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3,9

sur 2680 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  


Camille, éditrice, ne se doute de rien. Pourtant le décès de sa mère va déclencher un processus qui bouleversera sa vie.
Parmi les lettres de condoléances reçues elle découvre une enveloppe se démarquant des autres dans laquelle un inconnu cite le nom de deux personnes qu'elle ne connait pas… Une erreur probablement et elle n'y attache pas d'importance.
Jusqu'à ce que chaque mardi des semaines suivantes lui parvienne une nouvelle lettre du même expéditeur…
Elle finit par imaginer l'ingéniosité d'un auteur en mal d'éditeur qui a trouvé ce subterfuge pour lui faire parvenir un manuscrit…
Sauf qu'au fil du temps elle reconnait dans ces écrits de plus en plus de tranches de sa propre vie qui pourtant s'enchainent mystérieusement vers ce qui lui sera une terrible révélation…

Un brillant premier roman d'Hélène Grémillon qui nous tient en haleine jusqu'à la dernière page dans un suspense parfaitement maitrisé.
J'attends son prochain ouvrage pour achever de me convaincre de son talent remarquable auquel il manque pourtant à mon goût un petit je ne sais quoi d'élégance de style…

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Camille vient de perdre sa mère. Elle reçoit des lettres de condoléances dont elle fait deux paquets, l'un, celles dont l'expéditeur est mentionné, l'autre, celles qui ne portent pas de nom d'expéditeur. Parmi celles-ci, elle va recevoir régulièrement des missives qui racontent l'histoire de deux amours impossibles, de quatre destins brisés. Camille se demande s'il ne s'agirait pas du roman d'un auteur qui espèrerait, l'histoire finie, être publié car elle travaille dans une maison d'édition. Peu à peu, elle réalise qu'elle est concernée par cette étrange correspondance.
Les faits se déroulent à l'époque de la Seconde guerre sous l'occupation allemande à Paris.
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Je ne suis guère enthousiaste à l'égard de ce premier roman d'Hélène Grémillon. L'intrigue, particulièrement complexe, nous est racontée par deux fois, par deux protagonistes différents, et une troisième voix, celle de la narratrice, vient s'ajouter aux deux autres récits. L'auteure se donne vraiment beaucoup de mal pour rendre vraisemblable cette histoire de vol d'enfant nouveau-né avec comme toile de fond les prémices puis le début de la seconde guerre mondiale. Ce scénario tarabiscoté, mais plutôt addictif, j'en conviens, ne tient que par la "grâce" de mensonges multiples qu'il faut tenter de rendre plausibles pour ceux qu'ils sont censés berner. le lecteur est donc gratifié d'une histoire au final peu crédible entourée de tout un échafaudage de pseudo-justifications dont l'auteur ne pourrait retirer une seule barre ou une seule échelle sans que tout l'ensemble ne s'effondre. Dommage que l'échafaudage ne soit aussi visible, presque à chacune des pages !

Dans les toutes dernières pages du roman, l'auteure nous gratifie d'une dernière relecture de l'histoire, sous la forme d'un long poème, comme si elle voulait enfin faire disparaître ces disgracieux échafaudages ou bien bien comme si elle craignait que quelque ressort du récit nous ait échappé au bout du compte. Ce qui, ma foi, est probablement le cas !

On dit qu'un bon écrivain est celui qui sait laisser la place pour que l'imaginaire du lecteur puisse se déployer. Dans le cas présent, mon imaginaire s'est ressenti vraiment trop a l'étroit !
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Une lecture qui me laisse perplexe !
Un roman qui aurait dû me plaire, comme à toutes les femmes d'ailleurs, puisque le sujet principal en est la maternité.

Parmi les lettres de condoléances reçues par Camille au décès de sa mère, une attire son attention. A l'intérieur, un certain Louis lui confie son amour pour Annie pendant les années 30. Elle pense d'abord à une erreur de destinataire, puis voyant que les courriers continuent, la jeune femme imagine que c'est un écrivain qui lui envoie son manuscrit, chapitre par chapitre, vu qu'elle est éditrice. Sensibilisée par le drame qui lui est narré car elle-même est enceinte, Camille se rend compte que cette histoire de mère-porteuse la concerne peut-être.

J'ai beaucoup aimé le début du roman avec la narration de la vie de Camille entrecoupée par les lettres de Louis. Par contre, même si c'est intéressant d'avoir un autre point de vue, j'ai trouvé la confession de Madame M. un peu longue d'autant plus que l'on avait déjà eu un aperçu des évènements. L'histoire de cette femme en mal d'enfant aurait pu être émouvante mais je n'ai pas vraiment réussi à m'attacher aux personnages féminins. Je me demande encore pourquoi Annie a proposé de se lancer dans cette galère. J'aurais aimé en savoir plus sur Louis mais finalement l'auteure l'a réduit à un simple messager. Quant à la fin sous forme de poème, elle est assez déroutante.

Ma note ne reflètera donc pas l'enthousiasme lyrique de certains pour ce premier roman mais se limitera à un 12/20.
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Un récit percutant, saisissant ! On est en 1975, et une jeune femme, Camille, vient de perdre sa mère dans un accident de voiture. Au milieu des lettres de condoléances, elle reçoit un curieux courrier d'un certain Louis; et toutes les semaines, Louis envoie à Camille une lettre manuscrite de plusieurs pages dans laquelle il raconte l'histoire d'Annie, son amie et son amour d'enfance. Après avoir cru à une erreur de destinataire, Camille comprend qu'elle est liée intimement à cette histoire ... Et le lecteur est pris dans les filets diaboliques de l'auteure ! Impossible de lâcher ce livre avant d'en connaître le mot de la fin ! Racontée tour à tour par trois voix différentes, une histoire de secret de famille, d'amour, de jalousie et d'orgueil sur fond de seconde guerre mondiale en France. Boulversant et efficace !
Lien : http://www.les2bouquineuses...
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Une histoire de femmes, il y a Camille avec qui on fait connaissance dés le début, qui vient de perdre sa maman et qui reçoit des courriers qui racontent l'histoire d'amour entre Annie et Louis mais qui est perturbée par l'amitié d'Annie avec une madame M. Ensuite nous apprenons l'histoire d'Annie puis de madame M. L'action se déroule dans les années 70 pour Camille mais pendant la guerre 39-45 pour Annie et Madame M. Bonne lecture
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En lisant les critiques des babelionautes, je vois que "Le confident" d'Hélène Grémillon ne fait pas l'unanimité, et cela ne me surprend pas.
La partie du livre qui m'a plu, c'est finalement le récit d'Elizabeth. Dommage qu'il n'arrive qu'à la page 155.
Je n'ai pas été subjuguée non plus par le style de l'auteur, même si j'ai retenu deux phrases intéressantes.
Du coup, je n'ai pas vraiment envie de découvrir son second roman.
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le récit commence avec une jeune femme qui vient de perdre sa mère et reçoit, parmi quelques lettres de condoléance, un courrier assez long et épais qui attire son attention : commence alors, chaque mardi, la narration d'une histoire vécue en partie par le mystérieux destinateur, le « confident ». Celle-ci est entrecoupée par les interrogations de la destinataire, liée elle aussi à cette histoire, bien qu'elle ait peur de l'admettre. le lecteur comprend très vite comment la situer dans ce passé sur fond de seconde Guerre Mondiale qui lui est révélé, mais le suspense n'en demeure pas moins très présent, de même que les retournements de point de vue. Grâce à ces derniers, Hélène Grémillon parvient non seulement à surprendre le lecteur, mais aussi à rendre ses personnages plus humains et moins manichéens. Chacun d'eux a ses secrets, ceux qu'il révèle et ceux qu'il tait, ces derniers apparaissant ensuite dans la confidence d'un autre.

L'intrigue est rapidement très prenante, car la première lettre entre directement dans le vif du sujet, tout en maintenant beaucoup de questions en suspens. Néanmoins, même si je tournais rapidement les pages, avide de connaître la suite, le récit ne m'a pas passionnée plus que cela avant l'ultime confidence, qui vient résoudre les dernières interrogations en en créant d'autres. le récit me semblait au début trop prévisible, malgré les hésitations de la première narratrice et son refus de se sentir liée à ce passé. Ce n'est vraiment qu'en refermant le livre et en connaissant chacun des motifs et sa place dans l'ensemble que la complexité de la toile m'est apparue en quelque sorte.

En conclusion, un premier roman très bien mené, plaisant (mais sans plus pour moi), aux personnages touchants et diaboliques à la fois.
Lien : http://minoualu.blogspot.be/..
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Une histoire alambiquée sur fond de seconde guerre mondiale, de secret de famille et de mère porteuse.
Camille découvre tout cela après la mort de sa mère.
Un retournement (prévisible) à la fin du roman.
Donc un scénario qui ne m'a pas séduite. J'ai découvert en revanche, à l'occasion de passages sur le sujet, l'histoire des églises à pans de bois de Champagne et la tragédie de la destruction de villages engloutis par la construction d'un lac de barrage, le lac du Der, dans les années 1960/1970.
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Dans le Paris des années 70, à la mort de sa maman, Camille Werner reçoit des lettres hebdomadaires d'un certain Louis. Ces lettres racontent l'histoire d'Annie à l'aube de la seconde guerre mondiale. Annie est une jeune femme qui se lie d'amitié avec Madame M. jusqu'à lui proposer de porter l'enfant que Madame M. ne peut concevoir.

Camille, en tant qu'éditrice, s'imagine d'abord qu'il s'agit d'un stratagème d'un auteur pour se faire publier, mais au fil des missives, elle reconnait des signes de sa propre vie. Elle va alors chercher à retrouver l'auteur des lettres et les protagonistes de cette étrange histoire.

J'ai bien aimé l'histoire et le fait qu'elle ait été amenée dans un style épistolaire.

L'histoire de Madame M. m'a vraiment touché. À l'aube de la seconde guerre mondiale, les femmes étaient encouragées à faire des enfants pour participer à l'effort de guerre. La majorité de ses amies ont des enfants ou sont enceintes, tandis qu'elle s'inflige toute sorte de "remèdes" et de pratiques ancestrales pour, à son tour, avoir l'enfant qu'elle désire tant. On ne peut pas rester indifférent face aux mesures extrêmes qu'elle est capable de prendre pour arriver à ses fins.

Par contre, il m'a manqué un petit quelque-chose pour en faire une lecture vraiment mémorable. Je ne me suis attachée à aucun des personnages et suis restée bien sagement dans mon rôle de lectrice, en retrait pendant toute la lecture.

C'est un livre qui était dans ma wish-list depuis très longtemps, donc je ne regrette pas de l'avoir enfin lu, mais ça n'a pas été le coup de coeur auquel je m'attendais.
Lien : http://biblinua.blogspot.com..
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