Les internautes qui lisaient son blog adoraient ses posts. Ils se nourrissaient de ses... malheurs.
La vie traînasse, tel un vieil âne fatigué, mais la mort arrive en un éclair. La mort n’a besoin que d’une seconde, d’un mètre,d’un souffle. La mort vous tombe dessus sans prévenir, comme la morsure d’un cobra. A l’instar de Lucky Luke, elle tire plus vite que son ombre.
Nous nous disputions de cette manière irréfléchie et fatigante dont les gens se disputent -j’imagine- dans la plupart des familles, un matin ordinaire, dans un pays riche et sûr comme la Suède.
"La société a changé, les structures sociales ont éclaté, la plus petite unité n'est plus la famille, mais l'individu. (…) Il y a une forte corrélation entre la dépendance aux réseaux sociaux et le comportement narcissique. (…) Comment évolue notre vision du monde si nous expérimentons les choses à travers un intermédiaire au lieu de les vivre ?"
Mon genou me fait un mal de chien, et l'humanité est clairement en train de tomber en décadence, de sombrer dans un narcissisme de plus en plus exacerbé.
Le monde est à l'intérieur, sous la coque argentée. La vie est là-dedans.
Ma mère était belle, peut-être trop belle pour son bien. En outre, elle refusait d'obéir à mon père.
Ma mère dit toujours que je manque de discernement et que ma capacité de concentration ne dépasse pas le temps nécessaire pour avaler un verre de lait. » p 24 a 17
Mais je n’ai jamais promis à Alexandra la fidélité éternelle ; au contraire, je lui ai expliqué que je n’étais pas prêt à me mettre en couple, que je n’en étais pas encore « là », comme si l’amour était une station de métro à laquelle je n’étais pas encore arrivé. » p 57 a 6
Les mots, l’écriture et les rayons du soleil qui donnent au tapis en lirette des tons chauds et familiers éveillent des souvenirs longtemps enfouis. L’odeur de ma mère : un mélange d’effluve de cuisine, de sueur et de parfum ; ses longs cheveux qu’elle attachait presque toujours et son trop joli visage, pareil à celui d’une poupée de porcelaine. Et cette expression : « Ma petite abeille ». Lorsque mon regard s’arrête à nouveau sur les mots, j’ai l’impression d’entendre sa voix, comme si, juste à côté de moi, elle susurrait à mon oreille : ma petite abeille, ma petite abeille adorée. » p 149 a – 17