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Citations sur Le jøurnal de ma disparitiøn (154)

Ormberg fleure la décadence et la résignation: des usines abandonnées, des boutiques qui ont mis la clef sous la porte, des maisons cadenassées.
Dans ce contexte, la suspicion à l'égard des réfugiés n'est peut-être pas si étonnante.
Le cerveau cherche des liens de cause à effet. Il est facile de croire que le déclin est dû aux nouveaux arrivants; que le chômage, le dépeuplement et l'absence d'investissements publics sont le symptôme d'une seule et même chose.
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Je lui ai donné un amour inconditionnel. Je ne lui ai jamais demandé d'engagement pour l'avenir.
J'ai été tellement docile. Comme un vieux soutien-gorge a l’élastique détendu.
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Je songe à ce qu'a dit la mère de Béa, que les garçons frappent les filles qui leur plaisent parce qu'ils ne savent pas l'exprimer autrement. Comme si tous les hommes étaient d'épouvantables monstres qui parlent avec les poings. Paf - une gifle : Tu es mignonne. Bing - un poing dans le ventre : Je te kiffe. Vlan - un coup de pied dans le dos : Tu veux sortir avec moi ?
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Ce qui est difficile, c’est de trouver le courage qu’on a en soi. Je crois que tout le monde peut être vaillant, il suffit de trouver son courage.
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Que serai-je quand je ne serai plus Hanne ? Quand ce qui me constitue _ mes souvenirs, mon histoire_ se sera estompé et aura été pulvérisé par la maladie ? Que serai-je alors ? Un corps dépourvu d'âme ? Une âme dans un corps dysfonctionnel ? Un tas de chair rempli de sang qui pulse dans les artères ? J'y pense sans cesse. Je ne crains pas la mort, je crains de me perdre. C'est pourquoi ce journal revêt une telle importance. Pour retracer ma vie mais aussi pour me rappeler qui je suis. J'existe. Pour quelque temps du moins.
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Dans la vie, il y a toujours un lieu où on doit aller, toujours quelqu'un a aider.
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Ici, il ne se passait jamais rien, ce qui justifiait peut-être l’engouement des habitants pour les histoires de revenants: ils les inventaient pour ne pas mourir d’ennui.
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Quasiment toute ma famille a péri pendant la guerre et je suis allée reconnaître presque tous les corps. J'ai étreint la dépouille de mon mari à Tuzla, j'ai enterré mon frère à Srebrenica, je me suis rendue aux charniers de Kamenica, au stade de Nova Kasaba où un millier d'hommes et de jeunes garçons étaient enfermés avant leur exécution. On doit savoir, c'est comme ça que ça marche. Quand on a été dépossédé de tout le reste, la connaissance est la seule chose qui nous aide à aller de l'avant. Vous comprenez ?
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P182
J'écris le 'journal de ma disparition'. Pas physique, mais métaphorique-car chaque jour qui passe, je m'enfonce un peu plus dans le brouillard.
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P145
Pourquoi les gens vous bassinet-ils avec l'amour, comme s'il s'agissait d'une force magique, surnaturelle ?
Une sorte de religion. Je ne crois ni en Dieu ni en l'amour.
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