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3,9

sur 2690 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le roman se décrit principalement autour des courriers de Louis puis ceux de Mme M qui est en fait Mme Werner, la mère adoptive de Camille, sur une toile de fond de seconde guerre mondiale. On peut vite s'emmêler les pinceaux entre les différents personnages mais en ayant la version adverse, on arrive à comprendre ce que chacune de ces mères cachait à son entourage dans son propre intérêt. Mme M est particulièrement machiavélique et perfide pour avoir ce qu'elle veut. Presque même trop car dans son récit elle en parle presque trop normalement, sans regrets profonds. Bien, mais.
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Une histoire où se mêle secrets de famille et révélations raconté sous forme épistolaire. A travers les yeux de Camille et l'écriture de sa mère, nous découvrons les circonstances de la naissance de cette dernière. le roman est construit sur deux espaces temps, de 1940 et de 1975, le seul souci, c'est justement les marques temporels qui ne sont pas indiquées à chaque moment que l'on change de période, je me suis vite perdu au début, mais une fois que j'ai su démêler le noeud du fil de cette histoire, je ne l'ai pas lâché sans en connaître la fin.

Le thème de l'infertilité y est abordé sans jugement, jusqu'où peut aller le désir d'enfant ?

Entre suspense et rebondissements, j'ai passé un très bon moment de lecture.
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Ce livre passe mon cut. C'est-à-dire que je comprends qu'on l'ait édité. Mais jamais de la vie chez Gallimard. Et pour on atteint juste le minimum minimorum que j'attends d'un livre... Au prix d'un peu plus déboiser le monde.
Il y a de bonnes choses dans ces pages, mais l'auteure s'attaque à quelque chose de beaucoup trop ambitieux. Beaucoup trop de thèmes-éléments superposés, qui s'affaiblissent plutôt qu'ils ne se renforcent. Et chez moi aucun amour pour les personnages. Tous menteurs, tous s'enfonçant eux-mêmes et l'un l'autre. Un gros brassage de merdes, en fait.
Tout ça pour quoi ? Pour éclairer quoi ? Pour valoriser, mettre en lumière quoi ?
Ces questions restent ouvertes, mais elles restent comme des sales petites coupures qui ne peuvent rien faire que suppurer. Ou alors, il faut regarder ça un peu comme une vache regarde les trains, et trouver éblouissant les jeux de couleurs, d'effets, entraînés par une certaine vitesse et construction. Oui, sans doute.

Ce n'est pas si mal, quand même, il y a de l'idée dans la construction, tout n'est pas donné facilement.
Mais trop des éléments sont trop peu étayés et/ou utiles. (Car en fait que l'histoire se passe en plein début de guerre et guerre mondiale ne nécessite pas spécialement de le détailler. Parce qu'alors on ouvre une porte qui ne se referme pas si simplement... Tiens, cette histoire de plaie ouverte qui suppure.

Bref, j'arrête là car demain j'aurais complètement oublié ce livre, de toute façon.
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Un retour mitigé pour ce livre.
Des lettres anonymes arrivent au domicilié de cette jeune fille après le décès de sa mère.
Des lettres décousues qui arrivent chaque semaine, révélant petit à petit des indices sur le but et l'origine de ces lettres.
Elles cachent donc un secret
Un vrai secret de famille, en tant de guerre.
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Je ne dois pas être bâtie pour les suspenses psychologiques un peu trop bruts de décoffrage. Et s'il est vrai que la réalité dépasse souvent la fiction, il ne faut quand même pas pousser bobonne dans le surnaturel, surtout si elle a les pieds bien ancrés sur terre.
Le pitch : au décès de sa mère, Camille reçoit des lettres d'un auteur inconnu qui lui raconte l'histoire de sa mère... de sa vraie mère (je ne spoile rien, on comprend tout de suite !).
Et voilà.
Les thèmes abordés sont la (non-)maternité, la jalousie, la 2e Guerre mondiale, les amours impossibles, les secrets de famille.
Et surtout. L'amour d'une mère. de deux mères, en l'occurrence.
Le côté historique et la description de Paris avant et puis pendant la guerre sont fort réussis. Tout comme l'amour naissant entre 'la jeune' et le mari.
En revanche, l'horreur des actions proférées et des paroles prononcées par la fausse mère, merci bien ! La méchante contre les gentils. Et la fin... alors la fin : par hasard de comme par hasard (attention, là je vais spoiler !), la mère naturelle qui est venue habiter dans le même immeuble que sa fille pour ne jamais être loin d'elle et devient même concierge de cet immeuble (les concierges, il y a quelque chose avec ce métier,
qui inspire décidément les auteurs !). Et la fausse mère qui le sait et se tait... allez, on enterre la hache de guerre !
J'ai malgré tout avancé dans ce roman comme une assoiffée en plein désert, grâce à l'écriture efficace d'Hélène Grémillon - mais c'était un mirage !
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Voici un très beau livre sur la filiation avec suspens jusqu'au bout. C'est très facile à lire et en même temps, intéressant. C'est curieux car j'ai beaucoup aimé et je ne suis pas triste de l'avoir terminé. Peut-être que l'écriture n'est pas très puissante ; pourtant il y a de très belles images. Et puis avec le temps, tout s'efface, plus d'impression, plus de souvenir à propos du récit. Très étonnant.
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défi ABC 2021-2022
Un livre qui commence bien, qui accroche son lecteur, pendant une petite centaine de pages. Et puis, la construction si habile devient trop pesante, comme une démonstration de virtuosité, gratuite et un rien ostentatoire, un pur exercice de style. La lassitude s'installe, la manière, la langue, curieusement, ne changent pas d'un récit à l'autre, les bons mots font bâiller plus que mouche. Déception donc.
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Ce premier roman a été calibré pour faire de l'auteur une auteure sur laquelle il allait falloir compter. Les ingrédients du texte réussi sont mis en oeuvre pour fonctionner, que ce soit en livre ou en film. C'est peut-être un brin trop complexe : on ne peut pas le conseiller à des lecteurs un peu inattentifs, qui veulent se détendre sur une chaise longue. le twist final, qui tient à un mot, oblige à une lecture attentive.
Je remercie l'auteur de m'avoir dédié son roman (cf. "à Julien"), en en rajoutant une couche en faisant débuter le texte à mon année de naissance. C'est trop.
S'agissant de l'écriture, on notera, gros comme un rocher sur une plage de sable fin, la technique des phrases-maximes s'insérant au récit : des formules choc, qui vont pouvoir être recopiées par les Babéliotes, généralisables tout en convenant au paragraphe qu'elles ponctuent : "il faut laisser les caractères se dessiner", "les erreurs naissent souvent des certitudes", etc... Il fallait obéir aux canons du best-seller, et ça fonctionne (livre traduit en 27 langues précise Folio en 2013)
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✒Un petit bouquin d
que j'ai trouvé d'occasion à 20 centimes ! le résumé ma donné envie de le lire et je n'ai pas été déçue :) On va suivre ici un secret de famille Alternant temps de 2eme guerre mondiale et présent. le roman est raconté pars 3 voix. Vérité, mensonge le doute plane jusque là fin ! de l'amour à la souffrance. Une belle lecture pour moi ❤
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Je ne suis guère enthousiaste à l'égard de ce premier roman d'Hélène Grémillon. L'intrigue, particulièrement complexe, nous est racontée par deux fois, par deux protagonistes différents, et une troisième voix, celle de la narratrice, vient s'ajouter aux deux autres récits. L'auteure se donne vraiment beaucoup de mal pour rendre vraisemblable cette histoire de vol d'enfant nouveau-né avec comme toile de fond les prémices puis le début de la seconde guerre mondiale. Ce scénario tarabiscoté, mais plutôt addictif, j'en conviens, ne tient que par la "grâce" de mensonges multiples qu'il faut tenter de rendre plausibles pour ceux qu'ils sont censés berner. le lecteur est donc gratifié d'une histoire au final peu crédible entourée de tout un échafaudage de pseudo-justifications dont l'auteur ne pourrait retirer une seule barre ou une seule échelle sans que tout l'ensemble ne s'effondre. Dommage que l'échafaudage ne soit aussi visible, presque à chacune des pages !

Dans les toutes dernières pages du roman, l'auteure nous gratifie d'une dernière relecture de l'histoire, sous la forme d'un long poème, comme si elle voulait enfin faire disparaître ces disgracieux échafaudages ou bien bien comme si elle craignait que quelque ressort du récit nous ait échappé au bout du compte. Ce qui, ma foi, est probablement le cas !

On dit qu'un bon écrivain est celui qui sait laisser la place pour que l'imaginaire du lecteur puisse se déployer. Dans le cas présent, mon imaginaire s'est ressenti vraiment trop a l'étroit !
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