Michel Vaillant - Saison 2, tome 1 : Au nom du fils

Avec cette nouvelle saison on abandonne le style années 60 de Jean Graton avec des héros très lisses et un happy end de rigueur sur un scénario montrant la marque Vaillante toute puissante et présente sur tous les circuits du monde et dans tous les sports mécaniques.
Le scénario est solide, plus réaliste et ancré dans le contexte économique actuel.
Si l'histoire est prenante le dessin.quznd à lui reste vraiment à revoir, à tel point que parfois les personnages sur certaines cases sont méconnaissables et totalement bâclés.
Cette présentation des personnages peut être également déroutante quand on est habitué aux anciens albums.
A voir donc si le dessin évolue sur les 9 suivants ...

Nostalgique de bandes dessinées lues passionnément au début de l'adolescence, quelle ne fut pas ma surprise d'apprendre que tout renaissait ! Jean et Francine Graton avaient fait vivre les aventures de Michel Vaillant dans "Le journal de Tintin" dès 1957 puis, à partir de 1959, pendant la bagatelle de 70 albums. Alain Prost avait même dit s'être lancé dans la compétition automobile, inspiré par Michel Vaillant ! L'aventure s'était terminée en 2007, Philippe Graton, troisième fils de la famille, devenu scénariste, a mis fin à ce que l'on peut appeler aujourd'hui, la première saison.
C'est en 2012 que renaît enfin ce héros des circuits automobiles dont la vie colle à l'actualité. Marc Bourgne et Benjamin Benéteau dessinent ce que Philippe Graton et Denis Lapière scénarisent.
Deux albums sont déjà sortis et c'est avec plaisir et émotion que je retrouve Michel Vaillant, son père, son frère, bref, toute la famille. Nos héros n'ont guère vieilli mais le fameux constructeur est aux prises avec les évolutions technologiques. D'importantes décisions doivent être prises.
« Il est bougon, il râle sur tout, il n'est jamais content… Dès que je touche de près ou de loin à ce qui ressemble à une voiture, il s'emporte immédiatement ! » Voilà ce que déclare Madame Vaillant mère à propos de son mari qui ne supporte plus de ne plus voir de Vaillante sur les circuits de Formule 1.


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Cette nouvelle saison de Michel Vaillant réunit ici quatre grands de la bande dessinée pour proposer ici un renouveau de la série avant-tout dont l'intérêt des lecteurs chutait en même temps que son niveau général. Mais dans cette nouvelle saison, les auteurs nous décrivent une entreprise familiale dans la difficulté mais qui se donne les moyens pour s'en sortir en revenant dans la course, l'essence même de cette bande dessinée, mais aussi par d'autres procédés. Dans le même temps, le fils de Michel Vaillant lui donne du fil à retordre.
Le scénario est bien construit et permet jusqu'au dénouement de suivre une histoire intéressante, dénouement qui annonce bien sûr une suite à lire.
Le graphisme reste fidèle au style du début avec de nette amélioration malgré tout. le rythme est bien retranscrit dans les scènes de courses. Les personnages sont bien réalisés avec des visages très expressifs. L'ensemble est bien réalisé.
Bon album dans l'ensemble, un album à suivre.
Je remercie Babelio et Graton pour ce partenariat.
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L'album terminé, j'ai une impression mitigée : l'histoire est bonne, intéressante, mais les dessins ne m'ont pas vraiment plu., trop différents des albums auxquels j'étais habituée. On doit mieux l'apprécier quand on ne connaît pas les autres albums. C'est quand même une bande-dessinée sympathique, et je suis contente de l'avoir reçue dans le cadre de masse critique.

La reprise n'est jamais un exercice facile, donc portons au crédit des auteurs le fait de nous permettre de retrouver Michel Vaillant et essayons de ne pas trop comparer.
Malgré tout, difficile de s'en empêcher avec le lancement de cette nouvelle saison.
Le style est très fidèle à l'original, les dessins de course automobile sont réussis, mais c'est au niveau des personnages qu'on est le plus tentés de comparer, et c'est là qu'il y a quelques surprises. Car si Michel Vaillant est relativement fidèle à lui-même, dans une version un peu vieillie et un peu tassée (comme ses lecteurs...), son épouse Françoise ne ressemble absolument pas à l'original, ce qui est un peu déconcertant au départ.

Au niveau du scénario, j'étais plutôt favorable au fait d'accorder un peu moins de place à la course automobile et un peu plus aux intrigues familiales, cela ne m'a donc pas dérangée dans ce tome, presque au contraire.
J'ai bien aimé la confrontation des 3 générations de Vaillant.
J'ai également apprécié les réflexions plus économiques autour de l'avenir de Vaillante, et les oppositions entre générations sur la question des moteurs électriques.
Il y a donc des idées intéressantes dans cet album, mais j'ai trouvé que leur mise en oeuvre laissait à désirer, notamment au niveau de la qualité des dialogues.
J'ai également trouvé le contenu un peu léger pour un album, et regretté que ce tome ne constitue absolument pas une histoire complète.
Evidemment, le but est atteint puisque je lirai la suite, mais le contenu de cet album m'a clairement laissée sur ma faim.
Du coup, je vais me replonger dans les meilleurs albums de la série car j'ai envie retrouver l'univers de Michel Vaillant avec un contenu plus étoffé.

Je remercie pour conclure Babélio et les éditions Dupuis de m'avoir fait parvenir cet album dans le cadre de la dernière opération Masse critique BD. Vous l'aurez compris, c'était pour moi une séquence nostalgie et je l'ai beaucoup appréciée, même si ma critique est un peu dure selon l'adage: qui aime bien châtie bien.

Il est difficile de reprendre les rênes d'une série à succès sans dénaturer le produit! Mais il faut aussi s'adapter à l'ère du temps. Je n'étais pas un fan absolu de la série, mais j'ai l'impression que les auteurs ont su rester fidèles à l'oeuvre de Jean Graton, tout en lui introduisant cette pointe de modernité sûrement nécessaire à la relance de la série : modernité technologie (on parle d'électrique....et ca génère quelques débats dans le clan Vaillant....!), mais aussi modernité organisationnelle...(il faut s'allier à quelqu'un pour avoir le budget....mais est ce le bon ? ...Il a une réputation sulfureuse...et alors ? Il apporte l'argent !....).
La course automobile et le clan Vaillant restent bien au centre des débats....

Personnellement, plus que sa filiation avec son glorieux passé, je reprocherais à ce tome qu'il est sans relief,sans originalité....On n'y retrouve pas une addiction à attendre impatiemment la suite de la série.
Une lecture et un sentiment mitigés !

Le clan Vaillant n'est plus ce qu'il était. Alors que la construction essaye de résorber la crise, Michel a des problèmes avec son fils... Au moment ou la course automobile reprend pour lui. L'ancien champion devra faire des choix drastiques.

Avec 70 albums de Michel Vaillant, et quelques tomes d'intégrales, la série créée par Jean Graton aurait pu être terminée. C'était sans compter sur les éditions Dupuis et sa team. Philippe Graton et Denis Lapière en directeurs de courses, Marc Bourgne et Benjamin Benéteau en pilotes. Mais ces prestigieux noms de la bande dessinée allaient-ils accoucher d'un 56CC (56 pages cartonnée couleurs) bon pour le pilon ou pour une nouvelle saison (dixit l'accroche de ce "premier" tome) ?
Il était difficile de passer à côté du lancement de ce nouveau tome de Michel Vaillant. Que ce soit du côté de la bande dessinée ou de la course automobile, il était présent partout ! Heureusement, car avec plus de 5000 nouveautés par an, difficile de trouver son lectorat !
Les pistes pour cette nouvelle histoire étaient vastes, mais les auteurs décident de resserrer l'intrigue autour du noyau familial. Une façon de dire qu'on recommence la série après une pause de cinq ans. Dès la première page, on sent le titre "Au nom du fils" qui colle à l'histoire. Entre les fils et les pères, qui aura le fin mot ? Car si le père Vaillant a laissé les rènes à ses fils, il a encore son mot à dire. le "vieux" en a encore sous le capot.
Côté dessin, on reste dans ce qui a fait le succès de la série : ambiance familiale et courses, psychologie et action. le changement de dessinateur se fait sentir, mais ce coup de jeune est bénéfique pour tout le monde ! La nouvelle saison de Michel Vaillant rassemblera anciens et nouveaux lecteurs autour de la voiture !

MICHEL VAILLANT T1 AU NOM DU FILS
SCENARIO : GRATON-LAPIERE
DESSIN : BOURGNE-BENETEAU
EDITIONS : DUPUIS
Lien : http://temps-de-livres.over-..

C'est donc la "saison 2" des aventures de Michel Vaillant. La série est abordé par Philippe Graton et Denis Lapière pour le scénario et de Bourgne - Bénéteau pour le dessin.

Tout d'abord, je tiens à dire que les reprises ne sont pas ce que je préfère. En effet, après la mort ou le retrait des auteurs d'une série, on assiste parfois à deux situations : les repreneurs sont bons car ils sont dans l'esprit de la série ou alors cela donne de vrais horreurs (et je reste poli).

Là, c'est le cas. Après quelques pages, je me suis demander si j'avais un album de Michel Vaillant ou de Largo Winch. Impression très négatif, je l'accorde. Au fur et à mesure des pages, on entrait enfin dans l'esprit de Michel Vaillant : compétition, sport automobile..

Quant aux dessins, j'ai le regret de dire que ce ne sont plus les personnages d'origines.... tel que les a dessinés Jean Graton. Bourgne est un excellent dessinateur mais je n'accroche pas trop. Je n'ai reconnu personnes. D'accord, ils ont veillis mais j'ai eu du mal à savoir qui est qui. Lorsque j'ai vu Françoise (l'épouse de Michel), je me suis fait la réflexion suivante : "Tiens, il a divorcé et c'est remarié". Il est vrai que les traits de Bourgne sont plus dans le temps.

Le scénario d'un point de vue générale n'est pas captivant, Il est vrai qu'il est bien dans notre temps (argent, business, gagner des compétitions pour des parts de marché et non plus pour la gloire....). J'attends avec impatience la suite (car il y a une suite), pour me faire une idée très claire sur cette reprise.

Mais bon, il est agréable de voir le retour d'un héros, des sports automobiles et des compétitions.