Je ne voulais pas risquer mon amitié avec elle pour un hypothétique moment de bonheur.
- Je suis heureuse que tu sois là (...).
- Merci (...).
- Franchement, les gaufres n'ont pas le même goût sans toi.
Je suis resté sous l'auvent un moment, mais j'en ai rapidement conclu qu'il valait mieux être de mauvais poil en compagnie de ses amis que tout seul.
Croire à ses rêves, ce n'est pas sérieux ? Surmonter l'adversité pour les réaliser, ce n'est pas sérieux ?
J'avais toujours cru, dur comme fer, qu'en considérant le pire je réussirais à y échapper.
- Pourquoi les pom-pom girls te dérangent-elles ? (...) Je ne dis pas que je les adore, mais je n'ai pas de préjugés contre elles.
- Ce n'est pas un préjugé (...).
- Ah bon ? Qu'est-ce qui te chiffonne alors ?
- Le concept de pom-pom girl. Les filles, en minijupes, qui hurlent aux garçons combien ils sont formidables. Et qui misent uniquement sur leur physique.
- Je me trompe peut-être, (...) mais tu viens de juger un groupe de personnes que tu ne connais pas sur leur apparence et d'en tirer des conclusions... ça ressemblerait bien à un préjugé...
Je suis toujours affreusement gênée quand mon interlocuteur n'a pas conscience que je plaisante. C'est deux fois pire quand il porte des vêtements en aluminium.
Je me sentais terriblement seule dans ce train... Une solitude étrange, anormale, accablante. C'était un sentiment qui se rapprochait de la peur et de la tristesse. Ça tenait aussi de la fatigue, mais pas de celle qui s'envole après un petit somme.
Sa popularité demeurait aussi indiscutée que la loi de la gravité.
La proximité n'engendre pas toujours la familiarité.