AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,86

sur 531 notes
5
50 avis
4
72 avis
3
25 avis
2
6 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Fin XVIème siècle, l'évêque Jean de Solines veut obtenir la tutelle d'une abbaye de moniales bénédictines, qui prospère en toute indépendance grâce à son régime de la commende octroyé quelques siècles auparavant. Il veut surtout mettre la main sur ses importants bénéfices obtenus par le commerce des simples, des plantes médicinales dont une religieuse herboriste connait tous les secrets. Il est prêt à tout, quitte à discréditer, quitte à créer un scandale du moment qu'il parvient à ses fins. Il y envoie pour enquête deux vicaires dont le jeune Léon qui tombe en pâmoison devant la beauté d'une future novice. A partir de là, tout va se déglinguer dans cet univers clos, ascétique, à la sexualité bridée, le fragile équilibre de la société monacale explose.

Les premiers chapitres sont un régal. De sa plume aiguisée et pleine de verve, Yannick Grannec présente les personnages principaux de sa tragédie en de réjouissants portraits d'une précision souvent jubilatoire, parfois féroces, les chapitres consacrés à chacun alternent les points de vue : l'évêque, le jeune vicaire, la soeur herboriste, l'abbesse, la novice sont brillamment dessinés, à la façon d'un Saint-Simon croquant les courtisans, avec plus de tendresse tout de même pour certains.

L'intrigue monte en puissance progressivement, construite avec minutie tel un thriller à partir du principe de l'effet papillon, la chaine d'événements devenant folle à mesure que le roman avance. La tension est permanente, d'une violence contenue jusqu'à la déflagration, attendue mais qui surprend par sa force. C'est d'autant plus remarquable que l'auteure se permet de nombreuses parenthèses digressives ( sur l'herboristerie par exemple ). On sent qu'elle s'est obligée à « couper » dans son énorme documentation. Et c'est réussi, le dosage entre érudition et romanesque est parfait pour tenir le lecteur en haleine tout en l'instruisant.

Au-delà d'une construction habile, ce que j'ai particulièrement apprécié dans ce roman, c'est son regard sur la condition féminine à la fin du XVIème siècle, à une époque charnière où on commence à brûler les femmes « déviantes », trop libres, trop éloignées du dogme catholique , c'est l'époque des grands procès en sorcellerie. Et les Bénédictines du roman sont beaucoup trop libres aux yeux de la société patriarcale et de la hiérarchie diocésaine ...

Surtout, Yannick Grannec décortique sans fard le fonctionnement cruel du microcosme monastique, traversé par une stupéfiante lutte des classes entre les Marie et les Marthe : ces dernières, les converses étant issues du peuple, chargées des travaux manuels et des affaires séculières, alors que les Marie, nées nobles, occupent les postes les plus prestigieux et se consacrent aux offices et aux études tout en méprisant les Marthe.
L'auteure rend également très prégnantes la question de l'origine de la "vocation religieuse" : se retrouver moniale n'est que très rarement un choix personnel guidé par la foi, parfois un moyen d'échapper au mariage pour poursuivre des études, plus souvent une façon pour les familles nobles de caser les rebuts du marché matrimonial ( les trop laides, les trop "folles", les trop agitées ), pour les familles pauvres de se débarrasser d'une bouche à nourrir. Avec toutes les aigreurs et les rancoeurs que cela peut engendrer.

Je suis très surprise que ce roman n'ait été que peu mis en avant lors de la rentrée littéraire de septembre dernier tant il est passionnant pour faire résonner très subtilement des thématiques féministes très contemporaines à partir d'une intrigue dépaysante avec un vrai souffle romanesque.
Commenter  J’apprécie          13117
Ah il s'en passait de jolies dans les abbayes, moi je vous le dis.
A la fin du XVIème siècle, dans le sud de la France, la paisible congrégation de Notre-Dame du Loup rayonne et prospère grâce aux remèdes à base de simples dont elle détient le secret (simples… comprendre plantes médicinales, pour ceux à qui le titre évoquerait plutôt une assemblée de benêts).

Cela posé, la suite est un peu plus compliquée. Car si nos bénédictines coulent des jours à peu près sereins, la concupiscence du nouvel évêque de Vence, bien décidé à s'en mettre plein les fouilles, va semer le chaos bien au-delà de ses propres espérances. Autant préciser que là ça va partir en quenouille.

Peu à peu l'intrigue parfaitement structurée monte en puissance, portée par une rare finesse d'analyse des caractères et des personnages. de sa plume très juste, Yannick Grannec lentement façonne une ensorcelante fiction historique, quelque part entre la poésie de Carole Martinez et la truculence de Jean Teulé. C'est dire ce que ce roman complexe recèle de richesse, d'érudition et d'originalité.

Pour faire simple (et si je puis donner mon avis), ça c'est de la pure lecture de rentrée.


Lien : https://minimalyks.tumblr.com/
Commenter  J’apprécie          10120
Les simples c'est le nom qu'au moyen-âge, on donnait aux plantes médicinales.
Les Bénédictines du couvent Notre-Dame du Loup, situé en Provence, se sont spécialisées dans la cueillette des plantes et la préparation de remèdes, et cela attise la convoitise d'un évêque qui espère bien mettre la main sur cette manne financière.

Le roman oscille entre une description détaillée de la vie de ces femmes qui n'ont d'ailleurs pas toutes choisi d'entrer au couvent mais y ont été placées par leur famille, et les manigances des uns et des autres pour récupérer la gestion de l'abbaye en faisant le plus de coups bas possibles.
Nous suivrons ainsi le destin de plusieurs personnages : l'abbesse, l'herboriste, de simples servantes, des hommes d'Église, des nobles de la région, la sage-femme, un jeune vicaire…

J'ai beaucoup aimé cette plongée dans la vie d'un couvent au moyen-âge et les portraits de ces femmes qui se sont vouées à Dieu.
L'auteur nous permet de découvrir de l'intérieur ce lieu d'ordinaire secret et nous montre bien ce qu'était la vie à cette époque, que ce soit le travail, les maladies, la pauvreté, la croyance en Dieu et en la sorcellerie, les jalousies et les luttes de pouvoir et surtout la condition des femmes.
Un très beau roman, dans une langue simple mais juste.
Commenter  J’apprécie          621
J'aime beaucoup ce qu'écrit Yannick Grannec , c'est le troisième roman que je lis d'elle . J'apprécie sa plume et les voyages temporels qu'elle nous offre.

Dans les Simples , elle ne conjugue pas le passé et le présent, comme dans ses deux premiers livres. On saute à pieds joints à la fin du 16 eme siècle, en Provence dans un couvent imaginaire, dont le modèle économique prospère attire la convoitise de l'évêque qui intrigue et manipule à tout va, au risque de se faire dépasser par ses complots.

C'est l'occasion de nous ouvrir sur une époque sombre de guerres de religion, mais aussi lumineuse du désir de comprendre le monde et d'en soulager les misères humaines, une époque de superstitions aussi, dans laquelle les femmes libres sont toujours considérées comme des sorcières.

L'herboriste Clémence, Marie-Verane, mère supérieure, fille d'un grand seigneur huguenot, la belle Gabrielle, fille cadette pas si naïve que ça, placée au couvent , Léon, le fils cadet , prêtre malgré lui, car les aînés héritent et on ne sait que faire des cadets de famille...Tous les personnages ont leur complexité et leur mystère . Ils nous intriguent et nous les suivons dans un récit qui a parfois la truculence de Rabelais.

Le croquis d'ambiance est réussi, faites bouillir de l'eau , et installez-vous avec une tisane pour une lecture d'automne assez addictive .
Commenter  J’apprécie          518
Première lecture de l'an de grâce 2021 qui m'a propulsée fin du XVI siècle, Dieu que ce n'était pas non plus la fête à cette époque et encore moins quand on était du sexe féminin. Choisir entre un époux non désiré et le cloître il n'y avait peu d'alternative. Etre "esclave " d'un mari ou d'une communauté que choisir.
C'est un excellent roman sur l'état des nonnes et des jeunes filles selon leur condition elles pouvaient prétendre à un rang au sein de la communauté. le roman nous peint un portrait très réaliste de cette vie religieuse.
J'ai bien apprécié les personnages parfaitement représentatifs des différents statuts de la société de l'époque. J'ai beaucoup aimé le style de l'auteure, avec une pointe d'acidité mais aussi un soupçon de poésie qui rend le texte agréable à lire.
C'est un bel ouvrage simple comme les simples mais tellement riche pour le côté historique et sur la condition de la femme de cette époque.
Une lecture qui nous apprend beaucoup et nous rappelle que la vie n'est jamais facile il y a toujours des Hommes et sa folie pour nous mettre des bâtons dans les roues.
A lire si vous aimez vous enrichir à la lecture des romans historiques.
Commenter  J’apprécie          485
J'aimerais trouver les mots pour vous convaincre d'ouvrir ce livre. Il est passionnant !
Mais d'abord je remercie JeanFrançoisLemoine pour son commentaire, qui m'a tentée et m'a donné envie d'emprunter ce roman disponible dans ma bibliothèque préférée.
Un vrai coup de coeur pour cette histoire de religieuses, de complots autour de ce monastère. Un vrai plaidoyer féministe ! Un beau texte qui décrit la vie des religieuses au sein de leur couvent, la frontière infime entre générosité (soigner les plus pauvres grâce aux plantes) et sorcellerie. Une époque très dure pour les femmes. Et pourtant ce n'est plus le Moyen-Age (j'aime le nom anglais "dark ages", temps sombres) mais la Renaissance, qui a malheureusement toujours la même vision des femmes....
Un texte magnifique, une histoire prenante.... Que demander de plus à un livre ?
Commenter  J’apprécie          4410
Les simples fait partie de ces romans que j'aime particulièrement. Je m'y suis promenée comme dans un jardin merveilleux, enchantée par tout ce qu'il me proposait.

Yannick Grannec, inspirée par les lieux où elle habite, a imaginé l'existence des bénédictines de l'abbaye de Notre Dame du Loup. Ces religieuses, vouées à Dieu et à la guérison des femmes et des enfants, mènent une vie simple et indépendante de toute hiérarchie religieuse. Ce qui attise la jalousie de Jean de Solines, le nouvel évêque de Vence, qui a bien l'intention de récupérer " pour sa paroisse" les quelques subsides des Bénédictines, qu'elles s'octroient en vendant baumes et remèdes qu'elles fabriquent elles-mêmes.

Bien malin celui qui parviendra à sortir la tête haute et surtout sain et sauf du bourbier provoqué par l'évêque.
Une fois le loup entré dans la bergerie, il est difficile pour les brebis égarées de retrouver leur sérénité et leur candeur...

Si toutefois, le malin ne s'y était pas immiscé subrepticement bien avant car s'il faut se méfier de l'eau qui dort, celle-ci se troublera avec une facilité déconcertante !

Entre bonhommie et perversité, innocence et décadence, guérison par les simples et sorcellerie, confiance et trahison, catholiques et huguenots, tous les ingrédients sont réunis pour faire de ce roman un excellent moment de lecture. Ajoutez à cela des dialogues pas piqués des vers, et vous voilà endiablé par cette lecture réjouissante !
Commenter  J’apprécie          425

Comme je me sentais bien à parcourir les bois avec soeur Clémence pour trouver la simple qui guérira telle maladie! Quel bonheur de marcher en compagnie du babil de Fleur! Je marchais dans ces bois, je vivais dans cette communauté religieuse, dans ce monastère perdu au milieu de nulle part en écoutant le bruit de la fontaine,...Certes, la vie n'est pas facile au coeur du 16ème siècle, beaucoup de femmes meurent en accouchant, les enfants s'éteignent dès leur plus jeune âge des suites des maladies bien trop nombreuses. Les converses tentent bien de les sauver et heureusement, quelques-uns en réchappent grâce à leur connaissance des plantes et aux soins prodigués. Et puis, tout cet univers douillet se dégrade suite aux manigances d'un évêque cupide qui n'accepte pas l'autonomie de cette communauté qui vit en vendant ses remèdes et en faisant payer quelques soins à prix modiques. Cet évêque veut aussi en tirer quelque profit et il pense qu'il va pouvoir tout gérer, que tout va fonctionner selon ses plans mais, non. Il ne contrôle plus rien et la vie tranquille de la communauté bascule. La méchanceté, la mesquinerie, la médisance, la face obscure des gens,... se révèlent. La frontière est ténue entre le fait de guérir par les plantes et la sorcellerie....
J'ai vraiment aimé cette lecture jusqu'au basculement vers le côté plus sombre. Mon plaisir s'est transformé en « oh non, pas ça ». Attention, cela n'a rien à voir avec les qualités de ce livre. C'est juste une histoire qui commence gentiment pour se terminer tristement et je ne m'y attendais pas forcément. Et puis, je me suis trop attachée aux personnages et j'avais envie d'une fin plus heureuse. Cette lecture qui me réjouissait et dont je profitais un peu chaque soir m'a assombri. Et j'avoue que pour le moment, j'ai plus envie de lumière.
J'ai apprécié la découverte des simples, de la communauté des Bénédictines, de cette période, de la description des différents personnages,... Ce qui est très appréciable aussi dans cette lecture riche en vocabulaire, ce sont les explications de l'auteure qui m'a permis de poursuivre une lecture agréable en m'évitant d'avoir le nez fourré sans cesse dans le dictionnaire.
Je vous recommande vivement la lecture de ce livre passionnant et enrichissant même si j'ai émis quelques réserves purement personnelles (trop de sensibilité en cette période). D'ailleurs, je vais lire les deux autres livres de l'auteure car j'ai beaucoup apprécié son univers et sa façon de raconter. Belle lecture!

Commenter  J’apprécie          412
Les plantes médicinales sont un prétexte en arrière plan. Les simples de Yannick Grannec n'a rien d'un traité de botanique. Même si c'est bougrement bien documenté. C'est à n'en pas douter son écriture qui transporte le lecteur dans cet ouvrage. Cette écriture, elle est savoureuse, intelligente, piquante à souhait. Comme on l'aime quand il s'agit de brocarder qui mérite de l'être.

Que ce soit l'humaine nature dans ses défauts, d'autant plus grands lorsqu'elle a recours aux expédients de la religion pour combler les lacunes de son ignorance, sa peur de l'inconnu. Tout s'explique en Dieu, Satan et consort. Que ce soient les institutions lorsque la corruption en a contaminé les commis et fait d'eux les suppôts d'un démon qui a pour nom cupidité. Que ce soit la gente masculine quand elle a libéré sa semence et attribue à l'autre sexe la responsabilité de la tentation charnelle. Que ce soit la société quand elle hiérarchise les individus sur la base de leur seule naissance.

Yannick Grannec sait bien jeter à la face de tous les empuantis de vices les mots qui diront leurs quatre vérités. Elle sait bien leur concocter baume, onguent, potion, élixir et autre cordial et prescrire remède à leurs mauvais penchants. Cet ouvrage est un modèle de subtilité pour dénoncer avec les discernement et précaution de rigueur la perversion de l'esprit lorsqu'il a gagné en pouvoir, perdu en humanité.

Le verbe est moyenâgeux, autant qu'il sied au contexte. La gouaille est populaire autant qu'il faut appeler un chat par son nom. le discours se fait plus châtié quand le prétentieux se prévaut sa bonne extraction. le ton est sarcastique quand le puissant affiche son ascendant sur le gueux avec le mépris qui convient à l'adresse de l'affamé qui le restera toute sa vie du fait de sa seule naissance. L'humour est jubilatoire quand il faut souligner l'hypocrisie de ceux qui professent la vertu, se gardant bien de s'en appliquer les rigueurs. Il devient grinçant quand "les corbeaux et les serpents s'acoquinent" pour rendre non pas la justice mais leur justice.

En ce temps là, la science avait chaussé les semelles de plomb de la religion. L'Eglise, omnisciente et omnipotente, poursuivait de sa vindicte brûlante qui s'avisait de s'écarter de la vraie foi. Elle taxait volontiers d'hérésie qui se proposait de soulager les maux avec les simples, se substituant selon elle au pouvoir divin. Et l'évêque qui briguait quelque profit en lorgnant du côté de l'abbaye, la voyant prospérer de sa science empirique, accumulée depuis des siècles d'observation, se fait prendre la main. La machine s'emballe. L'inquisiteur, cet illuminé, ce fourbe, entre en scène. Et l'Eglise affichant son horreur du sang, par charité chrétienne sans doute, s'abrite derrière le temporel pour lui laisser mener à bien la question. Il n'y aura plus de gagnant.

Bien sûr les simples peinaient à aider les nourrissons à surmonter le traumatisme de la naissance, les femmes à ne pas mourir en couches, mais en ces temps d'obscurantisme ils étaient ce que la nature offrait de compensation à sa rudesse. A côté de chaque poison prospère son antidote. Soeur Clémence savait distinguer l'un de l'autre. Soeur Clémence s'est substituée au Seul qui a le pouvoir de guérir, Celui qui n'a jamais donné aucun signe et qui par son silence a laissé libre cours à toutes les appropriations, aux plus folles interprétations de ses paroles transcrites dans la Livre.

Qui l'a écrit ce Livre d'ailleurs ? "Les hommes, greffiers de leurs seuls désirs."

Superbe ouvrage. Superbe écriture. Bonheur de lecture.
Commenter  J’apprécie          312
L'action se passe dans les environs de saint Paul de Vence, en 1584.
Le lieu est un couvent de soeurs, qui grâce à une bulle papale, sont autonomes : le couvent de Saint Loup a su développer une activité autour de plantes médicinales, les simples du titre. Un évêque est chargé par le roi de récupérer cette manne financière.
Cet évêque diligente deux vicaires pour trouver une faille dans ce couvent et récupérer ainsi pour le compte du roi cet établissement prospère.
J'ai bien aimé la présentation des personnages et de l'ambiance de ce lieu à la fois retiré et cependant proche de la population : les soeurs ont monté un hôpital qui tant bien que mal s'occupe des femmes et des enfants. La mortalité en couche et en bas-âge est effrayante….
L'auteure nous présente tout d'abord Clémence, la doyenne du couvent et Fleur, 10 ans la plus jeune. Puis nous faisons connaissance avec l'abbesse, et Gabrielle sa protégée.
Le jeune Leon de Sine est vicaire car à l'époque seul l'aîné hérite et le deuxième fils d'une famille noble n'a d'autre choix que de « s'engager «  dans les ordres. Il aperçoit Gabrielle à l'hôpital et commence alors un engrenage diabolique dont nul ne sortira indemne.
Les rebondissements sont nombreux après un démarrage tout en douceur. J'ai beaucoup aimé voir cette machination échapper à l'ambitieux évêque.
Gabrielle est parfaite dans le rôle de la femme soumise qui un jour se rebelle (et détruit tout pour sa survie)
Commenter  J’apprécie          265




Lecteurs (1130) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3193 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}