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3,03

sur 45 notes
Même si l'histoire de Lili et Miklos est particulièrement touchante et porteuse d'espoir et même si j'ai trouvé très intéressant le contexte historique... l'écriture et la structure du récit ne m'ont pas séduits.
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Quel formidable élan d'espoir que ce roman ! Quelle jolie histoire d'amour, simple et drôle par moments. le tout sur fond de la plus grande tragédie du XXème siècle. Quand l'Histoire rencontre la petite histoire. J'ai eu la chance de rencontrer Peter Gardos lors d'une séance de présentation de son roman. Quel homme plein d'humour, plein de finesse et si abordable !
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Une petite déception... le résumé faisait pourtant très envie. L'histoire vraie du père de l'auteur qui, après avoir survécu à la shoah a correspondu avec une jeune femme inconnu pendant des mois et a bravé tous les interdits pour la rencontrer. Je suppose que c'est dû à l'époque mais j'ai trouvé les échanges un brin sexiste et je n'ai pas été émue plus que ça.
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Il m'aura malheureusement fallu attendre la fin pour être embarquée dans l'histoire. Quand je dis la fin, ce sont les 40 dernières pages environ. C'est pour cela que je parlais d'une lecture en demi-teinte dans mon intro.

Le problème, c'est que je n'arrivais pas à m'attacher aux personnages. J'y ai réfléchi, et je pense savoir pourquoi. Ce qui a posé problème a été que ce soit écrit à la troisième personne (l'auteur est le narrateur). J'aurais préféré avoir l'alternance des points de vue de Miklós et de Lili. Je comprends que cela n'ait pas pu se faire, mais cela m'aurait aidée. Cependant, le roman est parsemé d'extrait de la correspondance entre les deux tourtereaux, ce qui est plus plaisant ! Quelques très jolis poèmes de Miklós figurent aussi dans l'histoire.

Ensuite, Miklós et Lili étant chacun dans des hôpitaux différents, il s'est passé beaucoup de temps avant qu'ils puissent se rencontrer. Ainsi, j'ai trouvé le rythme lent. C'est difficile de critiquer le rythme quand il s'agit d'une histoire vraie. Pour moi, le début a été long, il ne se passait pas grand-chose et j'avais donc du mal à me plonger dans l'histoire. Ajoutez une panne de lecture à tout ça, et rien ne va plus !

Malgré tout, il faut reconnaître que c'est un bijou de légèreté, alors que la période était tout sauf facile ! Malgré la maladie, la nostalgie, les horreurs vécues, le ton reste simple et parfois même humoristique. Il n'y a d'ailleurs que très peu d'allusions aux horreurs de la Seconde Guerre mondiale. Un côté original par rapport aux oeuvres qui traitent de cette période. Péter Gárdos a choisi de se concentrer sur l'histoire d'amour. Ça fait du bien, mais c'est aussi à savoir, car cela pourrait ne pas plaire à certains.

Bref, je ne déconseillerais en aucun cas La fièvre de l'aube. C'est un roman qui parle d'amour et d'espoir et qui peut plaire à un grand nombre de lecteurs. C'est finalement assez touchant, lorsque l'on pense qu'il s'agit d'une histoire vraie. Je pense que c'est plutôt la forme qui m'a gênée et qui m'a empêchée de pleinement apprécier le récit.
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Miklos est un rescapé des camps de la mort. Il est accueilli dans une hôpital en suède où le médecin lui annonce qu'il ne lui reste que 6 mois à vivre, sa maladie est irréversible.

Miklos ne peut pas l'admettre et il décide non seulement de se marier mais également de guérir et vivre. Il se lance alors dans une folle aventure de correspondance avec des jeunes filles et il tombe amoureux de Lili, rescapée elle aussi de l'horreur.

Ce livre est tout d'abord une magnifique histoire d'amour mais aussi une leçon d'humilité, d'espoir et de persévérance. Les personnages sont tellement simples et attachants, avec cette coriace envie de vivre, que l'on voudrait juste les prendre dans nos bras et les protéger de ce monde extérieur qui a tant manqué d'humanité.

Peter Gardos est leur fils et il nous narre avec tendresse et parfois une pointe d'humour, la rencontre de ses parents, les petits détails croustillants et cette envie de vivre toujours et encore plus forte, car ils ne lâchent rien, malgré la maladie, malgré les douloureux souvenirs de l'enfermement dans les camps de la mort, malgré la distance qui les sépare, malgré les autres qui tentent parfois de les séparer.

C'est un beau livre, qui se lit sereinement avec néanmoins une petite pointe d'appréhension et de tristesse parfois, mais on sourit aussi beaucoup.

Amour, amitié, solidarité, simplicité, ténacité et espoir, parce qu'au fond ce livre nous offre une belle leçon sur l'espérance et la construction du bonheur… et ça fait vraiment du bien, même si on en ressort un peu bouleversé.

Que vous dire de plus…… à part vous inviter à le lire…..
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La guerre s'achève lorsque nous faisons la rencontre de Miklós, un jeune homme de 25 ans, soigné en Suède. Son médecin lui annonce qu'il ne lui reste plus que six mois à vivre. Au lieu de se morfondre, Miklós décide de trouver la femme de sa vie et de se marier.

La fièvre de l'aube n'est pas un roman classique, l'écrivain n'est autre que le fils de Miklós qui a décidé de narrer l'incroyable rencontre de ses parents. L'auteur s'est donc inspiré des quelques centaines de lettres que ces inconnus se sont envoyés et des faits historiques, bien sûr avérés. Il y a donc une partie réelle, avec des extraits des lettres échangées et une partie de fiction, où l'auteur imagine les pensées, tantôt de son père, tantôt de sa mère, Lili.

Cette histoire est absolument incroyable et si elle n'était pas vraie, je me serais dit « Une histoire trop belle pour être vraie… ». Je ne peux qu'être admirative face au courage de Miklós et de sa combattivité. Chacun a vécu les horreurs de la guerre et pourtant, ces deux jeunes gens croient encore en l'amour et en la beauté de la vie. A côté, ils font face à la maladie, dans un hôpital éloigné de plusieurs centaines de kilomètres et doivent batailler pour pouvoir se voir.

A ceux qui ont été déçus et ont du mal à croire en l'amour, cette histoire pourrait vous réconcilier avec les sentiments amoureux. Il ne faut jamais cesser de croire en nos rêves et ne jamais laisser tomber. Un coup de coeur pour ce titre qui m'aura émue aux larmes, à mettre entre toutes les mains !
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C'est une magnifique histoire d'amour que je vous invite à découvrir aujourd'hui.

« La fièvre de l'aube » est le récit de la rencontre des parents de l'auteur. En 1945, de nombreux rescapés des camps de concentration se sont retrouvés dans divers hôpitaux en Suède afin d'être soignés.

Miklos Gardos est un jeune hongrois d'une vingtaine d'années. le médecin qui le soigne fait ce terrible diagnostic : la tuberculose dont il souffre ne guérira pas, il ne lui reste dans le meilleur des cas que 6 mois à vivre.

Miklos est dans le déni de sa maladie. Il décide d'écrire à toutes les jeunes hongroises réfugiées en Suède comme lui. Il y en a 117. le but est pour lui de trouver une épouse.

C'est ainsi qu'une des lettres parvient à la jeune Lili Reich, survivante elle aussi. Un échange épistolaire va s'instaurer entre les deux jeunes gens qui vont se découvrir des points communs, des attentes identiques en la vie.

Miklos n'aura de cesse d'obtenir l'autorisation d'aller rendre visite à celle qu'il présente comme « sa cousine » afin de faire sa connaissance. le fait qu'il ne soit pas dans une grande forme physique, (sa fièvre est récurrente tous les matins à l'aube, il est d'une maigreur à faire peur) n'incite pas l'équipe médicale à le laisser s'absenter. Pourtant il finira pas obtenir gain de cause et après de très longues heures de train, il va enfin rencontrer Lili :

« Lili et Sara l'attendaient devant le bâtiment principal. Lili serrait nerveusement la main de son amie. Derrière les deux jeunes filles se tenait une infirmière, couverte d'une pèlerine noire qui descendait jusqu'à terre…. (…) Mon père apercevant de loin ce comité d'accueil, afficha un sourire embarrassé. Une grimace pas trop réussie. A la pâle lueur des lampes du quai, le métal de ses dents -le vipla- scintilla…..(…) Une frayeur mortelle s'empara de Lili. Bouche mi-close, comme une folle, elle se tourna vers Sara pour chuchoter : Je te le donne ! On fait l'échange ».

Mais ce subterfuge ne durera pas bien longtemps car Miklos la reconnaîtra très vite : « C'est ainsi que je t'imaginais. Depuis toujours. En rêve. Bonjour Lili. »

« Lili, stupéfaite, hocha la tête. Elle était soulagée d'un grand poids. Tout semblait naturel. Ils s'étreignirent. »

Et même si ces deux là resteront encore séparés pendant plusieurs mois, ils finiront par se marier et rentrer chez eux en Hongrie et ne se quittèrent plus jamais. Miklos, comme par miracle, a guéri de la tuberculose.

Au-delà de cette très belle histoire d'amour de ces deux êtres qui se sont reconnus, se sont battus pour accéder au bonheur de vivre ensemble, j'ai trouvé très intéressant de découvrir la façon dont des rescapés de la Shoah avaient été accueillis, soignés en Suède ; comment ils ont réussi (ou pas) à se reconstruire : « Mon père ne raconta pas que trois mois durant il avait incinéré des cadavres dans le camp de concentration de Belsen. Comment aurait-il pu parler de cette puanteur écoeurante qui prenait à la gorge et flottait au-dessus du monceau de cadavres.(…) Lili, elle, était incapable de raconter le jour de sa libération. Il lui avait fallu près d'une demi-journée pour se traîner de la baraque au magasin d'habillement. Elle était neuf, le soleil brûlait sauvagement. Les Allemands avaient déjà filé. Les cent mètres qu'elle avait à parcourir lui avaient pris environ neuf heures. »
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C'est une histoire charmante et un beau conte de fée vu que les 2 protagonistes sont tous les deux des rescapés des camps de concentration. Mais si au début j'ai été prise par l'histoire, je me suis essoufflée sur la fin car cela devient un peu long pour un récit un peu prévisible.

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Le roman est court avec ses 240 pages, mais c'est un concentré d'émotions. Nous suivons Miklos, le père de l'auteur, qui est envoyé en Suède pour soigner sa tuberculose. le médecin lui donne six mois. Alors Miklos va décider d'envoyer une lettre à 117 filles d'origine hongroise qui ont, elles aussi, survécus à la Shoah. Il va faire la connaissance de Lili, la femme de sa vie.

La narration est changeante. Tantôt nous suivons avec Miklos, tantôt le paragraphe d'après nous sommes avec Lili. Des extraits des lettres envoyées nous sont donnés au milieu de tout ça. Alors oui, parfois, il faudra relire certains passages pour être certain de s'y retrouver. Peter Gardos a su raconter l'histoire de ses parents très joliment et surtout avec pudeur en ne nous donnant accès qu'à des morceaux de lettres.

Lili et Miklos sont deux êtres revenus de la mort et pourtant, ensemble, ils vont rêver, espérer et s'aimer. Ce que j'ai trouvé terrible est qu'après tout ce qu'ils ont vécus, on vient encore leur mettre des bâtons dans les roues. Ils vont devoir redoubler d'inventivité, se battre pour que leur histoire d'amour voit le jour.

La fièvre de l'aube est un très beau roman sur l'amour sous fond de fin de Seconde Guerre mondiale. Peter Gardos retrace avec amour l'histoire de ses parents. Histoire qu'il ne connaissait pas avant la mort de son père. A lire !
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Ce livre n'est pas très long mais il nous plonge dès le départ au coeur de l'Histoire. On veut savoir ce qui va se passer pour nos protagonistes à cette époque.

J'adore les récits épistolaires. de plus, les relations à l'époque sont très différentes: un homme et une femme ne peuvent pas se rencontrer comme aujourd'hui.

On voit les personnages qui se mettent en danger aussi bien physiquement qu'humainement.
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