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Citations sur Le jøurnal de ma disparitiøn (154)

«  Les branches des sapins fléchissent sous le poids de la neige tombée ces jours derniers .
C’est un paysage de carte postale , d’une beauté silencieuse , comme si la forêt elle - même dormait ... »
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On ne s'installe pas à Ormberg, sauf si on a un grain ou qu'on est né ici. Ou des deux.
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L'assentiment [de mon collègue] me surprend. Je pensais devoir déployer plus d'efforts pour le convaincre. Je croyais devoir expliquer, persuader et supporter ses paroles humiliantes.
[Il] esquisse un sourire qui semble presque moqueur.
- Ça te dit une bière après le boulot ?
En un instant, la satisfaction de l'avoir rallié à ma cause se mue en rage. Il se contrefout de savoir ce qui est arrivé à cette enfant. Tout ce qui le préoccupe, c'est de m'attirer entre ses draps. Il peut toujours courir. Quand bien même il serait le dernier homme sur Terre.
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Il raffolait de la Culture avec un grand C. Plus c'était prétentieux et compliqué, mieux c'était. Je doute qu'il ait nourri une véritable passion pour l'art - la culture d'élite était surtout pour lui un marqueur social, un centre d'intérêt qui lui conférait un sentiment de supériorité, un peu comme une voiture de luxe ou des vêtements griffés.
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Huit mille hommes et garçons ont été assassinés au cours du massacre de Srebrenica. Ils ont été séparés de leur famille, embarqués et exécutés comme du bétail. Et le monde n’a pas levé le petit doigt. Huit mille ! Les hommes sont malades. Et ça ne prend jamais fin. Le mal nourrit le mal.
(p. 228)
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— Oui, mais ici, ça fait des générations que ça dure ! Avant la crise du textile et la faillite de Brogren, il y avait une scierie et une usine métallurgique. Maintenant, il n’y a rien. Rien du tout. Les gens se sentent abandonnés. Normal que ça les agace de voir les demandeurs d’asile arriver et se faire tout servir sur un plateau d’argent : du personnel arabophone au centre de soin de Vingåker, des créneaux horaires spéciaux pour les femmes à la piscine…
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(...), je prends conscience que plus aucun fantôme ou zombie au monde ne peut m'effrayer. Tout ce qui me glaçait le sang a perdu son pouvoir sur moi : les cadavres gluants, les démons, les morts-vivants carnassiers. Les tueurs armés de hache ou de tronçonneuse, les extraterrestres prêts à conquérir le monde qui engloutissent des cervelles humaines comme du pop-corn.
La réalité est bien plus sordide.
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La mer s'étend pareille à un miroir. Les icebergs flottent au gré des vaguelettes dans la baie. Certains sont gigantesques, longs de près d'un kilomètre, d'autres minuscules, semblables à des bouts de coton qui dansent à la surface de l'eau. Leurs couleurs se nuancent du blanc éclatant au turquoise saturé.
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La première fois que Max est venu à Ormberg, j’ai eu honte – et honte d’avoir honte. L’agacement que j’éprouve parfois vis-à-vis de ma mère ne m’empêche pas de l’aimer, et ni Ormberg ni mon enfance ne devraient susciter chez moi pareil embarras. Pourtant, mon village représente tout ce que je rejette : campagne, chômage, vieillissement ; bâtiments en ruine, jardins souillés de carcasses de voitures et de baignoires rouillées qui servaient jadis d’abreuvoirs aux vaches ; et par-dessus tout, ces gens qui s’accrochent désespérément au passé.
J’ai tellement plus d’ambition.
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Les gens d'ici sont des culs-terreux, incroyablement banals et ennuyeux. Hormis les réfugiés, bien sûr. Eux, je ne les connais pas (...).
Les Skog vivent dans le château près du lac. Ils viennent de Stockholm, élèvent des chevaux et ne se mêlent pas aux habitants du bourg. Mon père dit qu'ils sont 'au-dessus de ça'. Je ne sais pas bien ce qu'il veut dire par là, mais je ne vois pas pourquoi ce serait 'au-dessus' de quoi que ce soit de passer ses journées dans une écurie à ramasser du crottin.
(p. 112)
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