choix que celui de ne poser ce livre qu'une fois notre lecture terminée.


Merci aux Editions Anne Carrière et à Babelio via Masse Critique de m'avoir permis de déguster, savourer et de traverser ce siècle artistique.
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Rien à rajouter à la critique précédente.Ce pavé se lit facilement même si je me suis un peu perdu au début avec les noms propres et quelques retours en arrière.
Roman très intéressant qui fait découvrir le monde de l'art
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Chicago. Josh est animateur à succès d'une émission de télé-réalité qu'il a conçue. Un mélange de sorte de thérapie pour la famille sélectionnée et de relooking intérieur de la maison. Il est en froid avec son père Carl, de son vrai nom Karl Grenzberg, peintre âgé qui vit reclus à Saint-Paul-de-Vence en France. Né en Allemagne puis adopté dans les années 30, son père d'origine juive l'avait confié à un couple d'amis en partance pour les Etats-Unis. Theodor, le père biologique de Carl, était un amateur d'art et un galériste. Or un tableau d'Otto Dix le représentant refait surface d'une manière inattendue. Pour Carl c'est l'occasion de chercher des faits sur sa famille. Il apprend qu'il avait une soeur. Tourmenté, il préfère mettre fin à ses jours. S'il le désire Josh peut lancer des procédures pour que le tableau lui soit restitué et chercher la vérité sur la famille de son père.

Ensuite l'auteure nous immerge dans Berlin au tout début du XXe siècle. On suit Theodor et les siens : sa femme Luise ayant soif de fêtes et de liberté, leur fille Magda et les peintres qui l'entourent. Ses débuts, son amitié avec Paul Klee, la reconnaissance de peintres avant qu'ils ne soient mis au banc de l'Allemagne nazie pour art dégénéré, la fermeture de sa galerie. L'auteure alterne avec des focus sur Magda : son enfance dans les hôtels, son attrait pour l'art et ses discussions avec son parrain Klee, son cursus à l'école d'Art du Bauhaus ou encore son départ pour défendre des causes politiques.

Avec une écriture entraînante, fluide mais également incisive, Yannick Grannec déroule impeccablement les frises chronologiques et familiales. A partir de faits historiques réels (la montée du national-socialisme, la spoliation des oeuvres d'art par le régime nazi, la philosophie et les objectifs du Bauhaus, les deux guerres et bien d'autres éléments) elle greffe sa fiction et le secret de famille n'est qu'un détail dans ce roman foisonnant.
La transmission, l'Histoire au travers de l'Art qui est "un lien à travers le temps" sont au coeur de ce livre.

Si j'ai trouvé un peu longue et moins intéressante la première partie, la seconde partie se dévore et il est impossible de lâcher ce roman ! Et si comme moi vous ne vous n'avez pas de connaissances approfondies en art moderne, pas de panique : ce livre n'est pas réservé qu'à des initiés.
Lien : http://claraetlesmots.blogsp..
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Yannick Grannec est une auteure française qui vit à Saint Paul de Vence, près de chez moi. "Le Bal Mécanique" est son second roman et il a fait partie des romans incontournables de la rentrée littéraire de septembre 2016.
Ce livre se découpe en deux parties :
- une première qui se passe à Chicago où Josh réalise une émission de télé-réalité mélangeant thérapies familiales et re-décoration des maisons des participants. Son père, Carl, peintre déchu et alcoolique est envahi par de mauvais souvenirs de la Guerre de Corée. Les souvenirs de sa lignée familiale refont surface en lisant un article de journal annonçant que l'on a découvert des oeuvres d'art spoliées par le IIIème Reich chez Cornélius Gurlitt et surtout un portrait de son père biologique,
- la seconde partie raconte la vie de Théodore et Luise, grand-parents de Carl au début du XXème siècle. On y découvre l'histoire de l'art au XXème siècle avec la création de l'Ecole du Bauhaus de Nessau.
Ce récit est une saga familiale sur fond d'histoire de l'art au XXème. La première partie sur la télé-réalité nous en fait connaitre les coulisses et l'envers du décor.
Ce livre est intense avec une construction magnifique et des personnages très prenants. Le renvoi à une oeuvre d'art en début de chaque chapitre complète la superbe documentation de ce roman.
Cette lecture est, par contre, très dense et donc compliquée à suivre... je dirai que c'est un "livre Arte" (identique aux émissions d'Arte) mais je suis sortie de ce moment de découverte plus instruite sur cette partie de l'histoire de l'Art !
Pour ne rien gâcher, un des chapitres se passe à Grasse, ma ville.
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