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3,74

sur 280 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Lisa emmène sa fille de quatre ans, Ella au parc avant d'aller rechercher son fils Otis aux sports.
Elles jouent une partie de cache-cache et c'est au tour de Lisa de compter. En même temps, son attention est attirée par le téléphone. Elle répond et quand elle veut chercher sa fille, elle ne la trouve plus. Toute la famille est avertie, la police également.
Dans un autre chapitre, la parole est donnée à Murielle, une dame entre deux âges qui habite le long du parc.
Dès le début, nous savons que c'est elle qui a emmené Ella pour soigner ses mains écorchées mais seulement elle ne la ramène pas car elle trouve que les parents ne s'occupent pas bien de l'enfant.
De chapitre en chapitre et même dès le premier où elle prend la parole, on se rend compte qu'elle est fortement dérangée.
Muriel a un fils Matthew qui exprime également son point de vue et son désir d'éloignement vis-à-vis de sa mère.
Original ce thriller où on sait qui a pris la petite fille mais quand même que va-t-il lui arriver?
Ce qui m'a surprise pendant tout le livre, ce sont ses agissements envers Ella qu'elle n'appelle jamais par son prénom mais l'appelle "l'enfant" et ses confusions. Elle la prend sans arrêt pour son fils.
La petite fille l'a tout de suite reconnue car elle donne des leçons de piano à son frère et nous découvrirons deux surprises monumentales à la fin.
Muriel, cette femme fortement dérangée, était bien plus proche de la famille d'Ella qu'on ne le pensait.
Linda Green nous livre un thriller très bien construit où elle partage les chapitres entre
- Lisa pour la famille d'Ella complètement détruite par la disparition de la petite fille
- Muriel, la ravisseuse
- et Matthew en moindre importance.
La maman, Lisa et Chloé, la grande fille auront une grande importance vers la fin.
J'ai mis quatre étoiles car j'ai manqué un peu d'empathie pour les personnages. La technique de construction de l'histoire était plus importante que le côté humain mais beaucoup de qualités quand même pour "Une seconde de trop" de Linda Green.

Challenge plumes féminines


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Dans une seconde de trop il est question de la disparition d'un enfant Ella qui disparait lors d'une partie de cache cache avec sa mère Lisa au parc.

Il n'est pas question ici de trouver qui est le ravisseur car nous le savons tout de suite après la disparition.

Les chapitres sont courts et il y a une alternance de voix entre Lisa la maman d'Ella, Muriel et le fils de celle-ci.

Nous suivons ainsi Lisa dans la recherche d'Ella, l'enquête policière pour la retrouver, le fait que les parents sont les premiers suspects, mais la force de ce roman pour moi sont les passages qui concernent Muriel on entre ainsi dans la tête et suivons les pensées de celle-ci afin de savoir pourquoi elle a enlever Ella. On entrevoit assez rapidement une fêlure concernant le vécu de celle-ci et de sa froideur vis à vis de la petite fille.

Une révélation finale que je n'ai pas du tout vu venir, un très bon moment de lecture et un bon roman psychologique que l'on prend grand plaisir à lire.

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Une seconde de trop et le jeu vire au cauchemar. La partie de cache-cache, entre Ella et sa mère se voulait une partie de plaisir. Elle devient l'effroyable traque d'une enfant perdue au milieu de deux mères se voulant océans de tendresse mais animées de vents contraires. L'une qui se fustige, s'autoflagelle et s'attribue la responsabilité du drame et le titre de mauvaise mère, l'autre qui s'érige en censeur, donneuse de leçons et se présentant comme la perfection même du seul modèle d'éducation à suivre. L'une est perdue, l'autre perverse. Et pourtant, toutes les deux souffrent.
Linda GREEN signe, chez Préludes, une fiction effroyablement plausible comme le souligne le chroniqueur du Sunday Mirror. Après cette lecture, jamais plus, en terrain public, je ne jouerai à cache-cache avec une de mes petites-filles sans l'oeil ouvert et complice d'une tierce personne ‘bodyguardienne' !
Le rythme du suspense est respecté. Sans emballement, il ne laisse pas de répit. On sait très vite comment les choses se sont passées. On ne comprend ni pourquoi on en est là, ni comment cela finira. Et, page après page, on observe, sous la plume de Linda GREEN , l'agir des gens du quotidien, le déchaînement iconoclaste des médias, la propension de jugement à l'emporte-pièce de la rue et le combat d'une famille qui doit tenir face à l'indicible horreur d'une disparition d'enfant.
Petit à petit, les pièces du puzzle se mettent en place. Une fois l'entièreté de l'image composée, on finira par comprendre et peut-être l'envie de juger, encore elle, fera-t-elle naître quelques considérations sur la légèreté du scénario, les coutures trop visibles du récit, la fragilité des personnages ou leur manque de consistance… Ce serait là une preuve de mauvaise foi face à l'évidence d'une réalité trouble qui a mis tant de temps à venir au jour et qui mettra plus de temps encore à s'estomper de nos esprits… Bravo donc à Linda GREEN ! Et merci à NetGalley, France et les éditions Préludes sans qui l'orbite de cette « seconde de trop » n'aurait jamais croisé la trajectoire paisible d'un papy aimant jouer à cache-cache avec ses petites-filles !
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Comment une simple partie de cache-cache peut elle faire vaciller votre vie ?
Et bien juste une seconde de détournement, une seconde ou vos yeux ne sont plus sur votre enfant et voilà... le drame arrivé, votre enfant disparait !

C'est de la que tout part, un jeu enfantin et la vie de Lisa ne sera plus là même !
Ici trois personnes vont nous livrer leurs vies, leurs sentiments. Lisa, maman de la petite Ella, Muriel et Matthew.
Trois personnes, avec leur vie, leurs joies, leurs tristesses, leurs destins...

Pour un premier roman c'est du réussi. Ici c'est l'atmosphère qui domine !
Notre cerveau ce pose surtout une question... Pourquoi ?
Bien entendu d'autres arrivent bien vite... Comment cela va-t-il ce terminer ? Qu'à t'il bien pu ce passer ?...

En tout cas je suis conquise !
Une belle plume, c'est fluide, hapée par cette histoire du début à la fin. Une sensation d'oppression...
Bref pour moi c'est un travail très réussi ! Car lorsque je rentre de cette façon dans une histoire c'est que à mes yeux, l'écrivain à réussi à le combler !
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Quand Lisa emmène sa petite dernière Ella au parc jouer un peu en attendant d'aller chercher son frère à sa compétition de football, elle ne se doute pas encore que sa vie va bientôt basculer. Alors qu'Ella insiste pour une dernière partie de cache cache, Lisa répond à un appel sur son portable puis compte jusqu'aux 100 règlementaires avant de partir à la recherche de sa fille. Quand elle ne la trouve pas, elle continue à penser qu'il s'agit d'un jeu mais au fur et à mesure que le temps passe elle doit se rendre à l'évidence : Ella a bel et bien disparu et elle n'a pas d'autre choix que d'appeler la police.
Ce thriller qu'on pourrait classer dans la catégorie « psychologique » (pas de meurtre, pas de scène sanglante !) m'a tout de suite accrochée par sa vraisemblance et le soin que met l'auteur à dépeindre un quotiiden familial banal où soudain tout dérape. On ressent vraiment l'angoisse de Lisa et de son mari et l'auteur insiste sur l'étrangeté pour cette famille de se voir soudain projetée dans le monde des tabloids et des journaux télévisés décrivant des disparitions d'enfants. On vit ces scènes de l'intérieur et la description du travail d'enquête de la police, de la gestion des medias pour relayer les appels à témoins et de la manière dont la police essaie de rassurer et tenir au courant la famille est très intéressante.
L'intrigue est bien construite puisqu'à l'histoire de Lisa se mêle celle d'une autre mère, Muriel, qui idéalise son fils Matthew devenu grand et qu'elle se refuse à voir autrement qu'en un petit garçon. On sent bien que quelque chose cloche mais ce n'est qu'au fil des pages qu'on comprendra réellement ce qui s'est passé et que les 2 intrigures finiront par se rejoindre à la toute fin du roman de manière plutôt convaincante.
Ella, la petite fille disparue, est également très attachante dans sa volonté « d'être une grande » et de tout faire comme son frère plus âgé et ses réactions sont cohérentes et crédibles, ce qui renforce l'intrigue et notre attachement aux personnages. J'ai trouvé qu'il y avait quelques passages un peu mous au milieu du roman où les choses se répètent un peu (l'enquête piétine, Lisa et sa famille angoissent, tout ça est un peu répétitif). Mais à part cette petite retombée dans le rythme, c'est un très bon suspens et une histoire bien construite avec de vrais personnages, loin des caricatures auxquels les thrilles les réduisent souvent. A recommander à tous les amateurs du genre !
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Une sombre histoire d'enlevement.... Deja vu vous me direz, et bien non ! Parce que ce roman est raconte par differents narrateurs qui sont la mere de la petite fille disparue, dont le ressentie est plutot bien exprimee, un fort sentiment d'impuissance et de culpabilite, une envie de tout envoyer bouler.... mais le plus interressant reste encore le fait que le kidnappeur raconte aussi tout ce qu'il pense et ressent. C'est d'ailleurs particulierement troublant parce que du coup on lui trouve des excuses et on en vient a avoir plus de peine pour elle que pour la petite fille.... c'est un livre plus puissant qu'il n'y parait .
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Il suffit d'une seule seconde d'inattention.
Une seule petite seconde pour verser dans l'infini de la souffrance.
Lisa vient de perdre Ella, son petit bout de chou de 4 ans, dans le parc.
L'horreur a frappé à sa porte et toute une famille est anéantie…
Et si Ella était bien plus proche qu'on ne peut le supposer?

Le thème n'est pas original, vous en conviendrez. Et pourtant…
Ce roman joue sur le suspense psychologique. Et c'est là son point fort: la psychologie.
Au travers de trois voix, celles de Lisa, Muriel et Matthew, ce sont trois portraits finement analysés et présentés qui bousculent, dérangent parfois et questionnent.

Avec Lisa, c'est la culpabilité qui prédomine et pas seulement depuis la partie de cache-cache dans le parc.
Lisa a une fille aînée, Chloé, accident de jeunesse assumé mais elle se reproche de ne pas avoir été assez présente à ses côtés, elle est désarmée devant la rébellion silencieuse de cette jeune fille froide et l'absence de communication. Et dans l'épreuve, l'obscurité se renforce… à moins que…
J'ai beaucoup aimé le portrait de Lisa et les sentiments qu'elle exprime ou garde pour elle. Elle se veut forte pour ses parents, son frère, son époux, ses autres enfants alors que tout s'écroule en elle. Elle rejette toute attention qui pourrait la briser. Elle culpabilise de cette seconde d'inattention fatale.
Elle est révoltée de voir que la Terre continue de tourner alors que son monde s'est arrêté.
Elle souffre de son inaction et de son impuissance mais elle garde courage pour affronter les autres.

Le regard et le jugement hâtif des autres. Ces autres si bien pensants, donneurs de leçon, qui condamnent sans savoir, les voyeurs de l'existence qui s'arrêtent aux apparences et se gorgent de médisance. Gare à vous si vous ne répondez aux stéréotypes de la masse, vous serez lynchés!

Avec Lisa, c'est toute une famille sur qui l'apocalypse se déchaîne et l'auteur a su nous donner un aperçu juste, pudique et émouvant des réactions de chacun, en fonction de sa propre personnalité. La grand-mère qui essaye de maintenir un semblant de normalité en préparant les repas, le grand-père qui a les poings qui le démangent et le verbe haut, l'oncle qui ose ouvrir son coeur pour soutenir Lisa… Chacun traverse cette épreuve à sa manière dans une cellule familiale soudée, interagissant avec l'autre avec courage mais au final, enfermé dans une certaine solitude de souffrance.

Dans cette histoire de disparition, la police est à la hauteur de sa fonction. Tout est mis en oeuvre pour retrouver la petite Ella. Claire, agent de liaison, explique, justifie les actions de la police même quand les soupçons se portent sur la famille. Elle est présente pour afficher le côté humain d'une enquête qui ne l'est point. Elle est le réceptacle des peurs, des angoisses et surtout de la colère de cette famille meurtrie et dans l'attente d'un dénouement quel qu'il soit. J'ai trouvé cet aspect de l'intrigue un peu trop idyllique pour être réaliste mais c'est peut-être mon côté cynique et critique qui s'exprime!

La notion d'amour maternel n'est pas la même pour tout le monde. Il n'y a pas de codes, de règles ou de recette magique pour bien élever un enfant. Les parents sont imparfaits comme le sont nos enfants. Mais certains oublient bien trop souvent qu'on ne possède jamais personne. Élever un enfant c'est lui donner tous les outils nécessaires pour s'affirmer en toute liberté et prendre son envol pour quitter le nid familial. Mais pour certains, c'est l'expression d'un amour toxique et possessif, qui étouffe, brise les ailes de l'oisillon avant même qu'il tente de s'envoler…
Le portrait de Muriel est terrible. L'auteur joue avec la confusion des pronoms, des prénoms pour jeter le trouble, le doute et révéler l'ampleur de son déséquilibre. Les chapitres consacrés à Muriel sont puissants et poussent à une certaine introspection.

L'amour d'un parent pour son enfant est sujet à discussion, certes, souvent couplée au questionnement sur l'éducation que nous donnons et nous parlons moins souvent de l'amour inconditionnel que nous porte nos enfants, au point que la culpabilité de prendre son envol mine les plus fragiles. Certains se sabordent pour ne pas décevoir son parent. le portrait de Matthew est poignant, nous met la rage au coeur. On aimerait lui ouvrir la cage, lui dire que l'amour maternel n'est pas ce qu'il reçoit…
Son histoire d'amour est belle, porteuse de bonheur et malheureusement tragique…

Un léger bémol pour les paroles de la petite Ella que je trouve parfois bien trop matures pour son jeune âge. Mais c'est vraiment pour chipoter car ce premier a rempli son office: que je ne lâche pas le roman dès les premières lignes lues!

Une seconde de trop est un roman de suspense psychologique émouvant, puissant, bien mené, sans pathos mais avec juste ce qu'il faut d'émotions pour mesurer l'ampleur du drame… ou plutôt des drames…
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Ce roman a l'allure d'un roman policier sans en être un, nous savons très vite qui est le coupable et ce n'est pas l'enquête policière qui apporte la solution. C'est un très bon thriller psychologique mais pas du tout un page turner, il ne tient pas en haleine, il intrigue plutôt. Au début on a l'impression que ça va être compliqué de ne pas se perdre dans les personnages, mais en fait on s'y retrouve très vite, et ils sont tous attachants. Ce qui est un peu surprenant tant Lisa et Muriel sont deux mères totalement opposées, mère moderne et mère très vieux jeu, sans compter que l'une vient d'enlever l'enfant de l'autre. J'ai trouvé que le travail d'écriture était très fin, en particulier l'évolution très progressive du personnage de Muriel, ou du moins de ce que l'on sait sur elle. Les réactions de la petite fille, que nous voyons par le regard de Muriel, sont crédibles. L'insertion du journal de Matthew, daté, mais non situé par rapport à l'action principale, prend sens au fil du récit. Pendant presque tout le roman nous n'avons pas peur pour Ella puisque nous savons ce qui s'est passé, et pourtant il y a un moment où nous réalisons que cela aurait pu malgré tout mal finir. En fait il y a beaucoup de mini retournements dans ce roman, soit dans ce qui se passe bien sûr, soit dans ce que nous comprenons de la situation. Par ailleurs c'est un livre très intéressant sur les différentes facettes de la maternité, sur le poids du regard des autres sur l'éducation des enfants. Une très jolie réussite pour un premier roman.
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Ella, 4 ans, disparaît, pendant quelques minutes d'inattention de sa mère, Lisa, alors qu'elles jouaient toutes les deux à cache-cache. Encore un énième thriller sur un enlèvement d'enfant, me direz-vous. Oui, mais bien différent des autres dans la mesure où on sait, dès le début, que l'enfant a suivi Muriel qu'elle connaît pour se faire soigner des écorchures suite à une chute.
On se dit que ce roman va manquer de suspense mais c'est tout le contraire; on a peur pour la petite Ella car Muriel semble être très perturbée; je n'en dirai pas plus pour ne pas divulgâcher si ce n'est que le coup de théâtre de la fin est vraiment inattendu.
Les chapitres alternent les voix de Lisa, la mère d'Ella, de Muriel et de Matthew son fils, qui aime sa mère qui l'élève seule mais qui se sent étouffé par son amour exclusif.
Ce roman nous offre deux portraits fouillés de mère, deux types d'éducation, deux visions de la société mais les deux femmes ont un point commun : elles ressentent un amour viscéral pour leur enfant.
Ce roman est aussi un réquisitoire contre les méthodes de la police qui commence par soupçonner la famille mais surtout contre les journalistes à la recherche du sensationnel, du sordide quitte à désigner à la vindicte populaire des innocents dont la vie et celle de leurs proches sera détruite à jamais.
Quelques bémols : 13 personnages apparaissent en 35 pages ce qui frôle la saturation même pour la lectrice concentrée que je suis; ce roman de 443 pages aurait pu, à mon sens, être plus ramassé et ainsi éviter des longueurs qui plombent le rythme et n'apportent rien à l'intrigue.
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Une bonne surprise.
J'ai beaucoup aimé la construction du roman, avec ces trois voix qui alternent.
On connait le ravisseur dès le début, mais cela n'empêche pas le suspense : comment cela va-t-il finir ?
Le roman devient de plus en plus intéressant au cours de la lecture : la personnalité des différents protagonistes se révèle plus complexe que présentée au départ, chacun présente des failles qui les rend plus humains, moins stéréotypés.
Une mention spéciale aux prologue et épilogue, qui en quelques lignes, expriment et renvoient face à face les souffrances de ces deux mères.
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