L'homme doit accepter ses erreurs, l'homme doit avouer ses faiblesses.
Dès lors qu'il les reconnaît, elles sont déjà à demi vaincues.
Ce que l'on donne à un enfant, il le rend un jour.
Et ce qu'on lui refuse, il le refuse.
Et le mal qu'on lui fait, il peut le faire.
Mais si on gonfle ses jeunes voiles au souffle de la force, du courage et de la droiture, alors il vogue et sait affronter la tempête.
Il ne peut y avoir de frontière entre soi et les autres. Celui qui croit être le centre unique du monde, celui qui refuse de comprendre qu'il fait partie de l'ensemble des hommes, celui-là, un jour, connaît la douleur et l'extrême pauvreté.
Pourquoi ces différences d'un homme à l'autre? Où les uns puisaient-ils leur force et les autres, d'où leur venait ce goût de la tristesse et du renoncement ?
Parce que le même ciel nous enveloppe.
Parce que nous sommes taillés dans la même étoffe.
Parce que nous sommes tous des hommes.
Et que la parole, quand elle est vraie, peut aider, comme une main fraternelle.
Les mots et la parole ont une force insoupçonnée. Ils sont la tourmente ou la brise. La pluie qui dévaste ou l'eau qui irrigue.
Le passé, pour un homme, ce doit être d'abord l'expérience et la leçon qu'il en tire.
Aimer, c'est partager des mots, des regards, des espoirs, des craintes.
L'Amour n'est jamais contraint.
Il est joie, liberté, force.
L'Amour est emportement et enthousiasme.
L'Amour est risque.
N'aiment et ne sont pas aimés ceux qui veulent épargner, économiser leurs sentiments.
L'Amour est générosité, l'amour est prodigalité, l'amour est échange.
Qui donne beaucoup reçoit beaucoup en fin de compte.
Car nous possédons ce que nous donnons.
Aimer ce n'est pas mutiler l'autre, le dominer, mais l'accompagner dans sa course, l'aider.
Savoir accepter l'autre tel qu'il est.
Être joyeux du bonheur qu'il trouve.
L'Aimer dans sa totalité : pour ce qu'il est, laideur et beauté, défauts et qualités.
Voilà les conditions de l'Amour.
Car l'Amour est une vertu d'indulgence, de pardon et de respect de l'autre
Être soi, c'est aller vers les autres.Comme la source va vers la mer.
Une vie, si on veut qu'elle soit pleine, ne doit pas être dressée contre mais pour quelqu'un ou quelque chose.