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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'ai été enthousiasmé par cette belle découverte ! Cette bande dessinée m'a vraiment emportée dans son univers captivant, du scénario aux personnages en passant par les dessins et les couleurs.
J'ai été impressionnée par la profondeur du récit, notamment dans la façon dont il aborde la période sombre de la Seconde Guerre mondiale à Londres en 1940. La rencontre entre Isaac et Mary, deux êtres que la vie réunit dans des circonstances difficiles, a été particulièrement touchante pour moi. J'ai apprécié la manière dont le récit explore leur relation naissante et l'impact qu'ils ont l'un sur l'autre, malgré leurs différences d'âge et de situation.
Les dessins réalistes et les couleurs utilisées pour renforcer l'atmosphère du récit ont également contribué à mon immersion dans l'histoire. J'ai été particulièrement sensible à l'alternance entre les moments sombres et les moments plus lumineux, symbolisant l'espoir même dans les moments les plus sombres.
En somme, je recommande chaudement cette bande dessinée à tous ceux qui cherchent une histoire bouleversante et émouvante, ancrée dans un contexte historique riche et portée par des personnages attachants.
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Septembre 1940, une histoire simple, celle d'un homme déjà âgé qui vient de perdre sa femme qui rencontre une petite fille perdue. Nous sommes à Londres soumise aux bombardements des allemands. Mary est une petite fille qui a été une première fois évacuée dans le nord du pays et qui vient de revenir avec tout un convoi à la demande de sa mère. Mais attiré par un petit chat, la petite fille échappe à la surveillance des encadrants et sort de la gare où elle tombe littéralement sur Isaac. Blessée Isaac la relève quand les sirènes avertissent d'un prochain bombardement. Un peu agacè, le brave homme s"occupe de Mary, le temps de retrouver ses parents, pense t'il. Sauf que la petite fille ne connait pas son nom ni son adresse. Il comprend qu'elle a été évacuée à cause de l'étiquette autour de son cou mais l'adresse et le nom sont quasi illisibles. Lors de ce premier contact dans le métro où ils se sont réfugiés avec les londonniens, pour amuser la petite, Isaac va lui raconter une histoire...Pendant les quelques jours que va durer cette cohabitation, Isaac va imaginer un conte dans lequel Mary apportera sa touche : le héros deviendra une héroine...
Une histoire émouvante et sensible sur une rencontre improbable à un moment tragique de l'histoire avec un grand H et de l'histoire de ces deux êtres qui vont tenter d'oublier par l'imagination la dureté de leur quotidien. Isaac qui n'a jamais eu d'enfant, ayant une relation profonde et longue avex son épouse, va devenir le grand père révé pour une enfant mutine et charmante, qui choisira de donner son nom à la fin après avoir durablement conquis le vieux monsieur.
Une conclusion peu surprenante mais qui fait du bien tout simplement.
Le dessin est magnifié dans les décors de Londres meurtri.
A lire absolument.
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Merci à Babelio et aux éditions Le Lombard pour cette masse critique.
Lu et admiré d'une traite, aujourd'hui, un 8 mai.... il n'y a pas de hasard.
Ce roman graphique c'est tout simplement une vague d'émotions brut. Je suis d'autant plus admirative que l'émotion vous saute aux yeux rien qu'avec la qualité exceptionnelle des dessins. Les mots posés dessus ne font qu'accroître le tourbillon dans lequel Olivier Grenson vous emmène.
J'ai fini cette lecture en larmes.
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Une jolie B.D, tout aussi jolie que la couverture. Les dessins sont remplis de tendresse malgré toute cette horreur que la guerre engendre ! L'impact de la guerre sur les individus, les enfants, les bâtiments, l'horreur des sirènes annonçant l'arrivée des bombardiers, l'horreur des bombes tombant sur Londres, j'ai ressenti tout ça dans cette lecture et au milieu de tout ça, surtout grâce aux dessins finement réalisés et aux couleurs utilisées, j'ai ressenti aussi tout l'amour qu'Isaac porte à cette petite Eva, enfin de l'humanité. Pour que Mary n'ait pas trop peur, il invente une histoire et une douce complicité les lie petit à petit
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Septembre 1949, les sirènes résonnent, les habitants courent vers les abris. Londres est assailli par les Allemands. Les bombes tombent et détruisent tout sur leur passage. Une fois la tempête passée, Isaac comme tant d'autres sort en espérant que son chez lui soit toujours sur pied. Sur son chemin, il tombe nez à nez avec une jeune fille en détresse. Mary est perdue et l'adresse qu'elle porte au bout du coup est incomplète. le vieux monsieur va la prendre sous son aile le temps de retrouver ses parents….

Olivier Grenson est au sommet de son art dans cet album de 240 pages. D'un côté il propose un dessin réaliste avec des teintes grisâtres pour illustrer la ville en ruine et de l'autre des couleurs flamboyantes avec des dessins fantaisistes pour imager le conte qu'Isaac raconte à la petite Mary. Ceci afin de repousser le réel de la guerre afin de la rassurer. L'imagination devient dès lors un refuge face aux atrocités de la guerre. 

Le partage des mondes est un très beau roman graphique avec une émotion palpable dès les premières pages. Une histoire de peurs, d'espoirs qui marque les esprits. 
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Laisser l'émotion s'écouler, prendre vie en mon sein, sentir son bienfait. Être heureux tout en étant bouleversé. Être apaisé tout en étant chamboulé. Être vivant. Vivre cet instant de félicité, où la magie des mots et des dessins nous élève.
~
Je suis totalement bouleversé par « Le partage des mondes » de Olivier Grenson. Et encore, je minimise mes propos. 240 pages se lisant d'une traite. 240 pages regorgeant de vie malgré le thème. Cette BD est une ode à la vie, au partage, à la résilience, à l'entraide… à énormément de choses mais je vous laisse tout découvrir.
~
C'est vraiment trop beau 😍
Graphiquement, c'est sublime comme les photos le prouvent mais ça ne s'arrête pas là, bien au contraire. L'histoire est tout simplement magique. Oui, car elle a su parler à mon coeur sensible, le bouleverser, le faire vibrer. Je n'en ressors pas indemne et j'aime ça.
~
Les mots seront toujours trop faibles pour transmettre les vibrations de mon bonheur de lecteur. En conséquence, je ne peux que vous conseiller cette lecture afin de vous plonger dans un récit plein d'humanité.
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Critique sans spoil.
Olivier Grenson nous livre ici un chef d'oeuvre. Une oeuvre magnifique dessinée magistralement qui est autant un mélange d'émotions que d'amour.

La renaissance d'un homme et d'une petite fille au milieu de la guerre. La lumière et la couleur qui peuvent jaillir meme au coeur des bombes.

C'est beau, c'est onirique, des personnages attachants un dessin époustouflant.

Mary et Zac sont touchants par leur humanité dans un monde qui n'en a plus.

A lire de toute urgence

J'ai l'impression que cet bd na pas le buzz qu'elle mérite mais c'est une de mes lectures préférée depuis longtemps.
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"Le Partage des Mondes" nous transporte dans un Londres déchiré par les bombes nazies, où Isaac, un homme endeuillé, rencontre Mary, une petite fille égarée. Au milieu du chaos de la guerre, naît une amitié improbable mais profonde. Olivier Grenson tisse un récit poignant où l'imagination devient refuge, offrant une échappatoire à la réalité brutale du Blitz.

Le scénario délicat nous plonge dans une histoire d'adversité et d'espoir, où chaque mot résonne avec une émotion palpable. À travers les yeux d'Isaac et Mary, nous découvrons la force de l'imaginaire pour affronter l'horreur, transformant les ruines de la guerre en un monde féerique où les éléphants volent et les arbres parlent.

Graphiquement, Grenson sublime les décors de Londres dévasté avec des nuances grisâtres qui captent l'essence de la désolation. Les personnages prennent vie grâce à un trait précis et empreint d'humanité, tandis que le conte inventé par Isaac éclate de couleurs flamboyantes et de créatures fantastiques.

"Le Partage des Mondes" est bien plus qu'une bande dessinée, c'est une expérience émotionnelle profonde. À travers les 240 pages de ce récit, Grenson nous offre un hymne à la vie, à la résilience et à la magie de l'imagination. Cette oeuvre touchante mérite d'être lue et relue, une invitation à se laisser emporter par la puissance des mots et des dessins. Difficile de retenir une petite larme d'émotion.
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Londres, septembre 1940. Depuis des semaines, la ville subit le Blitz, des vagues de bombardements allemands aériens. Malgré les pertes et la peur, la population tient le coup. Isaac, un vieil homme veuf, est au bord de la rupture. Alors qu'il ne songe plus qu'à rejoindre sa femme dans l'au-delà, il rencontre Mary au beau milieu du décor apocalyptique qu'est devenue la ville. Jeune fille évacuée, elle ne parvient pas à retrouver sa famille. Pour lui changer les idées lors des alertes et des bombardements, le vieil homme improvise un conte tout en couleurs. Cette plongée dans le rêve va les sauver tous les deux.

Dans ce superbe roman graphique, l'auteur a choisi de travailler sur des récits croisés, de mêler plusieurs strates narratives et de jouer à la fois sur le conte de fée qui prend forme et évolue tout au long du récit. L'Histoire avec la terrible réalité du Blitz, le conte et les rêves de Mary sont exprimés graphiquement de façons différentes, comme l'explique très bien Olivier Grenson : « Les pages réalistes sont plongées dans des teintes grisâtres. Il y a déjà le brouillard de Londres, les poussières des usines, et désormais celles des bombardements. Tout est gris. Donc quand ils partent dans l'imaginaire, c'est plein de couleurs. C'est à l'opposé de ce qu'ils voient au quotidien. J'ai tenté de donner une vibration au dessin […]. J'ai aussi cherché à faire ressortir une dimension sonore dans l'album, qui commence d'ailleurs avec le bruit des sirènes. J'essaye de faire en sorte que le dessin exprime ce son. ».

C'est choix graphiques donnent vie à ce récit d'une extrême sensibilité. J'avais l'impression de ressentir l'angoisse du Blitz, de sentir les odeurs des fumées, d'entendre le bruit des bombes, mais aussi de vivre un rêve éveillée. Lorsque le Blitz s'abat sur Londres, c'est un monde qui s'effondre. le cauchemar vécu pas les habitants, leur quotidien alors qu'ils tentent de continuer à vivre, leurs angoisses, leurs pertes, leur résilience et leur courage sont très bien représentés.

Au-delà de l'intrigue, c'est l'histoire d'une amitié improbable qui se met en place, résistant à la violence, au temps et même à la mort grâce à la bouée de sauvetage que représente le conte. C'est une façon d'échapper au réel, de se mettre dans la bulle d'un monde imaginaire. Finalement, n'est-ce pas le but de toute lecture ? Echapper au réel pour se plonger dans des mondes extraordinaires et se plonger dans des aventures merveilleuses ? Ces réflexions concluront cette chronique et, j'espère, vous donneront envie de découvrir cette pépite aussi originale que belle.
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Merci Olivier pour ce magnifique roman graphique. Tu nous avais déjà offert une merveille avec "la fée assassine", mais là tu t'es surpassé. J'ai terminé ma lecture en larmes.

Ce vieux monsieur que les hasards de la guerre mettent en présence de cette petite fille qui cherche sa maman. Cette relation de tendresse qui va se nouer entre deux êtres qui vont se soutenir comme deux bouées de sauvetage.
Ces rencontres au gré de ce blitz qui n'en finit pas de tuer et de détruire Londres.

Cette dualité entre la réalité crue de la guerre et les tons de gris d'où n'émergent que les couleurs de Mary/Lila et l'onirisme du conte tout en couleurs.

Merci pour cette foi en l'Homme, en la transmission et la communication, par la foi en la pensée qui permet d'imaginer un monde nouveau et en la volonté de le construire comme dit Isaac.

Encore une fois tu nous offres une oeuvre magistrale. Merci pour ton talent non seulement de dessinateur mais aussi de conteur.

Si vous ne connaissez pas l'oeuvre d'Olivier Grenson, il est temps d'y remédier.
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