Une histoire attendrissante qui traite d' une pathologie et un univers peu connu du grand public.
L'histoire débute avec les premiers symptômes marquants et le diagnostic de Mélanie, quelque peu idyllique. Après son deuxième séjour à l'hôpital, le médecin lui reconnaît officiellement le syndrome d'Ehlers-Danlos et lui délivre un certificat de handicap.
Toutefois, c'est le début d'une nouvelle vie pour Mélanie. Elle entame une rééducation plusieurs jours par semaine en HDJ (Hospitalisation de jour). Elle se lie d'amitié avec son groupe de balnéothérapie. En rencontrant ces personnes, elle remet en question ses préjugés sur le handicap. Elle entame un long processus d'acceptation de sa maladie chronique, qu'elle a au départ du mal à nommer et dont elle espère intimement guérir rapidement.
Les autres lui sont particulièrement bénéfiques. Un projet collectif de film qu'elle entreprend avec son groupe est un tournant. Elle va se rendre compte de ce dontelle est capable en respectant sa santé, grâce à la force du groupe.
Le livre explore le rapport au monde du travail et l'entrée dans l'univers médical avec des soins répétés.
Je pense que ça a été un beau projet thérapeutique pour l'auteur. Même si j'ai trouvé par moment que sa plume un peu “débutante” à travers des descriptions, qui auraient pu être remplacées par des dialogues, j'ai passé un agréable moment de lecture. L'histoire est douce et chargée d'une belle énergie.
Marie Grégond-Roinard arrive à sensibiliser au SED en nous divertissant, c'est formidable.